Une élue de Chlef dénonce une ségrégation et des intimidations

Dans une déclaration rendue publique aujourd'hui vendredi, le bureau de Chlef de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) affirme avoir reçu une plainte de la part de la vice-présidente de l’APW de Chlef, Mme Tahraoui Douma, dans laquelle cette dernière déclare avoir été l’objet d’actes de ségrégation et d’intimidation méthodiques de la part du président de l’APW. L’élue accuse notamment son «collègue» de l’avoir systématiquement perturbée dans l’exercice de ses fonctions d’élue et de l’empêcher de transmettre les doléances des citoyens «de manière transparente et directe aux autorités locales». Plus grave encore, le président de l’APW aurait exercé des pressions pour l’obliger à «occulter certains dépassements et des violations de la loi» dont il se serait rendu coupable. L’élue accuse, par ailleurs, le président de l’Assemblée de l’avoir insultée, injuriée et même menacée de mort dans son bureau devant les citoyens qu’elle recevait. Elle lui reproche de lui avoir même refusé sa démission en tant que vice-présidente afin que, dit-elle, son «départ apparaisse comme une destitution». La LADDH dit prendre acte de cette plainte et considère l’affaire comme «une affaire d’opinion publique», et d’énumérer trois chefs d’inculpation : menace de mort, intimidations et ségrégation, dans le sens où la plaignante dit avoir été empêchée de participation politique. Le bureau de Chlef de la LADDH demande aux autorités compétentes d’ouvrir une enquête sur ces graves dépassements, tout en appelant le pouvoir et les partis politiques à respecter l’égalité des sexes et de renforcer les droits de la femme à tous les niveaux de la vie publique.
R. Mahmoudi
 

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