Toute chose a un prix

Par Karim Bouali – Il est valablement permis de considérer que les gestes de générosité du président Bouteflika, qui se prolongent dans le temps, sont un sédatif puissant à la conscience démocratique des pays dits du monde libre. A la veille de l’entrée dans le quatrième âge de la gouvernance de la République algérienne, qui se veut aujourd’hui tournée vers le développement économique, il est utile de faire quelques rétrospectives pour comprendre quelle place occupe aujourd’hui l’Algérie aux yeux des grandes puissances de ce monde. Beaucoup de nos compatriotes estiment que l’Algérie, malgré le discours officiel, n’est qu’une simple proie qui sert de source de revenus plus ou moins constante pour les intérêts étrangers. C’est ce même constat qui fait dire à certains analystes que le silence assourdissant des nations dites démocratiques face à la situation actuelle de l’Algérie n’est finalement qu’une volonté de maintenir le statu quo sur les accords économiques très favorables à ces pays. A leur décharge, les Occidentaux ne peuvent pas concevoir l’arrivée au pouvoir en Algérie d’une classe politique réformatrice qui serait tentée de remettre en cause tous ces accords nuisibles à notre économie et faire tarir une source colossale de revenus. Car il faut le savoir, tous ces accords sont juridiquement contestables et ils peuvent être suspendus, voire même remis en question purement et simplement. Bien qu’il soit toujours difficile de se hasarder dans des estimations, plusieurs sources corroboreraient le fait que le total des accords économiques, fiscaux et d’investissements coûterait chaque année l’équivalent de la moitié des recettes pétrolières générées au profit de l’Etat algérien. Toute chose a un prix, disent certains.
K. B.

Comment (11)

    Anonyme
    3 mai 2014 - 21 h 54 min

    Saddam , Benali, Kaddafi ,
    Saddam , Benali, Kaddafi , Moubarak…il y’a forcémment une suite

    Sindbad
    3 mai 2014 - 21 h 28 min

    Ne rendons pas responsables
    Ne rendons pas responsables les autres nations de leur silence.
    Le gouvernement algérien gère le pays sans logique étatique sans prendre en compte les intérêts supérieurs de la nation. Si le moindre des pays émet la moindre réserve quand à l’absence de démocratie en Algérie ou autre. Le gouvernement sanctionnera le pays en question par abandon ou rupture des contrats en cours de signatures et création de difficultés administratives nouvelles sur ce qui a cours. Ces pays voient leurs entreprises sanctionnées pour des faits qui ne relèvent pas de leur ressort.
    Ils sont donc tributaires du bon vouloir du pouvoir en place. Ils auraient pourtant tout intérêt à ce que la démocratie s’instaure chez nous, les relations seraient plus saines et ce serait vraiment le jeu de la concurrence. Pourquoi des pays avec qui nous aurions tout intérêt à être en très bons termes, sont mis à l’écart sous des prétextes fallacieux, politiciens et non politiques ? Ils servent de soupape de sécurité, chaque fois que cela commence en chauffer à l’intérieur, on les accuse de tous les maux. Alors que nos intérêts sont de travailler avant tout avec eux, les pseudos ennemis de l’Algérie sont dans l’ordre le Maroc (du fait du Sahara Occidental et de la jalousie) et la France le meilleur bouc émissaire du pouvoir algérien, pour galvaniser les foules… et un troisième larron l’Egypte (pour des raisons d’égo stupides). Alors que nos dirigeants ont de très bonnes relations personnelles avec la France (les avoirs de nos dirigeants en France), politiquement ils font croire le contraire. Alors que pour le Maroc on pourrait apprendre avec eux la gestion touristique et l’agriculture et la France le simple fait qu’une très forte communauté vive en France fait que ce doit être un partenaire privilégié, dans un intérêt réciproque. Mais nos dirigeants continuerons à nous faire croire que nous avons des ennemis alors que notre seul problème est l’inadéquation de nos dirigeants.

