Farouk Ksentini : «Les prisonniers sont mieux traités»

Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini, a fait état aujourd’hui d’une nette amélioration des droits de l’Homme en Algérie. Intervenant lors d’une rencontre à Alger, ce défenseur des droits de l’Homme a parlé de la situation des prisonniers en Algérie qui «s’est substantiellement améliorée au cours des dernières années». Comme indicateur, Farouk Ksentini fait le parallèle avec d’autres pays qui ont le même statut que l’Algérie. Pour lui, les droits des plus vulnérables sont garantis et protégés comme de ceux qui sont dans les établissements pénitenciers. S’exprimant sur les organisations de la société civile activant dans le domaine de la protection des droits des catégories vulnérables dans les établissements pénitentiaires, il a mis en avant le progrès enregistré dans ce domaine qui «n'a, certes, pas atteint le niveau des pays développés, mais reste acceptable». Il a particulièrement insisté sur des faits concrets et constants. Il a rappelé que les efforts consentis par la Commission dans le cadre de «l'édification de l'Etat de droit. La rencontre organisée par la CNCPPDH, en partenariat avec l'Organisation internationale de la réforme pénale, prévoit deux séances outre la séance d'ouverture animée conjointement par Ksentini et la directrice régionale de l'Organisation de la réforme pénale pour la région MENA, Taghrid Djaber de Jordanie. Animée par la sous-directrice de la Protection des mineurs et des catégories vulnérables à la Direction générale de l'administration pénitentiaire et par le représentant de l'Organisation internationale de la réforme pénale, la première séance se penchera sur «la protection des catégories vulnérables au sein des établissements pénitentiaires et son adaptation aux normes internationales et régionales». La deuxième séance, animée par des juristes algériens, portera sur «les cadres de partenariat et les opportunités d'action offertes aux organisations de la société civile en matière de protection et de prise en charge des catégories vulnérables». Les conditions d’incarcération en Algérie ont été plusieurs fois dénoncées par la CNCPPDH en raison, notamment, d’un surpeuplement dans les prisons qui crée la promiscuité. Avec la construction de nouvelles prisons, les prisonniers purgent ainsi leur peine dans de meilleures conditions.
Sonia Baker

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