Les attaques de Saïdani contre le DRS redoublent de férocité : panique chez les partisans du 4e mandat ?

Arrivé par un coup de force au FLN, Amar Saïdani poursuit sa campagne de dénigrement contre le Département du renseignement et de la Sécurité (DRS). Aujourd’hui encore, et à travers toujours le même média électronique, ce chef contesté de l’ex-parti unique s’attaque violemment au premier responsable de ce département, en l’occurrence le général de corps d'armée Mohamed Mediene dit Toufik, qu’il cite nommément cette fois-ci. Dans un entretien commandité, Saïdani porte des accusations et des jugements graves dont des sources informées suspectent qu’elles lui aient été «soufflées à l’oreille». Cette nouvelle salve bien dosée contre le DRS, et particulièrement son chef, reflète un état de panique chez son auteur et chez les partisans du 4e mandat, qui ont construit leur avenir politique sur le maintien du président sortant Abdelaziz Bouteflika à la tête du pays. Amar Saïdani sait bien que le DRS a des piles de dossiers de corruption et d’affaires de trafic sur lui qui le mèneraient, sans interférence aucune dans le travail de la justice, droit en prison. Il sait également qu’un échec de son forcing pour imposer un 4e mandat pour lequel le concerné lui-même ne s’est pas prononcé sonnerait la fin de l’état de grâce dont il bénéficie depuis fort longtemps. Sans mandat électif, Amar Saïdani joue ainsi sa survie en politique et à la tête du FLN, car s’il a réussi à se maintenir au poste depuis septembre dernier, c’est parce qu’il a pu faire croire à certains qu’il était «l’homme du Président». Face à l’élargissement de la contestation interne avec les mouhafedhs qui se liguent l’un après l’autre contre lui, Amar Saïdani sait qu’il ne pourra pas tenir plus longtemps sans un quatrième mandat qu’il veut arracher par tous les moyens.
Hani Abdi

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