Abdelmalek Boudiaf tend la main aux médecins en grève

Le ministère de la Santé a tendu la main aux médecins qui ont observé une grève aujourd’hui à travers le territoire national. «Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière salue l’esprit de responsabilité dont ont fait preuve les praticiens de santé publique qui ont refusé de céder à la surenchère. Le MSPRH invite le SNPSP à revenir à la table du dialogue serein, responsable et inconditionnel avec l’administration centrale du ministère à l’effet de consolider les acquis socioprofessionnels et renforcer le secteur public de la santé comme c’est déjà le cas avec l’ensemble des autres syndicats du secteur», est-il précisé dans un communiqué du département de Abdelmalek Boudiaf. La grève à laquelle a appelé le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) a été diversement suivie. Pour les organisateurs, cette grève a été largement suivie à travers le pays. Le Syndicat avance ainsi un taux de suivi national de 75%. Le ministère, quant à lui, assure que l’évaluation du suivi de la grève à travers les 48 wilayas du pays fait ressortir un taux national de suivi de la grève égal à 0,9% de l’ensemble des effectifs concernés. A signaler que 36 wilayas du pays ont enregistré 00% de suivi du mot d’ordre de grève. «Loin des déclarations fantaisistes, ces chiffres, par ailleurs vérifiables par les correspondants locaux de la presse, traduisent l’échec des initiateurs de cette grève que la justice a déclarée illégale», a-t-on indiqué dans le même communiqué, insistant sur cette faible adhésion à l’appel à la grève qui traduit, selon le département de Abdelmalek Boudiaf, «la maturité du corps des praticiens de santé publique dont l’écrasante majorité refuse d’être manipulée et instrumentalisée dès lors que les revendications socioprofessionnelles sont prises en charge». Le SNPSP revendique par cette action de protestation un meilleur cadre de travail et plus de sécurité pour les médecins qui se font agresser dans les établissements hospitaliers en plein exercice de leur profession. Il exige aussi le respect de la liberté syndicale.
Sonia Baker

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