Israël a réussi son pari : les Arabes s’entretuent
Un événement dramatique attendu depuis un mois. Après la Libye, la Syrie et la Tunisie, c’est au tour aujourd’hui du Yémen. L’Arabie Saoudite a précipité l’agression contre le Yémen, pour contrecarrer l’imminent accord entre Washington et Téhéran. L’Arabie Saoudite s’oppose à toute création nucléaire dans le monde musulman, et en particulier l’Iran, qui cible l’entité sioniste. Ainsi, pour la première fois depuis octobre 1973, l’Arabie Saoudite a réussi à réunir les Arabes dont la majorité sont des «amis» d’Israël (les régimes égyptien, jordanien, marocain et les micro-Etats du Golfe), et cela sans organiser un sommet quelconque, pour combattre un pays arabe, au lieu d’Israël ! Cet état de fait a surpris les peuples arabes en particulier et les peuples musulmans en général. Cela confirme le vaste complot de certains régimes, et en particulier les royaumes, contre les peuples. Il confirme aussi l’infiltration sioniste dans certains régimes fantoches. Tout a commencé avec le complot contre Kadhafi, alimenté par le défunt roi d’Arabie, qui avait ciblé depuis de longue date le leader libyen, une série de complots qui avait mis l’Algérie à feu et à sang durant les années quatre-vingt-dix et frappant aujourd’hui la Syrie. Tous les pays qui avaient émis un refus catégorique à la normalisation de la honte avec l’entité sioniste ont étaient secoués soit par le terrorisme, soit par le sinistre «printemps arabe». Les Houthis avaient signé leur condamnation en diffusant le slogan «mort à Israël, mort aux Etats-Unis, mort aux valets de l’impérialisme». Les avions saoudiens ont bombardé le Yémen, incapables de bombarder l’ennemi sioniste et libérer Beit El-Maqdes. L’Oncle Sam devrait être satisfait ainsi que Netanyahou. Les Arabes s’entretuent, ils oublient leur ennemi commun qui est l’entité sioniste. Ils n’ont plus le devoir de libérer Jérusalem. Ces régimes arabes fantoches exécutent avec précision la corvée en faveur d’Israël. Les bateaux de guerre de Sissi, les bombardiers du roi jordanien et du roi marocain, la logistique des micro-Etats du Golfe sont mis en œuvre, même le dictateur du Soudan s’est mis de la partie. Ces événements dramatiques vont se retourner sans doute contre le business juteux du Hidjaz. Le commencement de la fin des monarques débute à Sanaa !
Cheikh Hamdane