Conflits interethniques, terrorisme, émeutes : le Sud algérien, cette poudrière qu’on sous-estime

Incursions terroristes, affrontements interethniques, émeutes, manifestations des chômeurs. Les événements qui secouent le Sud algérien, jadis un long fleuve tranquille, viennent rappeler à nos gouvernants l’urgence d’une prise en charge preste des préoccupations des citoyens de la région sur les plans sécuritaire, politique, économique, social et culturel. Le Sud algérien est en effet devenu une véritable poudrière en raison des nombreux conflits armés qui se déroulent ou qui pointent à nos frontières. Et si la menace terroriste qui a toujours plané sur la région avait fini par se manifester d’une manière violente avec, notamment, l’attentat kamikaze de juin 2012 contre le siège du commandement régional de la Gendarmerie nationale de Ouargla, l’autre danger pour la région et, par-delà, tout le pays, c’est la multiplication des conflits interethniques. Les affrontements enregistrés il y a trois jours dans la wilaya de Ghardaïa entre les communautés arabe et mozabite sont les derniers d’une longue liste d’événements de ce type qui, visiblement, ne sont pas près de s’estomper. Si les affrontements entre ces deux communautés remontent à très loin, ceux relevés entre les communautés arabe et touarègue sont plutôt nouveaux. Ce qui s’est passé en août dernier a démontré que, finalement, tout ne tiendrait qu’à un fil en l’absence d’un Etat fort et juste. Près d’une trentaine de morts dans des heurts d’une rare violence, ce qui a conduit encore une fois nos autorités à tenter d’éteindre le feu, trop tard. Le danger pour la sécurité du pays couve et on aura tort de ne pas prendre la situation au sérieux. L’avènement, en 2007 déjà, d’un groupe terroriste affilié à Al-Qaïda et qui se distingue des autres groupes armés du nord du pays par des revendications séparatistes est un signe qui ne trompe pas. Le réseau, finalement démantelé, projetait de commettre des attentats contre les installations pétrolières dans le Sahara avant de sommer les autorités algériennes à des négociations pour l’indépendance du Sud. L’attaque terroriste de la base gazière de Tiguentourine, à In Amenas, constitue une autre preuve, pertinente celle-là, que tout ne va pas bien dans les immensités du Sud algérien. L’absence d’une plus grande attention de l’Etat central pour les populations de cette région pourrait ouvrir la voie à toutes les incertitudes.
Amine Sadek
 

Comment (17)

    Mehacir
    5 octobre 2013 - 12 h 08 min

    Pour mieux cerner les
    Pour mieux cerner les problèmes sociaux et y apporter des solutions idoines, les actions administratives ne peuvent à elles seules les résoudre, il faut impliquer davantage la société civile à travers des association de villages, de quartiers, de cités présidées des personnes âgées à l’image de nos djemaa. Par ailleurs nos élus locaux ne font assez le travail de proximité pour diagnostiquer à temps les prémices à la violence et des mesures à même de les contenir.Quant au conflit de Ghardia, c’est un conflit social et non religieux car les sectes malékite et ibadite sont tolérantes entre elles et vivement depuis des lustres en parfaite entente tellement elles sont proches l’une de l’autre.

    chougui
    5 octobre 2013 - 8 h 32 min

    je vous cite: » Les
    je vous cite: » Les affrontements enregistrés il y a trois jours dans la wilaya de Ghardaïa entre les communautés arabe et mozabite. » arrêtez messieurs les kabylistes.ce n’est pas un conflit arabes/mozabites mais une rivalité locale ibadites/malekites.vous voyez partout des affrontements arabes/berberes.

    Horizon
    4 octobre 2013 - 21 h 30 min

    @ Monsieur Amine Sadek
    @ Monsieur Amine Sadek l’auteur de cet article de presse .