    mellah hocine
    3 mai 2014 - 21 h 15 min

    L’Algérie se dirige vers une
    L’Algérie se dirige vers une crise budgétaire d’une magnitude et d’une gravité dont le peuple n’ai jamais vu pareille.
    Le pétrole, le gaz naturel et les produits pétroliers représentent 98% des exportations de l’Algérie. Les hydrocarbures ont longtemps été l’épine dorsale de l’économie Algérienne, et en 2013, le pétrole et le gaz naturel représentaient environ 80% des recettes budgétaires et 48% du PIB.
    Si l’Algérie ne diversifierait pas son économie d’une manière très brutale et rapide dans les 10 à 15 prochaines années, le pays se dirigera littéralement vers des troubles sociaux gigantesques et le collapse total du système politque.
    Pouquoi?
    C’est tres simple: Les USA commencent déjà a diminuer drastiquement leur importations de gaz naturel (les USA seront totalement indépendant en gaz naturel en 2020), et pour ce qui est du pétrole, ils seront independent des importations, et même exportateurs entre l’an 2025-30. Quand les USA entreront le marché du gaz naturel comme exportateur en 2020 (et par la suite, le marché du pétrole en 2035), les prix de ces 2 produits vont chuter et d’une maniere drastique. Non seulement le plus grand consommateur de pétrole au monde n’est plus un importateur de pétrole et de gaz naturel, mais il les exporte en plus. Cela représentera un choc énorme dans les marchés du gaz naturel et du pétrole.
    Certains économistes ont estimé un swing de $45 à $55 dans le prix du baril. Ceci veut dire une baisse drastique du PIB Algerien, une croissance économique negative, autrement dit une recession, et une baisse d’environs 60% des recettes budgétaires. C’est une catastrophe pour le pays. L’heure du réveil est pour l’Algérie est maintenant parce qu’il ne reste plus beaucoup de temps
    A tout casser, l’Algerie a une fenêtre d’opportunité de 10 à 15 annees au plus pour agir durant laquelle il faut mettre en place des réformes sérieuses et radicales du système économique entier, et il faut commencer dès maintenant. Si de sérieuses réformes ne sont pas engagées dans les 10-15 prochaines annees, l’avenir, pour l’Algérie, sera d’une laideur absolue.

    Nass!ma
    3 mai 2014 - 19 h 24 min

    qu’importe (non vérifié) | 3.
    qu’importe (non vérifié) | 3. mai 2014 – 14:06

    Cette même démocratie des occidentaux qui diminue la contribution des pays africains au commerce mondial.

    Nass!ma
    3 mai 2014 - 18 h 52 min

    Lemdigouti (non vérifié) | 3.
    Lemdigouti (non vérifié) | 3. mai 2014 – 11:41

    IL N’Y A QU’A CHANGER LES NOMS PAR CEUX DES NÔTRES….

    je ris comme une baleine en lisant votre commentaire lemdigouti ,désolée chers concitoyens , ce n´ est pas de ma faute wallah c´est lui le coupable Lemdigouti qui me fait rire ,wallah hem ibiki et hem idahak !surtout qu´il a bien choisi son pseudo « lemdigouti » pour faire ce genre de commentaire .444444 bézef

    Et moi je vous dis il faut garder l´espoir

    mellah hocine
    3 mai 2014 - 13 h 40 min

    C’est tres simple et complexe
    C’est tres simple et complexe à la fois:
    Les USA commencent déjà a diminuer drastiquement leur importations de gaz naturel (les USA seront totalement indépendant en gaz naturel en 2020), et pour ce qui est du pétrole, ils seront independent des importations, et même exportateurs entre l’an 2025-30.
    Quand les USA entreront le marché du gaz naturel comme exportateur en 2020 (et par la suite, le marché du pétrole en 2035), les prix de ces 2 produits vont chuter et d’une maniere drastique. Non seulement le plus grand consommateur de pétrole au monde n’est plus un importateur de pétrole et de gaz naturel, mais il les exporte en plus. Cela représentera un choc énorme dans les marchés du gaz naturel et du pétrole.
    Certains économistes ont estimé un swing de $45 à $55 dans le prix du baril. Ceci veut dire une baisse drastique du PIB Algerien, une croissance économique negative, autrement dit une recession, et une baisse d’environs 60% des recettes budgétaires. C’est une catastrophe pour le pays. L’heure du réveil est pour l’Algérie est maintenant parce qu’il ne reste plus beaucoup de temps.
    A tout casser, l’Algerie a une fenêtre d’opportunité de 10 à 15 annees au plus pour agir durant laquelle il faut mettre en place des réformes sérieuses et radicales du système économique entier, et il faut commencer dès maintenant. Si de sérieuses réformes ne sont pas engagées dans les 10-15 prochaines annees, l’avenir, pour l’Algérie, sera d’une laideur absolu.

    qu'importe
    3 mai 2014 - 13 h 06 min

    la démocratie et la liberté
    la démocratie et la liberté pour les occidentaux c ‘est leur façon d’exprimer leurs intérêts (fric ou militaire). S’ils sont satisfais vous êtes leur ami,leur allié ,civilisé ,démocrate ou ce qu’il vous plaira . Vous voulez porter atteinte à leurs intérêts alors vous êtes anti-démocrate , dictateur et ennemi , donc le pouvoir en Algérie et leur ami et démocratique ! Essayez de dégommer ce pouvoir et ils vous détruiront de leurs propres mains .Si vous ne piger pas ça ,dans 20 ans , vous vous interrogerez encore sur la pérennité de ce pouvoir qui en plus de cela à l’appui de la majorité ( sinon il ne serait plus d’actualité )de notre population .

