Alliance secrète entre Sadi et Saïdani ou l’imposture en embuscade contre le général Toufik

Tous ceux qui suivent la polémique enflammée entre le fils du colonel Amirouche et le président réel du RCD se demandent pourquoi après tant d’attaques et de révélations fracassantes qui ébranlent encore le démocrate imposteur, ce dernier se mure dans un silence de plomb, lui qui, jadis, se nourrissait de la polémique qu’il adorait entretenir.

Tous ceux qui suivent la polémique enflammée entre le fils du colonel Amirouche et le président réel du RCD se demandent pourquoi après tant d’attaques et de révélations fracassantes qui ébranlent encore le démocrate imposteur, ce dernier se mure dans un silence de plomb, lui qui, jadis, se nourrissait de la polémique qu’il adorait entretenir.
Certains diront que l’affaire est pendante devant les tribunaux parisiens, enclenchée par ses avocats aussi parisiens. En réalité, rien de tout ça. La pilule est destinée à la consommation médiatique nationale afin d’éviter d’apporter un démenti qui ne pourra jamais avoir lieu, car ce qu'a dit Nordine Aït Hamouda est vérifiable ; Saïd Sadi possède bel et bien une villa à El-Biar dans une résidence huppée où les résidents constituent les VIP de la nomenklatura algérienne.
Pour noyer le poisson, détourner l’attention, essayer de réorienter les débats et aussi transformer ces révélations en accusations, il daigne raconter, ici et là, que Nordine Aït Hamouda aurait déclaré que le terrain lui a été offert par le général Toufik. Ce positionnement en victime pleureuse est tendancieusement orienté pour des dividendes politiques contre cet officier dont il était le sous-traitant attitré, afin de plaire aux décideurs du moment, espérant qu’il sera admis dans leur basse cour. En déposant plainte délibérément en France contre le fils d’un des valeureux martyrs de notre glorieuse révolution, il proposera une offre de service concomitante contre le général Toufik qu’il voudrait impliquer en le citant malencontreusement. Et pourtant, les propos de Nordine Aït Hamouda étaient clairs et ils pourront être revus et réécoutés ; il n’avait jamais déclaré que ce général lui a offert une villa ou un terrain. Aït Hamouda avait dit clairement : «Oui, j’ai vu le général Toufik une dizaine de fois dans le cadre de la lutte antiterroriste, mais, moi, il ne m’a jamais donné ni villa pour la louer à 12 000 euros par mois, ni autre chose… Demandez plutôt à Saïd Sadi qui lui a donné son terrain d’El-Biar !»
Au lieu d’assumer que ce terrain lui a été attribué en guise de récompense au deal passé avec la Présidence pour l’entrée du RCD au gouvernement, par crainte de froisser son ami de l’heure, «ammi Amar» (Amar Saïdani, secrétaire général du FL N, ndlr), il préfère sournoisement dévier et se mettre en embuscade contre son ancien parrain et protecteur et apparaître comme victime du DRS, lui qui a toujours été boosté par ce corps afin d’apparaître comme avant-gardiste de la mouvance démocratique.
L’imposteur en embuscade refuse d’assumer les offrandes qu’il avait acceptées pour services rendus. Il continue à mener une diversion silencieuse, pour avoir un moyen de négociation supplémentaire.
Saïd Sadi excelle dans l’art de l’intrigue. Souvenez-vous que c’était lui qui appelait à boycotter la dernière fraude du siècle, au moment même où il négociait avec le candidat resté unique, futur président élu par forfait, l’entrée du RCD au gouvernement.
Aujourd’hui qu’il n’arrive plus à communiquer, la preuve est donnée que l’imposture a pris fin.
Achour Merabet

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