FLN : le temps des applaudisseurs

Par Kamel Moulfi – Le roi est mort, vive le roi ! En occupant le «koursi», le «frère docteur Djamel Ould Abbès», appellation consacrée du nouveau secrétaire général du FLN, hérite des applaudisseurs de son prédécesseur. Ceux-là mêmes qui claquaient des mains pour Saïdani le font maintenant pour Ould Abbès. Leurs messages de soutien tombent sur le site électronique du FLN, au compte-gouttes, certes, pour le moment, et en plus, ils ne sont pas connus dans le paysage politique, ce sont plutôt des figurants. On dirait que la prudence est de mise comme si rien n’était encore joué.

On peut même penser que dans l’alliance présidentielle, aujourd’hui informelle, certains pourraient tabler sur la persistance de la crise, voire son enlisement, pour enlever au FLN sa position majoritaire à l’APN et l’affaiblir pour l’empêcher de jouer un rôle de premier plan dans l’élection présidentielle qui se profile déjà si on en croit les échos médiatiques. Pour le moment, le «frère docteur Djamel Ould Abbès» n’a pas encore réussi à sortir l’ex-parti unique de la tourmente. Il croit en avoir les moyens et ceux qui l’ont propulsé à ce poste en sont convaincus. Il n’a pas le style arrogant et provocateur d’Amar Saïdani, il est plus «coulant» et sans aucun doute moins direct que son prédécesseur, les frondeurs le connaissent bien et savent qu’ils devront changer de tactique s’ils ne l’ont pas encore fait.

Les «opposants» maintiennent toujours leur intention de reconquérir leur place privilégiée au sein de l’ex-parti unique. Ils peuvent espérer réussir et redonner vie à leurs ambitions dans un contexte politique marqué par des luttes au sommet du pouvoir qui imposent des recompositions à la veille des échéances électorales, législatives et locales, et à mi-chemin du mandat présidentiel. Tout ce beau monde s’agite dans une sphère d’où l’on ne voit pas que, dans le pays, les signes de dégradation de la situation dans plusieurs domaines qui touchent à la vie économique et sociale sont de plus en plus nombreux.

K. M.

Comment (13)

    mehdi mountather
    2 novembre 2016 - 8 h 07 min

    Criminel haut niveau
    Le FLN de 1962 a ce jour avec leurs généraux ils ont voler 80% de l’argent de pétrole des algériens donc normal et logique si ce pape François ne converti pas a l’islam après ces séismes en Italie la fin du monde ces criminels de FLN et les fondateurs de Gia les premiers a l’enfer avec leurs idoles pharaon et Aboujahl

    Anonymous
    30 octobre 2016 - 21 h 25 min

    nuance: les tapeurs des mains
    nuance: les tapeurs des mains n applaudissent pas ils tapent les mains uniquement par intérêt ceux qui applaudissent c est par conviction ,,,, dite que vous compris,,, moi pas repeté

    Erdt
    28 octobre 2016 - 21 h 22 min

    Le sigle FLN devrait aller su
    Le sigle FLN devrait aller su musée! Tout le monde et sit FLN avant,mais avec le multipartisme ce sigle aurait dû être protégé,mis au musée et interdit! Ait Ahmed,boudiaf,el hachemi chérif le communiste et officier de l’aln étaient combattants FLN,…mais par honnêteté intellectuelle ils ont créé leur parti. Le FLN c’était pour la libération du pays après 62 sous boum ça pouvait encore avoir un sens,yavait parti unique,syndicat unique,régime non démocratique mais éclairé! C’était une période de construction de l’état et du pays. Mais après 88 les opportunistes profitent et abusent de ce sigle car la majorité des algeruens votent FLN par réflexe rien sue pour le sigle,c comme l’ugta et aussi comme la religion utilisée par les partis fonds de commerce sachant que nous sommes tous musulmans!! G dirigé un bureau de vote et des vielles illettrées qui ne savaient quoi voter me demandaient,et je ne pouvais répondre elles disaient je vote FLN ou islam!!

    New kid
    28 octobre 2016 - 15 h 17 min

    Le Fln est comme le dinar,
    Le Fln est comme le dinar, usé et abusé et qui a perdu de sa valeur.
    C’est devenu le parti du « trabendo ». Avec leur shkaras de « loot »sur le dos, le masque de zorro au pif, on les voit sur leur limousine prendre la route du Club de Pins.
    Il ne mérite même pas d’aller au musée ! Car seuls les objets de valeur y accède !

