Investissement en Méditerranée : le rôle des diasporas en débat

Une réunion de haut niveau sera organisée au mois de juin prochain en France autour du rôle que peuvent jouer les diasporas méditerranéennes, dont la communauté algérienne, dans l’amorce de l’investissement et de l’entreprenariat dans le pays d’origine. L’évènement sera centré sur les diasporas du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie) et d’une partie du Mashreq (Egypte, Jordanie, Liban, Palestine), tout en abordant des expériences menées dans d’autres pays. Il rassemblera une quarantaine de participants européens et méditerranéens : parlementaires et responsables gouvernementaux, opérateurs et experts, membres d’agences d’investissements, bailleurs internationaux, etc. ainsi que des acteurs clefs des diasporas (entrepreneurs, réseaux et associations). Organisée par Anima Investment Network et l’Agence pour l’entreprenariat en Méditerranée (ACIM), la rencontre aura lieu les 24 et 25 juin 2014 à Marseille et portera, selon les organisateurs, essentiellement sur «La valorisation du potentiel et du rôle de ces diasporas, l’investissement productif, l’entrepreneuriat et les transferts de compétences». La réunion permettra de «mener une réflexion de fond sur la contribution des diasporas au développement économique de leur pays d’origine et de contribuer à un engagement des institutions nationales pour le soutien de l’entrepreneuriat des diasporas». Les présentations et débats de cette rencontre internationale permettront, ajoutent les organisateurs, l’échange de «points de vue croisés et transversaux, dans un objectif d’échanges d’expériences et de bonnes pratiques afin de faire émerger une vision nouvelle et partagée sur les diasporas, d’identifier des perspectives et solutions innovantes, de progresser sur les obstacles à lever et les stratégies à mettre en œuvre». Anima et ACIM souhaitent, par ailleurs, que cette rencontre permette de «dégager et formuler des recommandations opérationnelles à l’attention des décideurs politiques et économiques afin que les pays concernés puissent mieux percevoir et soutenir les diasporas comme des ponts, des passerelles d’opportunités et de développement économiques en Méditerranée et mettent en œuvre pour ce faire des stratégies et politiques adaptées et attractives».
Meriem Sassi
 

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