Le FCE lance le débat sur l’emploi et la formation

Emploi, formation et employabilité seront au centre des débats à l’occasion de la seconde édition des «Journées de l’entreprise algérienne» qu’organisera le Forum des chefs d’entreprises (FCE) le 14 octobre prochain à Alger. En proposant ce débat, la plus grande organisation patronale du pays tend, selon ses explications contenues dans une «note de présentation», à susciter des politiques permettant d’amener les systèmes d’enseignement supérieur et de formation professionnelle à «être connectés par une relation organisée à l’appareil productif national, en institutionnalisant le rapprochement entre le monde économique et le monde de la formation et de la connaissance». Si le FCE admet que des progrès ont été réalisés durant la dernière décennie en termes de réduction du chômage, il relève en revanche que le taux de chômage «reste encore globalement élevé et particulièrement très élevé pour les jeunes des catégories de 20 à 29 ans». «Il est d’autant plus inquiétant pour les jeunes diplômés car cela traduit une absence de corrélation entre le système de formation et les besoins du monde professionnel», insiste encore l’organisation présidée par Réda Hamiani. Et le constat du FCE à ce propos est sans appel. «Le fait est que les efforts considérables consentis par la collectivité nationale en matière d’éducation, de formation et d’enseignement supérieur n’ont pas encore permis l’émergence d’un système de formation performant (formations professionnelle et universitaire), étroitement connecté aux besoins de l’économie et apte à réagir avec flexibilité à ses besoins», relève-t-il, en effet. Le FCE constate d’ailleurs «un isolement relatif de l’appareil de formation au sens large par rapport au monde du travail», ainsi que «l’inadéquation des formations dispensées par rapport aux besoins de l’économie» et «un manque de visibilité quant aux tendances d’évolution du marché du travail».
Amine Sadek

Comment (3)

    SiZineddine
    8 septembre 2013 - 10 h 50 min

    Pour rendre les jeunes
    Pour rendre les jeunes diplômés débrouillards et capable de trouver un emploi à la sortie de leur formation, il faut leur fournir des stages en entreprise dés la première année comme on le fait dans le système français et européen. Le jeune diplômé sort de sa formation sans appréhension envers l’entreprise, avec parfois un carnet d’adresse sans compter l’expérience acquise.

    00213
    7 septembre 2013 - 17 h 42 min

    Après les salons, les
    Après les salons, les colloques, les commissions, maintenant on a droit aux Journées…
    Nous aurions aimé savoir quelles sont les entreprises de communication qui organisent (ET FACTURENT) ces trucs qui n’ont jamais servi et ne serviront jamais.
    .
    Il faut une refonte COMPLÈTE de l’enseignement algérien en commençant par virer tous les responsables du système éducatif.
    Pour se rendre compte de cela, il n y a pas besoin de journées bidons et inutiles.
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    Que ces gars du FCE cessent de jouer les vierges effarouchées, comme s’ils venaient de découvrir seulement aujourd’hui que notre école fabrique quasiment que des bons à rien.

    tayouch
    7 septembre 2013 - 16 h 50 min

    Très bonne démarche pleine de
    Très bonne démarche pleine de bon sens, utile et moderne destinée à la jeunesse , bon courage au FCE qui se bat contre un monstre qui s’appelle l’importation et la corruption , ce combat doit s’illustré surtout au sein des deux chambres du parlement infestées par les opportunistes , les corromppus devenus milliardaires au depens de l’économié nationale ( ACHETANT DES PLACES SUR LES LISTES DU FLN ET DU RND ) , leur seul moyen de production est le container et le port d’alger.Mobilisez vous pour faire pencher la balance du coté d’une production nationale saine dont on serait tous fier.ON EN A MARRE DES CHINOISERIES

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