Le complexe sidérurgique d’El-Hadjar racheté à 100% par l’Etat

L’Etat renationalise le complexe d’El-Hadjar, en rachetant les 49 parts détenues encore par le géant de l’acier l’indien ArcelorMittal. L’annonce vient d’être faite par le ministre de l’Industrie, Abdesselam Bouchouareb, à partir du complexe où il effectue, aujourd’hui mercredi, une visite, accompagné d’une délégation de son ministère et des représentants de la presse. Le ministre précise que l’Etat signe avec Mittal en parallèle un contrat d’assistance technique, au regard de son expérience dans le domaine de la sidérurgie. Le ministre de n’a pas donné cependant, pour le moment, de précisions sur le montant de la transaction. Il est à rappeler que l’Etat algérien avait cédé le complexe sidérurgique d’El-Hadjar en 2001 au partenaire indien – le géant mondial de l’acier détenait 70% des parts du complexe – puis avait décidé d’en reprendre le contrôle en 2013 à travers le rachat de la majorité des parts via la société publique Sider et le Fonds national de l’investissement (FNI), selon la formule des 51/49. Concernant la gestion, l’accord donnait à Sider la présidence du conseil d’administration, alors que la direction et le management restaient aux mains du partenaire indien en vue de réaliser un programme d’investissement devant porter les capacités du complexe d’El-Hadjar à 2,2 millions de tonnes à l’horizon 2017, après qu’elles ont chuté au cours de ces dernières années à 500 000 tonnes/an. Le plan comprend près d’un milliard de dollars, dont 720 millions d’investissements directs, tandis que 120 millions de dollars constituent les apports en numéraire des deux actionnaires.
Meriem Sassi
 

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