Ramtane Lamamra explique les raisons de sa tournée en Afrique

Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a indiqué, aujourd’hui jeudi à Nouakchott, que sa tournée entamée à partir de Mauritanie intervenait conformément à l’intérêt particulier que l’Algérie accorde aux pays voisins, notamment les pays du champ avec lesquels l'Algérie a des intérêts stratégiques et travaille conjointement dans le cadre de la lutte antiterroriste et contre le crime organisé transfrontalier. Dans une déclaration à la presse en marge de la tournée qu'il a entamée à partir de Mauritanie, M. Lamamra a souligné que «des développements positifs ont été enregistrés après la libération du Nord malien qui était dominé par les groupes terroristes, mais le danger subsiste dans la région». «Nous sommes à pied d'œuvre pour l'élaboration d'une approche stratégique adaptée à la conjoncture à venir et nous menons, à cet effet, des consultations avec les dirigeants de ces pays», a poursuivi le ministre. «L'Algérie partage ses idées avec ses frères en Mauritanie, au Mali et au Niger», a-t-il ajouté, précisant, dans un langage diplomatique et sans donner plus de détails sur cette «approche stratégique», que la première étape de ces consultations avait été enclenchée en Mauritanie, «pays avec lequel nous sommes unis par des relations solides et exceptionnelles marquées par la convergence de vues et une vision prospective commune de l'action collégiale dans notre région». M. Lamamra a formé le vœu de «voir cette tournée couronnée d'idées et d'approches à même d'impulser notre action commune pour mieux consacrer paix, stabilité et bien-être dans la région».
Sarah L./Agence

Comment (6)

    Anonyme
    27 octobre 2013 - 8 h 59 min

    Une très bonne communication,
    Une très bonne communication, une stratégie qui semble efficace. Mais tout dépend du cadre dans lequel tout cela s’inscrit.

    RAIS
    26 octobre 2013 - 15 h 57 min

    Khelouna menhoum, Boumédiène
    Khelouna menhoum, Boumédiène les a nourris et ils nous ont touRné le dos avec chadli.LAMAMRA votre dimension va rester locale et régionale en se confinent en afrique.Soyez plus présent sur le domaine internationale comme votre prédecesseur et laissez l’afrique à votre second.

    AL
    25 octobre 2013 - 20 h 42 min

    ce Diplomate professionnel et
    ce Diplomate professionnel et surtout compétent assurant effectivement sa charge au lieu de faire de la figuration à fait retrouver sa vitalité à la diplomatie de notre pays dont le profil était bien bas d’aprés ce que l’on peut lire dans la presse et cela ne peut que être apprécié même par le plus simple citoyen !

    Alilou
    25 octobre 2013 - 8 h 52 min

    Non, il n’est jamais trop
    Non, il n’est jamais trop tard pour bien faire !

    M. Lamamra est certainement aussi convaincu de cela. Si on le laisse travailler et si pour des considérations égocentriques, Bouteflika et ses sbires n’entravent pas ses activités, il réveillera notre Dipolmatie du sommeil profond où Bouteflika et ses ministres et ministres délégués successifs des ae l’ont plongée depuis 1999.

    Mais l’annonce par Messahel d’une conférence de presse mensuelle avec M. Lamamra est inquiétante car elle signifie qu’il a été chargé de marquer Si Ramtane et de le gêner dans son boulot.

    Anonymedjamal
    25 octobre 2013 - 7 h 34 min

    non et non! la vision des
    non et non! la vision des relations exterieures de l ‘Algerie n ‘a pas changé.Elle reste toujours politique!Le monde a changé, les visions sont d abord économiques. (…) Nous ne sortirons pas de sitôt de la vision post- révolutionnaire, largement dépassée par la réalité mondiale.Prenons exemple sur le Viet-Nam, après deux guerres terribles, destructrices contre deux puissances, ce pays a définitivement tourné la page pour ne se consacrer qu’au developpemt et au commerce dans son sens originel.

    Anonyme
    24 octobre 2013 - 21 h 41 min

    Nous constatons une
    Nous constatons une différence notable de notre diplomatie actuelle comparativement celle sous le (…) Medelci qui a humilié l’Algérie par son incompétence. Lamamra bien que nommé tardivement c’est à dire la fin (…) in chaalah, c’est le souhait des 90% d’algériens qui n’ont pas voté pour Boutelika, s’active dans les pays voisins (Mali, Niger, Mauritanie, Burkina Fasso entre autres) c’est signe d’une bonne santé de la diplomatie algérienne, mais trop tard après 15 ans de système (…)

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