    Vous avez le chic pour effrayer les lecteurs .
    Vous relayer les événements des populations du sud Algériens d’une manière alarmiste et désespéré façon les carottes sont cuites.
    (…)
    Moi je vous dis que cela est la main de l’étranger venant de l’occident .
    Qui sont ces hommes de mains que les occidentaux ont charger de recruter des Algériens opportunistes financièrement parlant ces recrus qui sont et seront leur éléments fouteurs de merde chez nous en Algérie au sein même de la population de ces régions du sud .
    Sont des marocains , maliens , et même Algériens qui exécutent les ordres de missions ,de manière méthodique sur le terrain en suivant chronologiquement les effets des mises aux points concocter par ces occidentaux.
    Ayant pour but de propager ces manifestations .
    Un travail de terrain est en place pour extirper le mal a la racine .
    Les taupes sont sous terre et creusent observent et vont aux rapports ……
    Le reste demeurera dans le mystère , l’ultra secret , l’action vite et fort l’effet de surprise et la patiente est une vertu.
    Quand à ceux qui ont créer les problèmes de leur mains les enlèveront les supprimeront avec leur dents.
    Pour conclure ; l’argent à profusion et utiliser comme turbo moteur par les pingouins et occidentaux pour faire bouger tout ces nuls opportunistes qui n’ont pas connu la décennies noir car si loin de l’action tumultueuse pendant ces 10 longues années noir sombre.

    Anonyme
    4 octobre 2013 - 15 h 36 min

    Dites moi dans quel pays dans
    Dites moi dans quel pays dans lequel il n’y a pas de révoltes, de manifestations, tous les pays sont touchées par ce phénomène y compris en Occident. Un pays dans lequel il n’y a pas de mouvement c’est que le peuple est mort vivant. Le problème en Algérie ne sont ni ethnique, ni de terrorisme bien maitrisé, ni les révoltes notre pays est en proie aux révoltes depuis toujours, c’est tout à fait normal quand on est dirigé par des incompétents illégitimes. Le peuple algérien a le droit de se révolter, mais attention révoltes ne veut pas dire une révolte à la lybienne, à la tunisienne, à l’Egptienne, des révoltes télécommandées d’ailleurs, on pourrait en dire autant de l’Algérie, mais le peuple algérien n’est pas prêt à sacrifier le pays qu’il a libérer pour le livrer aux prédateurs occidentaux impérialistes, voilà la différence. Le Sud algérien est sous peuplé, la population est concentré au Nord du pays, il n’y a pas d’inquiétude pour notre Sud.

    BISKRA
    4 octobre 2013 - 13 h 04 min

    Que Dieu protège nos
    Que Dieu protège nos patriotes pour rester unis contre les mains étrangères.
    Il faut toujours chercher à qui profite le crime pour la déstabilisation et la régionalisation de notre territoire. Regarder ce qui s’est passé au Soudan. Maintenant, il y’a un soudan du Nord et un autre du sud. Le Sud Soudan est contrôlé par les sionistes et d’Israël. La géopolitique est très difficile à comprendre, c’est comme le cancer.
    Merci de ne pas blâmer les autorités même s’il reste toujours responsable. L’intérêt général doit primer sur l’intérêt individuel.

    Anonyme
    4 octobre 2013 - 9 h 10 min

    Tous ces conflits sont nés de
    Tous ces conflits sont nés de l’injustice et des manipulations de tous bords initiés par des clans du pouvoirs ou favorisés par la déliquescence des institutions enfantées par ce même pouvoir.
    Cette situation est dangereuse, car l’injustice, la hogra appelle à la révolte et tant que nos gouvernants ne prennent pas la mesure ce ces dérapages et n’y mettent pas un terme et oeuvre à unir le peuple et développer la citoyenneté, l’Algerie sera en danger.
    Il y a qu’à voir les basses manoeuvres du ministère de l’enseignement supérieur et rectorat de l’université de Batna qui bloque la création du département Amazigh pour comprendre que les faussaires de l’histoire et les colons sont toujours parmi nous et se comportent comme les colons partisans de l’Algérie française et n’ont pas appris les leçons de l’histoire.

    Dahman
    4 octobre 2013 - 1 h 47 min

    il ne faut pas être
    il ne faut pas être paranoïaque, et crier au loup à n’importe quelle échauffourée….bien entendu ce qui se passe dans le sud est préoccupant vu ce qui se passe au Mali et en Libye, mais de là à imaginer le pire, il y a une autre réalité……Ceci dit, il faut toujours avoir à l’esprit que les ennemis de l’Algérie, qui dans leur impuissance et leur frustrations rêvent de dépecer et diviser El Djazaïr, feront tout pour gonfler médiatiquement, le moindre pétard mouillé qui explose au sud algérien et en faire une bombe atomique….donc il ne faut pas lire la « vérité des choses » à travers les yeux de nos ennemis.

