Mouloud Hamrouche ne se présentera pas à l’élection présidentielle d’avril prochain

Algeriepatriotique a appris de sources sûres que l’ancien chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche, ne se présentera pas à l’élection présidentielle d’avril prochain. Mouloud Hamrouche, qui devra animer une conférence de presse ce jeudi après-midi à Alger, n’annoncera pas, contrairement à ce qu’attendent les médias, sa candidature à cette échéance qui fait couler beaucoup d’encre et fait craindre une fraude massive en faveur du président sortant, Abdelaziz Bouteflika. En rendant publique une déclaration dans laquelle il a relevé les périls auxquels est confronté le pays et tenu des propos dithyrambiques à l’égard de l’institution militaire, Mouloud Hamrouche avait donné l’impression de vouloir entrer en lice. Sa conférence de presse, prévue pour ce jeudi, a achevé de convaincre les observateurs de la scène politique nationale de sa volonté de prendre part à l’élection d’avril, à laquelle a décidé de participer l’autre ancien chef de gouvernement, Ali Benflis, qui ne semble pas, jusqu’à présent, avoir été dissuadé par la candidature surprise d’Abdelaziz Bouteflika. Des sources crédibles avaient indiqué à Algeriepatriotique que Benflis aurait affirmé avoir pris la décision de se retirer de la course si Bouteflika briguait un quatrième mandat. Le passage en force du clan présidentiel, qui veut coûte que coûte imposer au pays un président impotent, semble ne rencontrer aucune résistance sérieuse, hormis celle de Benflis qui croit en ses chances de pouvoir rivaliser avec son ancien adversaire en 2004. La conférence de presse de Mouloud Hamrouche n’apportera rien de nouveau. Il ne fera que répéter de vive voix ce qu’il a écrit dans sa déclaration largement reprise par la presse, mais dont le contenu était inintelligible. Au rythme où vont les choses, rien n’arrêtera la machine électorale mise en place par Bouteflika et ses partisans. En l’absence de rivaux de taille, l’élection d’avril prochain, qui risque d’enregistrer un taux d’abstention record, au vu des réactions négatives de la société civile depuis l’annonce de la persistance du chef de l’Etat à rempiler malgré son mauvais état de santé, ne sera qu’une formalité pour consacrer le régime ultra-présidentiel et oligarchique instauré par Abdelaziz Bouteflika depuis son avènement au pouvoir en 1999.
M. Aït Amara

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