Nordine Aït Hamouda persiste et signe : «Je fournirai les preuves de ce que j’ai dit sur Saïd Sadi»

Nordine Aït Hamouda a réagi à la réponse du RCD suite à son intervention sur la chaîne de télévision BRTV. «Je déclare assumer pleinement et sans détour mes déclarations sur BRTV», a affirmé l’ancien vice-président du Parlement. «S'il y a le moindre mensonge ou une quelconque diffamation, les tribunaux parisiens sont connus pour leur impartialité», a-t-il ajouté, en assurant qu’il «fournirait les preuves matérielles» de toutes les accusations qu’il a lancées contre Saïd Sadi, qu’il qualifie de «président réel» du RCD. Le RCD a choisi de se faire représenter par le président de l’APC d’Iferhounene pour donner la réplique au fils du colonel Amirouche. Hamid Aït Saïd sera sur le même plateau, jeudi prochain. Lors de son passage sur BRTV, Nordine Aït Hamouda avait fait des révélations fracassantes sur Saïd Sadi qui, a-t-il affirmé, «est derrière la cabale montrée» contre lui, «pour des ambitions personnelles et de nouvelles orientations en contradiction avec la ligne politique du parti». Nordine Aït Hamouda n’a pas hésité à parler d’un «parti enchaîné par Saïd Sadi». Selon lui, le RCD «s’oriente de plus en plus vers une allégeance au FLN d’Amar Saïdani». Sur ses rencontres avec des responsables de l’ex-DRS (actuelle CSS, les services de renseignement) et de l’ANP, Nordine Aït Hamouda avait déclaré «assumer pleinement» ses rapports de chef patriote avec ce corps qui avait armé les citoyens pour s’auto-défendre, tout en rappelant que c’était sur ordre de Saïd Sadi qu’il avait constitué les premiers groupes d’autodéfense. «Oui, avait-il dit, j’ai rencontré le général Toufik une dizaine de fois, mais Saïd Sadi qui accuse tout le monde d’affiliation au DRS, lui, l’a vu plus de cinq cents fois.» Nordine Aït Hamouda a notamment accusé son ancien compagnon d’avoir sollicité l’ex-patron des services secrets pour «régler des affaires personnelles», en faisant état d’un terrain situé à El-Biar que Saïd Sadi aurait obtenu pour construire une villa qu’il louerait à 12 000 euros par mois, outre des biens qu’il posséderait en France. Il avait appelé les militants du RCD à «ne pas céder aux intimidations et menaces d’exclusion» de la part de ce qu’il nomme le «groupe d’intérêts communs» au sein du parti, en promettant de «ne pas se taire devant l’injustice». «Je serai toujours le défenseur et le porte-voix de tous ces militants et cadres honnêtes humiliés par une poignée de personnes malintentionnées qui ne pensent qu’à leurs ambitions personnelles mesquines», avait-il dénoncé.
Karim Bouali

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