Après la carte d’identité et le drapeau : le MAK s’apprête-t-il à frapper sa propre monnaie ?

Grisés par «le succès» de leurs dernières manifestations organisées dans les wilayas de Tizi Ouzou, Béjaïa et Bouira pour la célébration du «Printemps berbère», les militants du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) intensifient leurs activités et ne connaissent plus de limites dans leurs innovations qui frisent parfois la caricature. Ainsi, après avoir lancé, il y a une année, sa carte nationale d’identité, dont un spécimen a été rendu public, puis son drapeau, dont la forme définitive a été mise en marche lors des dernières démonstrations, ce mouvement est aujourd’hui en train de mettre au point sa propre monnaie dans la perspective de la mettre en circulation bientôt, a-t-on appris de source proche des milieux autonomistes parisiens. L’idée avait été lancée en 2014, à travers la publication de deux spécimens de monnaie dite «kabyle», frappés à l’effigie de Matoub Lounès et de Dihya (dite Kahina), reine berbère des Aurès. La même source affirme que deux versions de bronze et d'argent seront disponibles au grand public. Ce mouvement séparatiste veut ainsi se parer, virtuellement, tous les attributs d’un Etat moderne, tout en continuant à réclamer un référendum d’autodétermination en Kabylie. Ce qui lui vaut un soutien de plus en plus déclaré des lobbies anti-algériens en Europe, et même du gouvernement marocain, lequel a ouvertement affiché sa solidarité, à maintes reprises, avec l’activisme de Ferhat Mehenni pour la partition de l’Algérie. Plus récemment, ce mouvement a reçu le soutien de deux lobbyistes pro-sionistes très redoutés, Bernard Henri-Lévy et Bernard Laschascha, qui lui offrent gracieusement leurs tribunes et font la promotion des idées séparatistes que véhicule cette organisation. Le chef de file du mouvement, lui, ne se gêne plus de ses liaisons dangereuses et assume désormais son rôle d’instrument de propagande contre l’Algérie. Dans une récente interview accordée au magazine marocain Maroc Hebdo, l’ex-chanteur de la troupe Imazighen Imula pose le problème en des termes encore plus pernicieux, en disant que «la Kabylie ne pardonnera jamais à l’Etat algérien ses crimes commis contre ses enfants», et prédit – autrement dit souhaite –, une «guerre civile bientôt en Algérie». Il ne nous dit pas si une probable guerre civile en Algérie épargnerait ou non la Kabylie !
Karim B.
 

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