Le CLA dénonce les conditions de déroulement du bac et du BEM

La représentation du Conseil des lycées d’Algérie au niveau de la capitale a dénoncé, ce samedi, dans une longue déclaration, les conditions de déroulement des examens du baccalauréat et du BEM et le régime auquel sont soumis les enseignants durant ces deux épreuves, appelant l’administration à une meilleure prise en charge à l’avenir. Le CLA se base, dans son analyse, sur des rapports qu’il dit avoir reçu des enseignants qui ont participé à la surveillance des deux examens. L’organisation dénonce, notamment, une «surexploitation» des enseignants dans la surveillance des examens sans qu’il y ait une contrepartie, qu’elle soit financière ou dans le cadre d’une prise en charge digne des surveillants. Le CLA pointe aussi «un déficit important» en nombre de surveillants, ce qui, d’après lui, a eu pour conséquence d’inciter les responsables des centres à des abus de pouvoir dans la répartition des tâches. Le CLA révèle, par ailleurs, que «90% des chefs de centre d'examen se précipitent pour recueillir les dossiers des examens une demi-heure seulement après le début des examens». «Cela est-il rationnel et légitime, légalement et moralement ?» s’interroge le syndicat qui soutient que «la plupart des centres ne sont pas éligibles pour accueillir les examens en raison de la situation catastrophique et du manque d'hygiène et de sécurité». Le CLA critique aussi l’affectation des surveillants dans des zones éloignées de leurs lieux de résidence.
A. Sadek
 

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