Vedettes sportives du passé : Mohamed Abrouk dit l’araignée noire

Par Zerrouk Benmokhtar – Légende vivante du football algérien dans les années 60, Mohamed Abrouk était le gardien de but du grand Chabab (CRB) et de l’équipe nationale (EN). A la naissance, en 1962, de l’équipe du CR Belcourt, les dirigeants avait un besoin urgent de gardiens de but pour les cadets, le jeune Abrouk fut contacté, et c’est à partir de là qu’il effectue ses débuts pour ce club. Sa carrière lancée, junior, déjà, il devient suppléant du grand Nassou dans les bois du Chabab. Sa première sélection en EN était contre la Libye en 1966/67. Il devient titulaire dès l’âge de 21 ans au sein de l’équipe nationale, dirigée par Lucien Leduc dans un match joué contre l’équipe polonaise Legia-Varsovie en 1967. En 1969, Abrouk est élu meilleur athlète algérien, après avoir été consacré meilleur gardien une année plutôt. Abrouk a réalisé un parcours sans faute, champion d’Alger cadet en 1963, puis champion d’Alger juniors en 1964/65 ; il est en même temps,sélectionné en équipe nationale juniors. Lors de la saison 1965/66, il a joué à 18 reprises parmi les seniors alors qu’il était toujours junior. Lors de la finale de la Coupe du monde «militaires» en 1969 contre la Grèce, Abrouk a arrêté un penalty et fut agressé pour ce geste. Abrouk a joué son dernier match international à l’âge de 27 ans à Tripoli en 1973 contre l’Irak, avec comme entraîneur Saïd Amara. Au Chabab, Abouk est resté fidèle à ce club jusqu’en 1977, date à laquelle il signe une licence à l’US Santé, avant d’arrêter sa riche et longue carrière footballistique à un âge atteignant la quarantaine. Ne voulant pas quitter le domaine sportif, Abrouk a entraîné les jeunes du Chabab à un certain moment de sa vie. Connaissant sur le bout des doigts aussi bien le métier de gardien de but que d’autres choses, Abrouk, surnommé la panthère noire, et ensuite l’araignée noire pour avoir porté un équipement sombre comparable à Lev Yachine, seul gardien à avoir obtenu le Ballon d'or en 1963, son idole de l’époque, a acquis une réputation dans les arrêts de penaltys. Quant au palmarès de celui que l’on surnommait «l’Araignée», il a joué 64 matches, en comptabilisant les rencontres avec le CRB, l’EN de la police, l’EN civile et l’EN militaire.
Z. B.

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