Neuf matchs en cinq semaines, le MO Béjaïa en danger

Le MOB s'apprête à entamer un «marathon» de rencontres. New Press

Le MO Béjaïa, finaliste malheureux de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) s’apprête à entamer un «marathon» de rencontres qui seront décisives pour son avenir en Ligue 1 algérienne où il occupe la 16e et dernière place au classement.

En tout, les «Crabes» auront à jouer 9 matchs en cinq semaines, parmi lesquels quatre entrant dans le cadre de la mise à jour du championnat, selon le programme publié lundi par la Ligue de football professionnel.

La «grande marche» débutera le samedi 18 novembre avec la réception du MC Oran pour le compte de la 12e journée du championnat et se poursuivra jusqu’au 24 décembre, avec pratiquement une rencontre chaque trois jours, tout en tenant compte du rendez-vous qui attend l’équipe le 25 ou 26 novembre face au NA Hussein-Dey pour le compte des 32es de finale de la Coupe d’Algérie.

Cet enchaînement de matchs risque de jouer un mauvais tour aux «Crabes» qui font face à une crise multidimensionnelle ayant pris une tournure inquiétante dès la fin de l’aventure africaine du club.

En effet, quelques jours après le retour de la délégation béjaouie de son déplacement en RD Congo, l’assemblée générale des actionnaires a tenu une session extraordinaire au cours de laquelle le président Zahir Attia a été destitué.

Une décision que le concerné n’a pas reconnue, non sans recourir à la justice dans l’espoir d’être rétabli dans ses droits, a-t-il dit.

Dans la foulée, les actionnaires du MOB ont désigné Farid Hassissen au poste de président de la Société sportive par actions du club, tout en intégrant tous les actionnaires, excepté Attia, dans le Conseil d’administration.

Un changement duquel les joueurs attendent du concret, à savoir la régularisation de leur situation financière, plusieurs d’entre eux n’ayant pas perçu leurs salaires depuis plusieurs mois.

Cela se passe au moment où l’ambiguïté persiste au sujet du staff technique. L’entraîneur Nasser Sendjak et son adjoint Lakhdar Adjali, arrivés en juin dernier, ne sont pas sûrs de poursuivre l’aventure.

Toutes ces données font que les «Crabes» sont exposés à un avenir incertain. Dans les milieux du club, l’on craint même de connaître le sort du MC El-Eulma qui avait réussi l’exploit de se qualifier à la phase de poules de la Ligue des champions en 2015, avant d’en payer les frais en perdant sa place parmi l’élite algérienne.

R. S.

Pas de commentaires! Soyez le premier.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.