Abdelmalek Sellal : «A quoi bon tenir un Conseil des ministres puisque tout marche bien ?»

Lors de l’ouverture de la session de l’automne du Parlement, Abdelmalek Sellal a longuement parlé aux journalistes. Mais le Premier ministre n’a pas tout dit. Questionné sur l’absence de Conseil des ministres (le dernier en date a été tenu en 2012), Sellal n’a pas trouvé mieux que de dire qu’il n’y a pas de nécessité pour ce faire. Pourtant, le Conseil des ministres est une obligation constitutionnelle du président de la République. C’est le rendez-vous entre le chef de l’Etat et ses ministres pour avaliser les dossiers et approuver les nouveaux projets de loi. Le Premier ministre affirme qu’il est en contact permanent avec le chef de l’Etat, toujours en convalescence. Et, pour lui, cela suffit pour sauter un Conseil des ministres. «La tenue d'une réunion du Conseil des ministres actuellement n'est pas nécessaire», a-t-il martelé, assurant que le gouvernement poursuivait son activité et se réunissait chaque mercredi. Autrement dit, «les choses marchent comme il se doit». Sans Bouteflika ? C’est du moins ce que de nombreux observateurs ont compris par cette phrase du Premier ministre qui annonce cependant la tenue avant la fin de l’année d’un Conseil des ministres pour, entre autres, approuver la loi de finances 2014 couplée avec la loi de finances complémentaire 2013 différée en raison de la maladie du Président. Interrogé sur le remaniement ministériel dont on parle fréquemment ces dernières semaines, Abdelmalek Sellal ne l’a pas exclu. Pour lui, le changement total ou partiel du gouvernement relève des prérogatives du président de la République. Sans le dire, Abdelmalek Sellal laisse entendre que la balle est dans le camp de Bouteflika.
Sonia B.

Comment (51)

    Anonyme
    6 septembre 2013 - 6 h 44 min

    Pardon il faut corriger :
    Pardon il faut corriger : Willaya III (Kabylie) 14 000
    Willaya II nord Constantinois.

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