    qu'importe
    4 octobre 2013 - 1 h 39 min

    Pour que dans un pays il n’y
    Pour que dans un pays il n’y ai ni contestations ni grèves ni changement ni émeutes ni luttes de classes il suffit de neutraliser ce pays ,le rendre inerte incolore inodore et sans saveur et empêcher sa population de croitre .A la libération nous étions à peine 8,5 millions d’habitants aujourd’hui 38 millions sans compter l’immigration . les génération qui se succèdent pensent différemment et veulent vivre différemment . vous ne voulez pas de problèmes alors vous devrez lobotomiser toute la population , vous ne voulez pas de conflits alors vous devrez empêcher le développements et la croissance du pays parce que cela entrainent des réajustements fréquents qui s’ils sont bridés finissent par se régularisés violemment .un peuple une société ne sont pas figés et évoluent .je pense que la guerre d’abord psychologique (médiatique)que nous livrent les occidentaux et leurs alliés les féodaux arabo-musulmans a finit par vous convaincre que l’algérie aussi connait un début de printemps (hiver) arabe !Lorsque vous serez convaincu de cela vous appellerez à la répression,nos ennemis auront réussi leur plan ourdi depuis longtemps déjà. Oui nous avons besoin d’un état puissant qui protège à l’intérieur et à l’extérieur la population , pas pour la réprimé .

    Anonyme
    3 octobre 2013 - 23 h 43 min

    Allah Yostor! je viens de
    Allah Yostor! je viens de lire un article sur les activités de l’ambassadeur de France en Algérie! Très très très « actif » le gars!!! ça me rappelle Mr Bageolet!!! devenu entre temps Patron de la DGSE!!!!!! vigilance!!!!!

    mohamed
    3 octobre 2013 - 21 h 11 min

    Que savez-vous du Sud et des
    Que savez-vous du Sud et des gens du Sud ? En lisant votre article, j’ai eu la nette impression que vos connaissances sur cette région dont la superficie est trois fois supérieure à celle de la France sont superficielles. J’aurais pu citer un autre pays, mais j’ai sciemment pris la France comme exemple parce que la plupart de nos journalistes francophones et francophiles la considèrent comme une référence dans tous les domaines, même s’ils s’en défendent. En vous lisant, je n’ai pas pu m’empêcher de détecter cette pointe d’exotisme que l’on relève chez tous ceux qui regardent le Sud sous l’angle folklorique. Vous évoquez le terrorisme, Tiguentourine, Al Qaïda, la multiplication des conflits interethniques, les Mozabites et la communauté arabe de Ghardaïa sans prendre la peine d’aller au fond des choses. Votre manière de voir est simpliste et dangereuse ! Les populations du Sud ont existé avant le pétrole et le gaz, et elles continueront à exister après le tarissement de ces deux matières. Les communautés mozabite et chaâmbas sont certes ancrées dans la vallée du M’zab et de Metlili, mais vous semblez ignorer qu’elles existent aussi un peu partout à El Ménéa, à Adrar, à Ouargla, à Illizi et à Touggourt pour ne citer que ces villes. Le conflit dont vous parlez n’oppose pas systématiquement ces deux entités l’une à l’autre, mais il est le fait d’une minorité de provocateurs manipulés par les mêmes milieux affairistes dont les méfaits sont signalés à Oran, Alger ou Constantine. Contrairement à ce qu’avancent certains de vos confrères, il n’a jamais été question de conflit entre Ibadites et Malékites. C’est archi-faux. On a bien essayé de donner à ce conflit une connotation religieuse, mais la tentative a lamentablement échoué grâce à l’esprit de tolérance prévalant au sein des deux communautés. Vous êtes journaliste. Offrez-vous un long séjour au Sud. Visitez Laghouat, Biskra, Timimoun et Reggane. Discutez avec les gens ; parlez avec les autochtones et les autres algériens qui vivent là-bas. Ecoutez tout le monde, et vous allez constater que les gens sont confrontés aux mêmes problèmes dénoncées par les populations du nord.

