Le président d’APC d’Iferhounène répond à Aït Hamouda

C’est un président d’APC remonté qui répond aux accusations de Nordine Aït Hamouda. Dans une déclaration adressée à notre site, Hamid Aït Saïd relève qu’«à deux reprises, M. Aït Hamouda a utilisé des termes injurieux et diffamatoires à mon encontre», soulignant qu’il «ne lui avait pas répondu tant que ses insultes étaient restées dans le cadre du parti», car, dit-il, «je sais ce que vaut sa parole chez les militants». Hamid Aït Saïd rappelle, dans sa réponse à l’ancien vice-président de l’APN, que lui aussi est un fils de chahid : «Je suis fondateur de l’association des enfants de chouhada», précise-t-il. Et d’ajouter : «Depuis 2007, je dirige l’APC d’Iferhounène et, aujourd’hui encore, avec 12 élus sur 15 à mes côtés, je crois avoir donné satisfaction à l’ensemble des citoyens.» Hamid Aït Saïd en veut pour preuve les dernières élections «où, écrit-il, nous avons obtenu 3 500 voix». Le maire d’Iferhounène accuse, à son tour, Nordine Aït Hamouda d’adopter un «comportement insupportable» qui aurait nui au RCD à Iboudrarène «où il n’a obtenu que quelques voix». «Lui-même n’a eu que 400 voix dans sa localité aux législatives de 2007 alors qu’il était tête de liste», assène-t-il encore. Prenant la défense du président d’APC de Tizi Ouzou, il relève que ce dernier «vient de rassembler autour de lui 33 élus sur 33». «Les citoyens ont constaté la transformation d’une ville qu’il a pourtant trouvée dans un état lamentable», affirme-t-il. Il accuse Nordine Aït Hamouda d’«agressions» que «les gens ont longtemps supportées par éducation, discipline partisane ou respect pour son père». «Mais maintenant qu’il veut être le parrain du parti sans même être militant, les choses deviennent difficiles à admettre pour les nouvelles générations du RCD», s’insurge Hamid Aït Saïd, qui assure avoir proposé à la direction du parti de se retirer de la course «pour éviter de poser des problèmes». «Mais tous les responsables m’ont dit que c’était une question de principe non négociable» et qu’il n’y avait pas de «super militant» au RCD. Hamid Aït Saïd accuse, enfin, Nordine Aït Hamouda de «profiter des privilèges» auxquels il aurait eu droit en tant que vice-président de l’APN «pendant quatre ans», mais l’appelle néanmoins au calme : «Au nom de notre ancienne amitié, je lui demande de bien réfléchir avant le grand naufrage que je ne lui souhaite pas malgré tout le mal qu’il m’a fait», conclut-il. Le conflit au sein du RCD enfle sans que ses présidents, ancien et actuel, interviennent pour le moment.
Lina S.
 

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