Un barbouze de Presco empêche une fille de voir son père

Nos différentes alertes sur les pratiques hégémoniques et abusives du directeur par intérim de l’établissement Presco d’Alger ne semblent avoir eu aucun écho. Au contraire, ils auraient même donné de l’aile au responsable de cet établissement qui relève de la wilaya d’Alger. C’est un père abattu et désespéré qui nous a raconté sa mésaventure et celle de sa fille lors de la fête de fin d’année des crèches d’Alger. Organisée au jardin d’enfants de l’UGTA, la cérémonie devait être l’occasion pour la petite Lina de montrer à son papa ce qu’elle a appris grâce aux efforts et à la patiente persévérance de ses puéricultrices. Mais c’était compter sans le zèle du directeur de l’établissement qui a chargé un de ses agents de sécurité d’interdire l’accès à la crèche au père de la fillette, privée ainsi de la présence de celui-ci, contrairement aux autres enfants. C’est en pleurs que la petite Lina, dont c’est la dernière année au jardin d’enfants, nous a raconté cette triste histoire, dont l’«auteur» n’est autre que le directeur de l’établissement de Presco d’Alger qui a donné ordre à ses sbires d’interdire l’accès à la crèche à ceux qui ont signé une pétition contre lui et dénoncé sa gestion au sein de l’établissement. Des sources internes à cet établissement nous ont, par ailleurs, indiqué que la wilaya aurait dépêché des enquêteurs mais que ceux-ci auraient interrogé les travailleurs en présence du directeur, de façon à les intimider. Il en a résulté que seuls quelques travailleurs auraient osé «dire la vérité» à leur interlocuteur. Ces mêmes sources révèlent, aussi, que le directeur de Presco se déplacerait flanqué de deux gardes du corps, depuis un incident qui aurait été inventé de toute pièce et qui a, en tout cas, valu quinze jours de prison à deux agents de sécurité de cette entité, pour «agression». Une accusation que les deux travailleurs, qui ont interjeté appel, nient catégoriquement. Quoi qu’il en soit, la présence de ce directeur à la tête de l’établissement Presco d’Alger pourrit l’atmosphère et seul son départ pourrait rendre la sérénité aux travailleurs de cette noble institution qui permet aux enfants de découvrir la vie en collectivité dès la plus tendre enfance avant d’accéder à l’école.
Sarah L.

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