Symbole d’unité : un père prénomme son fils «Da L’ho» à Ghardaïa

Un père originaire de Ghardaïa vient d’attribuer le prénom de «Da L’ho» – diminutif affectueux et respectueux employé en évoquant Hocine Aït Ahmed – à son nouveau-né, a-t-on appris d’une source proche de la famille. Ce père a, ainsi, voulu rendre à sa façon un hommage au chef historique, dont l’enterrement est prévu ce vendredi à Aït Yahia, dans la wilaya de Tizi Ouzou. L’initiative de ce citoyen de Ghardaïa est très significative. Cette wilaya a, en effet, connu de graves affrontements en ibadites et malékites, dont la mèche n’est pas tout à fait éteinte. Elle a, notamment, suscité les convoitises malveillantes de milieux qui ont voulu souffler sur le brasier pour provoquer une discorde ethnique dans cette partie du pays, connue pour son amour pour la patrie et l’engagement de ses habitants pour l’unité nationale. L’ombre d’un des pères de la glorieuse révolution de Novembre plane sur cette wilaya et rappelle à ceux qui ont tenté d’y provoquer une tension que cette région du grand Sud a toujours milité pour une Algérie une et indivisible, annihilant ainsi toutes les tentatives du Makhzen marocain et de son affidé, le pseudo-Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, le MAK que dirige le chanteur Ferhat Mehenni, de semer la zizanie au sein de la population de Ghardaïa. C’est un message fort que le père de Da L’ho Oujana, né en ce début d’année, envoie à ces agitateurs dont les velléités de déstabilisation se sont fracassées contre le patriotisme irréductible et sans faille des gens de Ghardaïa. Bienvenue au nouveau-né qui aura l’insigne honneur de porter le nom d’un grand révolutionnaire.
Karim Bouali

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