    Anonyme
    3 mai 2014 - 11 h 58 min

    boutef ,megguedem,abbes ,et
    boutef ,megguedem,abbes ,et d’autres ?
    une caracteristique commune; laquelle ?
    IDHA LAME TASTAHI AF3ALE MA TACHA
    ceux qui sont tombés au champ d’honneur « voyaient » ce qu’il allait arriver au pays à l’independance ;
    on n’a les dirigeants qu’on merite ;

    Lemdigouti
    3 mai 2014 - 10 h 41 min

    Il n’y a qu’à voir l’histoire
    Il n’y a qu’à voir l’histoire récente par rapport au Gabon …pour tout comprendre.
    PAR EXEMPLE / une AFFAIRE FRANÇAISE.
    Le 3 septembre 2009, les résultats sont rendus publics : Ali Bongo Ondimba est officiellement élu président de la République avec 41,73 % des voix, face à Pierre Mamboundou (25,64 %) et André Mba Obame (25,33 %). Ces derniers contestent la légalité de la proclamation et la sincérité des résultats. Selon une rumeur persistante, Ali Bongo serait un enfant du Biafra adopté par Omar Bongo, ce que l’intéressé dément.
    Selon l’enquête révélée par la justice française sur les « biens mal acquis »21 il posséderait un appartement avenue Foch à Paris et deux Ferrari. En 2010, Ali Bongo a acquis l’Hôtel de Soyecourt pour 100 millions d’euros.
    Ali Bongo a été reçu à l’Élysée par le président français Nicolas Sarkozy, en juin 2008, à l’occasion du SIAE ; et il a reçu en mai 2009, lors de son hospitalisation à Neuilly-sur-Seine, le secrétaire général de l’Élysée Claude Guéant. Le 24 février 2010, Nicolas Sarkozy le décore Grand officier de la Légion d’honneur, en même temps que Rose Rogombé (grade de Commandeur).
    Robert Bourgi, conseiller de Nicolas Sarkozy pour les relations avec les pays africains a soutenu ouvertement Ali Bongo lors de la présidentielle de 2009 : « Au Gabon, la France n’a pas de candidat, mais le candidat de Robert Bourgi, c’est Ali Bongo. Or je suis un ami très écouté de Nicolas Sarkozy. De façon subliminale, l’électeur le comprendra25. »
    Il est également reçu par le président François Hollande le 5 juillet 2012.
    IL N’Y A QU’A CHANGER LES NOMS PAR CEUX DES NÔTRES….

    http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2540p036-037.xml0/-Alain-Joyandet-Claude-Gueant-Ali-Ben-Bongo-election-presidentielle-Presidentielle—une-affaire-francaise.html

    Abou Stroff
    3 mai 2014 - 9 h 32 min

    alors qu’au niveau des
    alors qu’au niveau des discours, les puissances impérialistes défendent, avec beaucoup de zèle, l’instauration de la « démocratie » partout dans le monde, ces puissances ont paradoxalement intérêt à ce (et oeuvrent pour) que les économies pourvoyeuses d’hydrocarbures soient dirigées par des dictatures serviles, malléables et corvéables au profit exclusif du capital mondial. en effet, les dictatures serviles sont, par nature, coupées des peuples qu’elles dominent et se mettent, pour pérenniser leur pouvoir, au service des puissances impérialistes. en se mettant au service des puissances impérialistes, les dictatures réduisent leurs économies à des ounboub de pétrole et de gaz sans robinet d’arrêt et leurs sociétés à d’immenses tubes digestifs ambulants pour le plus grand plaisir des capitalistes mondiaux. d’ailleurs, c’est parce que les puissances impérialistes ont besoin de dictatures qu’elles misent sur la vermine islamiste quand le pouvoir de la marabunta se met à fléchir (l’exemple de l’algérie du début des années 90 est, sur ce point, édifiant). moralité de l’histoire: les puissances impérialistes n’ont pas du tout intérêt à ce que la démocratie soit instaurée dans des formations sociales comme l’algérie. car, un pouvoir démocratique commencerait par prendre les mesures nécessaires à la métamorphose de l’économie de rente en économie de production. cette métamorphose ne sert évidemment ni les couches rentières (la marbunta) ni les puissances impérialistes. c’est d’ailleurs pour cela que notre bienaimé fakhamatouhou national, parrain du moment de la marbunta qui nous gouverne et la cour qui lui sert de serpillère sont les chouchous des puissances impérialistes

    Anonyme
    3 mai 2014 - 8 h 09 min

    Vous n’avez qu’a vous liberer
    Vous n’avez qu’a vous liberer ! S’il y avait la possibilite’ de punir (par les urnes biensur), les politiciens, ils ne dormiraient pas avant de signer des traite’s bidon !

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