A l’approche de l’élection présidentielle : les services de sécurité en état d’alerte maximale

Les services de sécurité, tous corps confondus, sont mis en état d’alerte en prévision de l’élection présidentielle du 17 avril. Des instructions formelles et vigoureuses ont été données pour surveiller de très près tout ce qui se passe sur le terrain dans les villes, a-t-on appris de sources sûres. Des consignes ont été également données pour procéder au contrôle systématique des mouvements de population entre villes et villages et entre wilayas. Les policiers sont chargés de surveiller les quartiers et d’effectuer des contrôles inopinés des populations et des automobilistes. Les services de sécurité ont déjà multiplié les points de contrôle dans les villes et sur les principaux axes routiers menant vers la capitale. Des brigades mobilisées sont également sur le qui-vive pour parer à tout mouvement de protestation et à toute forme de contestation populaire. Cet état d’alerte s’explique par le climat tendu dans lequel s’est déroulée la campagne électorale. Il faut dire que la tension monte au fur et à mesure que le jour fatidique approche. L’affrontement par médias interposés entre le clan présidentiel et le camp du candidat Ali Benflis donne un avant-goût de ce que serait le jour du vote. Surtout que les représentants de Bouteflika multiplient les accusations contre l’entourage d’Ali Benflis. Des accusations couplées à des menaces qui ne conjecturent rien de bon pour le pays. Le dispositif de sécurité est aussi mis en place pour faire face à toute protestation contre une éventuelle fraude électorale. Le candidat Ali Benflis, qui dit avoir mobilisé une «armée» de militants pour surveiller les bureaux de vote, a, à plusieurs reprises, affirmé qu’il ne se tairait pas en cas de fraude. La tension est vive entre les deux camps et fait craindre des débordements.
Sonia B.

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