    Hocine
    3 octobre 2013 - 18 h 07 min

    Mr Haddou a souligné le
    Mr Haddou a souligné le déphasage et la déconnexion avec la réalité. Malheureusement c’est une analyse profonde et o combien Juste. Pendant que certains vautours se partager la rente, en continuant à prendre la population pour naïve. D’autres sont déjà en action depuis un certain temps… (je ne continuerais pas mon résumé)

    00213
    3 octobre 2013 - 17 h 41 min

    Le résultat quand on gère un
    Le résultat quand on gère un pays comme une épicerie de quartier.
    .
    Quel potentiel peut on sortir d’une succession de gouvernements qui pensent plus aux études européennes de leurs enfants, que de celles de nos petits sahariens.
    D’ailleurs ce n’est pas le sud qui est sous-estimé mais c’est toute l’algerie qui n’est pas du tout estimé.
    .
    Il faut cependant noter qu’on commence à observer quelques caravanes médicales, des plans économiques spécifiques à nos concitoyens du sud, ou encore des campagnes de formation qui attrait à cet environnement.
    Il faut donc accentué ces démarches !
    .
    Pour ce qui est des émeutes et autres conflits :
    Je dirais que si l’algerie se qualifie à la coupe du monde, on aura 45 millions de sélectionneurs et aucun électeurs.
    Quel est le plus important pour un algérien ?
    – L’élection du représentant au sommet des institutions qui dirigera notre nation selon un agenda établi sur la base d’une nouvelle orientation politique qui sera stratégiquement cruciale pour le développement économique du plus grand pays d’Afrique.
    – Ou bien un quart de finale ?
    One two three, on connait la réponse…

    Safiya
    3 octobre 2013 - 15 h 31 min

    En effet, on ne peut qu’être
    En effet, on ne peut qu’être inquiet face à ces « discordes ethniques » pour peu que l’on soit au courant des GMO et autres MENA.

    Ne pas y mettre un terme au plus vite c’est participer à ce que la mayonnaise prenne et à terme à la dislocation du pays !

    Les exemples sont nombreux et pour rester dans le Continent, je n’en citerais que deux : le Soudan et la Libye !

    Anonymmomo
    3 octobre 2013 - 15 h 31 min

    Le nord de l’Algérie n’est
    Le nord de l’Algérie n’est pas en reste.
    L’université de Batna en proie aux conflits régionalistes

    (…)

    mohamed
    3 octobre 2013 - 14 h 45 min

    Enfin quelqu un qui s
    Enfin quelqu un qui s interesse au futur du sud considere comme la mere nourriciere de l algerie, Connaissez vous un diplomate ou un ministre Tergui?
    50ans apres l independance nous les relegons au folklore algerien , alors qu ils sont l essence meme de la civilisation almoravide , nos ancetres les sanhadja, ces hommes bleus s ils se separent de leurs freres du nord on sera decapité , nous involuons vers le regionalisme, le retour des zianides , des sanhadja , des zouaoua des djraoua , nos martyres se retournent dans leur tombe, quand on pense que notre grande revolution nous a unifiée pour y revenir 50ans apres , honte à ceux qui sont senses preserver notre unité et gloire à nos martyres le nord est au sud , ce qu est la nuit est au jour.

    le ratel
    3 octobre 2013 - 13 h 54 min

    ceux sont là les
    ceux sont là les répercussions des conflits politiques entre les deux clans belligérants qui se disputent le pouvoir et les richesses du pays , le peuple n’est nullement concerné il est utilisé sans qu’il le sache .

    Brahim Haddou
    3 octobre 2013 - 13 h 15 min

    analyse complètement à côté
    analyse complètement à côté de la plaque et en déphasage avec la réalité. vous confondez impression personnelle et réalité du terrain. au contraire monsieur amine saddek, c’est vous qui sous-estimez la conscience de l’état sur la situation et sa capacité à y faire face. vous êtes déconnectés de la réalité, tant votre analyse est erronée. qu’on ne pense surtout pas, que je veuille acculer l’auteur du texte, car ce n’est pas le cas, je ne fais que relever des éléments qui sont à ma connaissance incorrecte. précédemment, dans un article que monsieur saddek avait rédigé en avril dernier, je me souviens vous à avoir déjà signifié que s’il y’avait des reproches à faire, faites les aux nageurs en aux troubles que vous épargnez de critiques, au lieu de verser vos rétiences inadéquates sur le gouvernement qui s’est toujours attelé à maîtriser les situations. alors monsieur saddek, vous devez réviser vos appréciations des situations, car elles sont personnelles.
    – les incursions terroristes sont systématiquement mis en échec par tous les corps de sécurité confondus et cela tout le monde le sait, il faut être de mauvaise foi ou être déconnectée de la réalité, pour parler d’incapacité des institutions concernées à faire face aux menaces, alors que le monde entier veut « louer » nos savoirs-faires dans la lutte contre les phénomènes subversives. ce n’est pas pour rien que l’algérie est une puissance régionale, qu’elle est la plus chevronnée au monde dans la lutte antiterroriste, statuts nullement usurpées. alors monsieur saddek, gardez vous d’émettre des rétiences, car il n’y a pas lieu d’en faire.

