L’Institut français d’Alger organise un hommage à Assia Djebar

Un hommage sera rendu à l’écrivaine algérienne Assia Djebar, décédée le 7 février 2015, par l'Institut français d'Alger en partenariat avec le quotidien El Khabar. Une rencontre littéraire et de commémoration sera organisée dans ce cadre le 21 mars prochain, au siège de l’Institut français d'Alger, en présence de nombre de personnalités du monde culturel. Il est prévu notamment une lecture d’un choix de textes d’Assia Djebar par Véronique Beucler, agrégée de lettres et écrivain, professeure au Lycée international Alexandre-Dumas. Une table ronde axée autour du thème «Assia Djebar, écrivain francophone» sera ensuite modérée par Mme Amina Bekkat, professeure de littérature à l’Université Blida 2. Le débat programmé sera enrichi par les contributions de Mme Khadidja Bennamar, professeure de littérature à Mostaganem, auteure de La Fiction réhabilitée par l’Histoire : le quatuor d’Assia Djebar, de Mme Khaoula Taleb-Ibrahimi, universitaire spécialiste du français Université Alger 2, et Mme Amel Chaouati, présidente du Cercle des Amis d'Assia Djebar. La journée organisée en hommage à Assia Djebar sera clôturée par la projection du film-interview d'Assia Djebar par Mireille Calle-Gruber. Il est à rappeler, comme nous l’écrivions il y a quelques semaines, que l’écrivaine algérienne de renommée mondiale feue Assia Djebar, de son vrai nom Fatma-Zohra Imalayène, l’écrivaine et membre de l’Académie française, est née à Cherchell le 30 juin 1936. Historienne et écrivaine algérienne d'expression française, elle est l’auteure de romans, de nouvelles, de poésies et d’essais. Elle a écrit également pour le théâtre et réalisé plusieurs films. Assia Djebar est considérée comme l'une des auteures les plus célèbres et influentes du Maghreb. Elle fut élue à l'Académie française en 2005. Depuis 2001, elle enseignait au département d'études françaises de l'Université de New York. Le 16 juin 2005, elle fut élue au fauteuil 5 de l'Académie française, succédant à Georges Vedel, et y fut reçue le 22 juin 2005. Elle est docteur honoris causa des universités de Vienne (Autriche), de Concordia (Montréal), d’Osnabrück (Allemagne). Les œuvres d'Assia Djebar ont été traduites en 21 langues. La défunte vivait en France et aux Etats-Unis où elle enseignait la littérature française. Parmi ses œuvres, Poèmes pour l'Algérie heureuse (1969), Femmes d'Alger dans leur appartement (1980), Le Blanc de l'Algérie (1996), Ces voix qui m'assiègent : en marge de ma francophonie (1999), Nulle part dans la maison de mon père (2007).
Meriem Sassi
 

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