Détention du général Aït Ouarabi dit Hassan : la LADDH réagit

La Ligue algérienne pour la défense de droits de l’Homme (LADDH), dirigée par Salah Debouz, réagit à l’arrestation du général Hassan qui a fait couler beaucoup d’encre. Dans une déclaration rendue publique, elle souligne le «non-respect» de la loi, tel que déjà relevé par son avocat. Sous le titre «Loi de la force et force de la loi», le communiqué de la LADDH relève la nécessité de la séparation des pouvoirs pour éviter l’instrumentation de la justice pour quelque motif que ce soit. Cette organisation part de ce cas de figure pour réitérer une vieille revendication des défenseurs des droits de l’Homme, à savoir l’indépendance de la justice. «Seule une réelle séparation des pouvoirs et la construction d’une justice indépendante est à même de permettre à tout un chacun de voir ses droits respectés», soutient le président de la LADDH. «Aujourd’hui que les rapports de force changent pour certains, le puissant d’hier se voit maltraité par le même système qui a causé tant de souffrances aux Algériens et Algériennes et revendique l’application de la loi», souligne cette organisation. La LADDH estime que cette affaire «vient de démontrer que plus que jamais il est temps que tout le personnel qui se considère comme faisant partie «des puissants» d’aujourd’hui comprennent que seule l’application de la loi et l’égalité devant la justice peut permettre à l’Algérie de sortir des crises récurrentes». «Car nul ne peut rester éternellement puissant», conclut la Ligue algérienne pour la défense de droits de l’Homme.
Rafik M.

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