    – les affrontements interethniques sont l’oeuvre des éternels adeptes du chaos qui ne désespérent pas d’agiter la fitna dans notre pays, voulant surfer sur le vide sécuritaire qui prévaut chez nos voisins maliens.
    mais les gendarmes algériens ont rapidement dénoués la situation.

    -émeutes, manifs de chomeurs: vous n’allez pas encore nous bassiner avec ces actes de dégénérés. on vous a pourtant maintes fois expliqués que ce n’est pas le gouvernement qui est à blâmer ,que ces « mouvements » se poursuivaient, mais les charlatans qui ne voient que le verre à moitié plein, veulent faire croire qu’il n’y a eu aucunes avancées aux doléances des gens, dans le but d’exploiter les démarches à des fins chaotiques. et ne vous en déplaise, dans le contexte actuel qui prévaut dans la région, les « mouvements de contestation » n’ont aucunes légitimité, elles ne sont que l’oeuvre de charlatans. les autorités avaient d’emblée proposés des emplois à des jeunes qu’ils ont refusés sans raison valable. et cela parce qu’ils sont sur l’emprise des félons qui veulent les pousser à se maintenir dans la colère dans le but de semer le chaos dans le pays. la majorité de l’opinion publique désapprouve les émeutes. alors pour l’amour du ciel monsieur saddek, conformez vous à la doxa nationale au lieu d’apporter votre caution à des actes de (…) vous n’avez pas le droit.

    il faut arrêter de croire que le sud est marginalisé, car ce n’est pas le cas. bcp de projets sont prévus pour les villes de la région, sur le plan, social, économique, éducative, touristique etc. « Les affrontements enregistrés il y a trois jours dans la wilaya de Ghardaïa entre les communautés arabe et mozabite sont les derniers d’une longue liste d’événements de ce type qui, visiblement, ne sont pas près de s’estomper ». vous voulez inciter au pessimisme et au manque de confiance? qu’est ce qui vous fait dire que cela ne va pas s’arrêter? il n’y a que vous ici qui émettez des critiques à torts contre les institutions sécuritaires. alors revoyez vos appréciations qui ne reflètent pas la physionomie du terrain . « Ce qui s’est passé en août dernier a démontré que, finalement, tout ne tiendrait qu’à un fil en l’absence d’un Etat fort et juste. Près d’une trentaine de morts dans des heurts d’une rare violence, ce qui a conduit encore une fois nos autorités à tenter d’éteindre le feu, trop tard. Le danger pour la sécurité du pays couve et on aura tort de ne pas prendre la situation au sérieux » – non mais de qui vous moquez? vous insultez l’intelligence de la population? la prétendue faiblesse de l’état et son absence de justice, ne relève que d’une vue de votre imagination. à lire cela, on dirait que l’algérie c’est le yémen , la somalie et la libye, où l’état n’existe plus et qu’il n’y a personne pour mettre un terme à l’enfer. sauf qu’en algérie c’est loin d’être l’enfer. allons monsieur saddek, ressaisisez vous. l’efficacité sur le terrain de tous les corps confondus, les tentatives d’introduction de contrebande, déjoués chaque jour et qui finalement n’est plus heureusement, qu’une simple formalité pour les autorités, prouvent que les situations sont prises au sérieux, que l’état est conscient que les ennemis jouent la carte des fléaux pour attenter à notre intégrité. –  » L’absence d’une plus grande attention de l’Etat central pour les populations de cette région pourrait ouvrir la voie à toutes les incertitudes. » complétement à côté de la plaqué. comme je l’ai expliqué plus haut, ce sont fossoyeurs régionalistes qui veulent faire croire à ce sentiment là pour attirer des gens à leur cause afin de mettre à éxecution leur oeuvre dangereuses. quand à l’attentat d’in amenas, les leçons ont étés retenues, le dispositif revu par l’algérie est désormais bcp plus renforcé, les failles ont étés comblées. de l’avis unanime des experts, il est impossible au vu de l’étendu du territoire sud, d’observer une surveillance sur tout le lieu concerné, ce qui explique pourquoi les terroristes sont parvenus à arriver jusqu’au site gazier. cela n’a rien à voir avec une prétendue inconscience et passivité des autorités.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.