La BAD finance la modernisation des banques algériennes

La Banque africaine de développement (BAD) a accordé à l’Algérie des dons afin de couvrir le coût de la mise en œuvre des plans de modernisation des systèmes d’information des banques publiques. Selon un communiqué de la BAD, une partie des sommes accordées au ministère des Finances algérien servira à financer le contrat de recrutement d'un cabinet de consultants pour la réalisation d’une étude de faisabilité sur l’externalisation de services informatiques bancaires et sur la mutualisation des infrastructures informatiques au profit des banques publiques. Les services prévus au titre de ce contrat comprennent la réalisation d’une étude de faisabilité portant, d’une part, sur l’opportunité de l’externalisation d’un certain nombre de services informatiques des six banques publiques, en confiant la fourniture de ces services à des sociétés de services informatiques qui répondrait aux besoins de celles-ci et, d’autre part, sur l’opportunité de la mutualisation des services informatiques requis pour la mise en œuvre des plans de modernisation des banques. Dans ce cadre, la direction des banques publiques et du marché financier du ministère des Finances invite les consultants à présenter au plus tard le 11 janvier 2015 leur candidature en vue de fournir les services demandés. La BAD accorde, par ailleurs, la possibilité au ministère des Finances de réaliser un audit de la solution Delta Bank pour fournir au ministère des Finances et aux trois banques publiques qui utilisent cette solution des analyses et informations pertinentes sur l’effectivité de la solution Delta dans sa dernière version et sa capacité à fournir toutes les fonctionnalités requises pour une gestion bancaire performante, ainsi que la pérennité de la solution Delta et l’avantage comparatif de la solution par rapport à une solution «Global Banking». Les consultants intéressés doivent produire les informations sur leurs capacité et expérience démontrant qu’ils sont qualifiés pour les prestations (documentation, référence de prestations similaires, expérience dans des missions comparables, disponibilité de personnel qualifié, etc.). Les consultants peuvent se mettre en association, relève le ministère des Finances, pour augmenter leurs chances de qualification.
Meriem Sassi
 

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