Réglementation sur l’investissement : le ministre reconnait des failles

Le gouvernement algérien s’engage, de manière résolue, à améliorer le climat des affaires dans le pays par le biais, entre autres, du nouveau Code des investissements censé être élaboré, selon les normes internationales. C’est en substance ce qu’a déclaré le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, dans l’allocation qu’il a prononcée à l’occasion de la tenue à Istanbul, en Turquie, du Forum économique mondial dont les travaux, ouverts ce dimanche, s’étalent jusqu’à lundi. «L’amélioration du climat des affaires est un objectif d’importance dont nous prenons toute la mesure et pour lequel nous sommes résolus à agir efficacement», a assuré le ministre qui indique que les autorités algériennes prennent en considération le constat établi dans le cadre du rapport Doing Business de la Banque mondiale. «La matrice du Doing Business est identifiée, et les actions majeures sont en cours de définition et, pour certaines, de mise en œuvre», promet-il à ce sujet. A propos de la réforme engagée du Code des investissements, M. Bouchouareb a affirmé que le document en question est «une pièce maîtresse» et il est vu «comme un levier de repeuplement industriel». L’objectif, d’après le ministre, est de rendre le Code des investissements «beaucoup plus fluide et compétitif, à l’image de ce qui se fait dans le monde». M. Bouchouareb a, cependant, reconnu que l'édifice réglementaire régissant l'investissement en Algérie «présente encore des faiblesses incontestables pour lesquelles le gouvernement essaye d'apporter les réponses novatrices, au plus près des attentes des investisseurs». Revenant sur une des questions les plus problématiques pour l’investissement privé, en l’occurrence celle du foncier industriel, le ministre de l’Industrie assure que le gouvernement est «en train de mettre au point les dispositions nécessaires pour apporter toutes les facilités aux investisseurs en ce sens». Evoquant la nouvelle stratégie industrielle du gouvernement, M. Bouchouareb indique que cette vision tend aussi à «encourager la délocalisation d’entreprises internationales de référence vers l’Algérie». Le ministre estime, enfin, que l’Algérie qui «traverse une phase cruciale dans son développement économique, marquée par une puissante ambition», présente «toutes les caractéristiques pour figurer dans un horizon proche parmi les pays émergents».
Amine Sadek
 

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