Le Makhzen interdit à Hamid Chabat d’organiser un rassemblement sur la frontière avec l’Algérie

Le secrétaire général du parti marocain Istiqlal, Hamid Chabat, n’a pas pu, cette fois, accomplir son énième acte de provocation à l’égard de l’Algérie. Le sit-in qu’il a prévu aujourd’hui sur la frontière algérienne pour réclamer une partie de notre territoire n’a finalement pas eu lieu. Les autorités marocaines l’ont interdit, selon l’agence espagnole EFE. Par ce sit-in, cet homme particulièrement acharné contre l’Algérie voulait demander le rattachement de Bechar, Tindouf, Hassi Beida et Kenadsa au Maroc. Le Makhzen, qui n’est pourtant pas à une provocation près, n’a pas permis à cet homme, qui a fait du dénigrement de notre pays son cheval de bataille, de s’attaquer à l’intégrité territoriale de l’Algérie. Chabat, sans doute par excès de flagornerie envers le sérail, nous a habitués à des sorties fielleuses contre l’Algérie. Son but inavoué est de caresser la monarchie alaouite féodale dans le sens du poil afin d’en tirer des dividendes. Il n’est en fait qu’un fidèle soldat du Makhzen dont il défend ardemment la vision liée au Sahara Occidental et aux frontières fermées à l’initiative de l’Algérie en réponse à l’imposition du visa aux citoyens algériens. Il a déjà appelé à l’occupation de nombreuses régions de l’Ouest algérien, affirmant que celles-ci étaient marocaines. Ce thuriféraire du roi Mohammed VI n’hésite pas à faire le parallèle entre le dossier du Sahara Occidental et les territoires algériens, soi-disant spoliés au Maroc. N’ayant pas peur du ridicule, il est allé jusqu’à demander aux autorités marocaines de porter cette l’affaire au niveau de l’Organisation des Nations unies. Il espère amadouer l’opinion internationale en défendant une cause qui n’a pas lieu d’être, étant donné que lesdits territoires sont internationalement reconnus comme algériens. La fermeture justifiée des frontières entre les deux pays décidée par l’Algérie est restée en travers de la gorge de ce courtisan du Makhzen. Il a réclamé, maintes fois, la rupture des relations diplomatiques et sécuritaires avec l’Etat algérien et la fermeture de l’ambassade d’Algérie au Maroc.
Rafik Meddour
     

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