Des acteurs de la société civile vont se rencontrer le 10 mai à Oran

Des organisations, des collectifs et des acteurs de la société civile vont se rencontrer le 10 mai prochain pour approfondir les discussions sur la fédération de l’ensemble des forces aspirant au changement démocratique. Dans un appel rendu public hier samedi, les organisateurs précisent que la rencontre en question se tiendra dans le siège à la fois de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) et du Syndicat national autonome des professionnels de l’administration publique (Snapap) à Oran. Le choix de cette wilaya va dans l’esprit, soulignent les organisateurs, des «décisions prises lors de la réunion qui s’est tenue le 26 avril dernier à la Maison des syndicats à Alger». Lors de cette réunion, il a été décidé d’engager un vaste travail de proximité en organisant des rencontres régionales avec des acteurs de la société civile. La réunion d’Oran, ouverte à tous les organisations et acteurs de la société civile, sera la première du genre depuis le conclave de la capitale. Elle a en effet pour but d’élargir l’espace citoyen auquel participent plusieurs instances de la société civile. Il s’agit de plusieurs syndicats autonomes (Snapap, SESS, Satef), des organisations de défense des droits de l’Homme (LADDH, SOS Disparus), la coordination des chômeurs (CNDDC), le Rassemblement action jeunesse (RAJ), le Syndicat national autonome des étudiants(SNAE), le mouvement Barakat et le mouvement Rafd. Les organisateurs expliquent leur démarche par le besoin urgent d’aller vers «la construction d’un rapport de force» en faveur des partisans du changement. Car ils sont convaincus qu’il s’agisse de la seule solution efficace pour extirper l’Algérie des mains de «prédateurs». «Nous parlons d’espace citoyen car, fort de nos expériences, nous savons que la construction d’une alternative à la situation actuelle, pour être durable et prometteuse, nécessite la participation active de chacun d’entre nous. C’est pourquoi la présence supplémentaire d’acteurs de la société civile nous permettra d’aller en avant en dessinant ensemble ce que nous voulons et avec quels moyens», soutiennent les organisateurs de cette rencontre, à leur tête Kaddour Chouicha, universitaire et membre de la direction de la LADDH. A ce bloc constitué de syndicats, d’associations et d’ONG, s’ajoutent des démarches entreprises par des forces politiques qui tentent de dépasser leur divergence pour créer un front commun afin d’exiger le changement démocratique réclamé et voulu par des secteurs entiers de la société.
Sonia B.
 

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