Appel à une pétition nationale

Considérant le simulacre des élections du 17 avril 2014 comme étant un complot planifié contre les aspirations du peuple et qui est perçu par l'écrasante majorité comme une agression perpétrée contre la volonté populaire d'aller vers un changement radical. Devant les preuves désormais établies que l'Etat a violé ses propres lois et méprise son propre peuple en lui imposant par la force une fraction de «président» dans une pseudo-élection qui s'apparente à une course de canassons avec, en guise de prime, un classement et un quota de voix à la ligne d'arrivée. N'étant pas convaincu par les personnalités, et pas des moindres, qui malgré les prises de positions fermes de chacune dénonçant ce «coup d'Etat électoral», et croyant apparemment au père Noël, prônent encore des solutions politiques pour combattre ce régime de pillards, qui a pris l'Algérie entière et son peuple en otage tout en agitant une démocratie virtuelle. Vu que ce néo-colonialisme, car c'en est un jusqu'à preuve du contraire, ne sera nullement inquiété par les formes de lutte classiques de l'opposition : les expériences des uns et des autres l'ont démontré sur le terrain en se soldant par des échecs successifs depuis 1962 à ce jour, les acquis étant vraiment maigres devant les sacrifices et le lourd tribut supportés uniquement par le peuple. Le monde entier nous regardant en cette période cruciale s'agissant du destin de la nation algérienne, l'Histoire ne sera pas indulgente si nous baissons nos têtes en «préférant la tranquillité honteuse pour nos femmes et nos enfants» (dixit Emir Abdelkader). Nous sommes en 2014, 60 ans nous séparent d'une date historique : 1954, où des hommes courageux et déterminés se sont levés pour libérer notre pays au prix du sacrifice suprême en tombant au champ d'honneur. Soyons leurs dignes successeurs et relevons nos têtes en choisissant la résistance pour s'acquitter de notre dette envers le sacrifice de tous les martyrs pour qu'il ne soit pas vain et pour qu'enfin, ils puissent reposer en paix. Commençons d'abord par discréditer ce régime qui a instauré à tous les niveaux une corruption à grande échelle comme mode de gouvernance, en lui signifiant le retrait non négociable de notre confiance en initiant une pétition à caractère national, et ce, à travers toutes les commune ; les personnalités et les partis qui s'inscrivent dans ce projet dit de troisième voie sont les mieux placés, tant sur l'échiquier national que sur le terrain, pour le mener et le réussir.
Toute action en vase clos étant d'avance vouée à l'échec, il y a lieu de porter d'ores et déjà cette initiative citoyenne sous d'autres cieux et de défendre sa légitimité auprès des instances influentes de ce monde pour faire pression sur le pouvoir en place en ignorant dans un premier temps cette supercherie et en l'isolant dans un deuxième temps en engageant des mesures dissuasives ciblées.
La révolution populaire en marche. Ainsi soit-il.
Nasser Anki el-Aouzellagui
 

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