    Anonymous
    28 octobre 2016 - 10 h 46 min

    ce qui peuvent sauver l
    ce qui peuvent sauver l algerie ce sont les algeriens de la rue eux memes …il ne faut compter ni les pays democratiques ni sur quiconque …

    OMAR
    27 octobre 2016 - 12 h 37 min

    LE PARTI DIT FLN A CONNU
    LE PARTI DIT FLN A CONNU SON DECLIN D EFFECTIFS DEPUIS 1992

    LE RESTE DU PARTI EST ENTRETENU PERIODIQUEMENT LORS DES ELECTIONS

    PREFABRIQUEES POUR LUI OU POUR LE RND/CHKARA ETC

    LES ANCIENS FIEFS DU PARTI SONT DEVENUS SQUELETTIQUES

    LE PEUPLE EST AILLEURS ET PREOCCUPE PAR SES PROBLEMES SOCIAUX

    PENDANT QUE LES MAGICIENS NOUVEAUX RICHES NE COMPTENT PLUS LES SACS DE

    BILLETS A VALEUR REDUITE……

    TOUT EST A REVOIR SI L ON VEUT UN ETAT DE DROIT FORT SUR LES PLANS ESSENTIELS

    PAS UNIQUEMENT SUR LE PLAN MILITAIRE…..

    ESPERANZA!ESPERANZA!ESPERANZA!

    go

    H'didwane
    27 octobre 2016 - 12 h 36 min

    Un filon d’or comme profession !
    Mais ils détiennent le « métier » le moins pénible du monde avec des salaires et des avantages qui dépassent les salaires et les avantages des spécialistes du cerveau et des astronautes.
    Les députés lèvent le doigt une fois par an et ils percoivent 50 millions par mois + les avantages a vie.
    Alors comment ne vont-ils pas applaudir s’ils ont trouvé un filon d’or en RADP ?

    lhadi
    27 octobre 2016 - 12 h 01 min

    l’autocratie
    Le discours du nouveau secrétaire général de cette institution étatique est une illusion. Comme toutes les tromperies elle consiste à faire croire que nous sommes dans une démocratie quant en réalité nous sommes complètement assujettis à une idéologie autocratique qui n’a jamais changé d’un iota alors que le monde bouge, avance, se mue. fraternellement lhadi ([email protected])

    Erracham
    27 octobre 2016 - 12 h 00 min

    Faut-il s’en étonner?
    La culture politique chez nous est ainsi faite. Certains parlent de réalisme, d’autres d’opportunisme. Combien de fois a-t-on vu et entendu certains ténors de la scène politique évoquer en termes peu élogieux leurs adversaires pour ensuite leur tisser des lauriers quand le vent tourne en faveur de ces derniers? La longévité de leur carrière et la préservation de leur avantages leur dictent d’imiter la girouette. Pour réussir chez nous, il faut apprendre à voir de quel côté son pain est beurré, à retourner sa veste. J’ai même entendu dire que ces gens-là se croient intelligents, rusés et perspicaces. J’appelle celà de l’hypocrisie! Applaudissez encore et gare à celui/celle qui s’arrêtera!

    New kid
    27 octobre 2016 - 10 h 20 min

    Le clan de la danse
    Voilà que le FLN maintenant, est devenu un nouveau feuilleton égyptien. La danse du ventre rythmée, en montrant son nombril et en secouant ses fesses, sous les applaudissements de la galerie hypocrite qui ne recherche que l’augmentation de leur rente pour l’intronisation du fauteuil roulant comme empereur inamovible.

    fatigué
    27 octobre 2016 - 8 h 49 min

    les applaudisseurs
    ils ont applaudi à tout:
    à Benkhedda
    au gpra
    à l’état major de Ghardimaou
    à Ben Bella
    au 19 juin
    à Boumedienne
    à Chadli
    à Boudiaf
    au socialisme irréversible
    à l’économie de marché
    à la laïcité
    aux islamistes
    au fis
    aux éradicateurs
    aux redresseurs
    aux applaudisseurs même
    à tout et à son contraire
    ils n’ont jamais eu honte
    ils n’ont aucune dignité

      boussaid
      27 octobre 2016 - 20 h 13 min

      reponse afatigue
      les applaudisseurs sans au qu une dignité pensent que cette marque est une vertue

    TheBraiN
    27 octobre 2016 - 8 h 36 min

    Applaudisseurs professionnels
    J’aurais aimé que l’auteur nous cite le nom des ministres et « chakhssiyate » applaudisseurs et applaudisseuses au lieu de verser dans l’abstrait !!

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