Affaire de l’autoroute Est-Ouest : suspension de l’audience

L'audience de lundi du procès de l'affaire de l'autoroute Est-Ouest dans laquelle sont impliquées 16 personnes et sept entreprises étrangères pour corruption a été suspendue vers 12h après la fin de la lecture des 250 pages de l'arrêt de renvoi de ce dossier par le président du tribunal criminel d'Alger, rapporte l’agence officielle APS. Plusieurs ex-hauts responsables et des ministres ont été cités dans l'arrêt de renvoi de cette affaire qui a éclaté en 2009. La lecture de cet arrêt de renvoi est revenue en fait sur les tenants et aboutissants de cette affaire dans laquelle 16 personnes et 7 entreprises étrangères (en tant que personnes morales) sont impliquées, selon le même document. Le président du tribunal a ensuite suspendu l'audience, qui devrait reprendre vers 14h avec les premières auditions du principal accusé, Chani Medjdoub. La reprise la veille du procès s'était déroulée en présence de l'ensemble des collectifs des 23 accusés et de 15 témoins sur les 27 (un témoin étant décédé) dans cette affaire, qui a éclaté en 2009. Ce procès avait été reporté à deux reprises, rappelle-t-on. L'acte d'accusation à l'encontre des personnes (physiques et morales) impliquées dans cette affaire porte sur des délits «d'association de malfaiteurs, corruption, blanchiment d'argent, trafic d'influence et dilapidation de deniers publics».
Le principal accusé à la barre
Le procès de 16 personnes, dont une en fuite et sept entreprises étrangères dans l'affaire dite de l'autoroute est-ouest se poursuit lundi au tribunal criminel d'Alger par l'audition des témoins, a-t-on constaté. Le premier accusé à passer à la barre est Ouezzane Mohamed, suivi du principal accusé, Chani Medjdoub. L'audition de ce dernier, qui a été à l'origine du montage financier de deux stades de football au Gabon réalisés pour la CAN 2012, devrait durer. Plusieurs ex-hauts responsables et des ministres dont certains en activité ont été cités dans l'arrêt de renvoi de cette affaire, qui a éclaté en 2009. L'arrêt de renvoi est revenu en fait sur les tenants et aboutissants de cette affaire de corruption et de passation douteuse de marchés publics dans laquelle 16 personnes et sept entreprises étrangères (en tant que personnes morales) sont impliquées. Le procès se tient en présence de l'ensemble des collectifs de défense des 16 personnes et sept entreprises étrangères impliquées dans cette affaire, ainsi que les 15 témoins sur les 27 (un témoin étant décédé). Ce procès avait été reporté à deux reprises début 2015, rappelle-t-on.
R. N.

 

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