L’APS retire des passages dans lesquels Bouchouareb évoque ses accusations contre Rebrab

Algeriepatriotiquea appris de sources sûres que l’entretien que le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a accordé à l’agence officielle APS, et diffusé aujourd’hui, a été amputé de tous les passages où le ministre évoque les propos accusateurs qu’il a tenus contre Issad Rebrab. L’agence officielle a préféré mettre en exergue les explications du ministre sur le nouveau code du commerce et les projets de réaménagement des attributions de l’ANDI et du Conseil national d’investissement. Toutes les réponses aux questions relatives à la polémique qui oppose le ministre au patron du groupe Cevital ont été évacuées à la dernière minute. Pour rappel, le ministre de l’Industrie, en réponse à une déclaration d’Issad Rebrab qui se plaignait d’entraves bureaucratiques, avait accusé ce dernier d’avoir cherché à duper l’Etat algérien dans le cadre du rachat de l'usine Brandt en France, notamment en surfacturant de vieux équipements destinés à l’Algérie. «Lors de l’acquisition de l’usine Brandt, en France, avait déclaré Bouchouareb, les conditions qui étaient posées par le partenaire français étaient de renouveler les équipements. Rebrab a pris les vieux équipements et a voulu les introduire dans mon pays contre une valeur de 5,7 millions d’euros alors qu’il en est le propriétaire.» Et d’ajouter : «S’il préfère octroyer les équipements neufs au peuple français, je n’ai pas à m’immiscer dans cela. Par contre, pour le peuple algérien, il se contente de lui envoyer de vieux équipements et, en plus, à un montant qui est le double de l’acquisition de tout l’actif», avait-il martelé. Issad Rebrab avait aussitôt démenti les propos du ministre qu’il accusera de mensonge. Il lui a lancé le défi d’en parler face à face à la télévision. Au sujet de l’accusation d’importation d’équipements vétustes, Issad Rebrab avait indiqué que la chaîne de production qu’il voulait importer était composée à «75% de matériel neuf». «Le ministre peut venir à Sétif et constater de lui-même l’usine», avait-il encore lancé. La polémique a par la suite enflé après l’intervention du patron du FCE, Ali Haddad, et d’acteurs politiques qui se sont positionnés par rapport au débat.
R. Mahmoudi

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