La CNLTD met en garde contre le «démantèlement de l’Etat»

Les membres de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) se sont réunis, aujourd’hui lundi, au siège de Jil Jadid à Zéralda, pour examiner la situation qui prévaut dans le pays. Selon un communiqué qui nous est parvenu, cinq points ont été inscrits à l’ordre du jour : les deux premiers ont trait à la fronde des agents de la Sûreté nationale, déjà qualifiée de «précédent grave» par plusieurs dirigeants de la Coordination et le déploiement de la Garde républicaine, jugé comme étant «un signe d’exacerbation de la tension au sein du pouvoir». La réunion s’est également penchée sur la situation dans la vallée du M’zab et sa mise sous autorité militaire, et sur la situation jugée «difficile» que traverse la région frontalière des Touareg. Le dernier point concerne le reflux des prix des hydrocarbures. La CNLTD considère, sur ce point, que les autorités concernées n’ont pas envisagé cette baisse, «ce qui risque de se répercuter négativement sur les équilibres économiques et sur les conditions de vie des Algériens, dans le cas où celle-ci se poursuivait, vu que l’économie nationale dépend exclusivement des hydrocarbures», ajoute le communiqué. Les dirigeants de la CNLTD estiment que «la situation grave que traverse le pays est le résultat prévisible de la mauvaise gouvernance du pouvoir contre laquelle la coordination avait mis en garde lors de sa conférence du 10 juin dernier, et dans les discours de ses leaders». A cette occasion, la CNLTD ne voit pas d’autre solution aux «risques de démantèlement de l’Etat algérien, dont les signes sont de plus en visibles » que le retour à la volonté populaire «à travers un processus électoral libre, régulier et honnête, supervisé par une instance électorale indépendante, pérenne et dans toutes les phases électorales», conclut le communiqué.
R. Mahmoudi
 

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