Réunion du Comité frontalier algéro-malien : principaux points du communiqué commun

Les travaux de la 12e session du Comité frontalier algéro-malien ont été sanctionnés, jeudi à Bamako, par un communiqué commun dans lequel les deux parties se sont félicitées de la coopération étroite entre les deux pays, en appelant à développer davantage les régions frontalières. La 12ème session de ce comité a été tenue sous la coprésidence du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, et du ministre malien de l'Administration territoriale, Idrissa Maïga. Dans le communiqué commun, les deux parties ont salué et confirmé l'élargissement de la composante du Comité bilatéral frontalier aux deux régions de Taoudenit et de Ménaka nouvellement créées. Les deux pays ont convenu aussi de la relance des concertations entre les Walis et les Gouverneurs des régions concernées. A ce titre, une rencontre est prévue en décembre 2016 en Algérie à Adrar ou à Tamanrasset. Les deux parties vont tenir la 13ème session de ce Comité en Algérie au courant de l'année 2017, à une date qui sera arrêtée de commun accord, d'après le communiqué commun. Elles ont rappelé avec satisfaction la signature de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d'Alger et se sont félicitées ensuite de la coopération «étroite, développée autour de la promotion de la cause de la paix et de la réconciliation au Mali à travers la mise en œuvre de cet Accord». Elles ont également souligné «l'importance d'adapter leurs actions de coopération dans la zone frontalière aux objectifs de l'accord». La partie malienne a réitéré la reconnaissance du Mali pour le rôle joué par l'Algérie sous l'égide du président de la République Abdelaziz Bouteflika, dans la promotion de la paix et la réconciliation au Mali. Quant à la partie algérienne, elle «a réitéré l'engagement de l'Algérie à rester au côté du Mali en l'accompagnant dans ses efforts pour consolider la paix et la réconciliation nationale». Les deux ministres ont exprimé leur «vive préoccupation devant la persistance des menaces sécuritaires dans la zone sahélo-saharienne d'appartenance commune notamment les phénomènes du terrorisme et de la criminalité transnationale organisée qui mettent en péril la stabilité des Etats et la cohésion des sociétés dans cette région déjà confrontée aux vulnérabilités liées notamment au climat». Ils ont, à cet égard, mis l’accent sur l’importance de «la conjugaison des efforts pour lutter efficacement contre ces menaces», ajoute la même source. Lors de cette réunion, les deux délégations ont procédé à un examen approfondi de la coopération bilatérale frontalière dans les domaines prioritaires de l'agriculture, de l'élevage, et de la pêche, des échanges commerciaux, de l'énergie, des mines, des transports et des travaux publics, de l'industrie, de l'habitat et de l'urbanisme. Les secteurs des PTIC, de la santé, de l'éducation, de la culture et des sports, du tourisme et de l'artisanat, des ressources en eau, de la formation professionnelle, des affaires religieuses, de l'administration territoriale, de la sécurité et de la libre circulation des personnes et des biens, ont été également examinés lors de cette réunion, précise-t-on.
 

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