Enseignement supérieur : un nouvel accord algéro-français

L’ambassade de France en Algérie et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont signé, mardi, «l’accord définissant les activités du Réseau mixte des écoles (RME) pour l’année 2015 sur la base de la convention-cadre qui a créé le RME en janvier 2014», indique un communiqué de l’ambassade de France à Alger parvenu à notre rédaction. Cet accord intervient, ajoute le communiqué, pour «formaliser» les nombreuses activités qui ont déjà été menées et programmées conjointement tout au long de l’année, tout en précisant que la répartition des financements de ces activités a été établie sur une base paritaire. «Le RME compte parmi ses membres 16 écoles nationales supérieures algériennes, 15 écoles préparatoires algériennes et sept écoles françaises d’ingénieurs», indique-t-on, en notant qu’il a pour objectif principal «la professionnalisation des écoles nationales supérieures algériennes grâce à la mise en réseau avec des écoles d’ingénieur françaises sur la base de 9 axes d’orientation». Parmi ces axes, il y a la formation de formateurs et de personnels administratifs en lien avec la professionnalisation des formations des écoles, l’ouverture et la pérennisation de la filière ingénieur entreprendre (FIE) dans les écoles en vue de la formation à la création d’entreprises, l’équipement en plateformes technologiques pour la formation pratique initiale et continue et pour le développement d’activités d’études, de recherche et de développement, la création de filiales par les écoles pour valoriser les activités des écoles (formation continue, gestion et mise en valeur des plateformes technologiques, prestations en recherche et développement, transfert technologique), etc. «A partir de ces orientations, trois moyens d’action ont été définis : les mobilités étudiantes en France, les formations en Algérie et les formations en France des formateurs», informe la même source, qui annonce que des bourses d’études au niveau master ont été «mises en place» pour que les étudiants algériens puissent se perfectionner en France et effectuer des stages en laboratoire ou en entreprise. «En 2015, seize boursiers ont été sélectionnés pour des mobilités de deux à neuf mois. Parmi eux, deux étudiants obtiendront à la fin de l’année universitaire, en complément de leur diplôme algérien, un diplôme d’ingénieur français en informatique». Des séminaires sont organisés dans les écoles algériennes afin «d’essaimer des méthodes d’enseignement et d’apprentissage adaptées en vue de la professionnalisation des étudiants et afin de soutenir des projets innovants dans le cadre d’un rapprochement entre écoles et entreprises», explique le communiqué de l’ambassade. Fin novembre 2015, la partie algérienne et la partie française se réuniront à nouveau pour dresser le bilan des activités du réseau et définir les perspectives d’action en 2016.
Houneïda A.
 

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