Le FFS dément avoir revendiqué le fédéralisme

Youcef Aouchiche, secrétaire national à la communication du FFS. New Press

Le Front des forces socialistes dément prôner un système fédéral, dans un communiqué publié jeudi sur le site officiel du parti, et signé du secrétaire national à la communication, Youcef Aouchiche. 

«Le fédéralisme n’apparaît pas dans la littérature politique du FFS. Aucun texte, ni déclaration du parti ne fait référence au fédéralisme», insiste le rédacteur du communiqué, comme pour lever toute équivoque sur l’intervention du groupe parlementaire du parti lors des débats organisés mercredi à l’APN. Plus explicite, le communiqué affirme que le FFS «ne demande pas la réorganisation de l’Etat mais milite pour le changement du régime politique en place et la démocratisation du pays qui doit passer par la reconstruction d’un consensus national». 

Sur ce point, le parti fondé par Hocine Aït Ahmed entend implicitement se distinguer de son rival traditionnel, le RCD, qui, lui, revendique officiellement un «Etat unitaire régionalisé», une forme de fédéralisme qui ne dit pas son nom, même si le FFS avait, à un moment de son histoire, prôné ce qu’il appelait «le régionalisme positif». 

Enfin, à propos des propositions du ministère de l’Intérieur concernant la gestion locale, le FFS dit se réserver le droit de les commenter «le moment voulu», d’autant qu’«elles semblent pour l’heure encore à l’état de brouillon approximatif», conclut le communiqué. 

R. Mahmoudi 

Comment (15)

    Anonymous
    19 novembre 2016 - 13 h 22 min

    D’ailleurs je ne comprends
    D’ailleurs je ne comprends pas la mutaion de Monsieur Bouchafa, il réalise des tr-s bons score dans ses divers meeting sur le national, il faut que les dirigeants du FFS Sachent ce qu’ils veulent, est ce un FFS seulement kabyle ou un FFS algerien c’est faute très grave de s’en prendre a quelqu’un de kabyle venant d’ailleurs….

    Aziz le Chéllalien
    18 novembre 2016 - 21 h 42 min

    La régionalisation est l
    La régionalisation est l’ultime solution pour le bien être de tout le monde. Tôt ou tard, cette ‎solution trouvera une assise populaire quand les facteurs de dislocations s’approfondissent qui ‎sont la désolidarisation entre le peuple lui-même et on a vécu ça lors des évènements de la ‎Kabylie où celle-ci s’est sentie seule, aucune manifestation pour la réconforter par contre ‎y’avait d’autres qui ont souhaités l’intervention de l’armé pour la bombarder par l’aviation. Là, ‎où j’habite, j’ai vu des gens qui insultent les Kabyles en cachette. Il faut reconnaître, on est ‎raciste envers eux

    AMAR MOKHNACHE
    18 novembre 2016 - 15 h 24 min

    LA REGIONALISATION EST
    LA REGIONALISATION EST DEVENUE UN VERITABLE TABOU DANS LES MOEURS POLITIQUE EN PARLER C EST S EXPOSER ATOUTES LES QUALIF DE SEPARATISTE….ET POURTANT C EST UNE SOLUTION POUR L EQUILIBRE REGIONAL…OUI CERTES EN MATIERE DE DEVELOPPEMENT NOUS SOMMES ENCORES TRES LOIN ET LES TARES NE SE COMPTENT PLUS MAIS LE SUD QUI NOUS NOURRIT EN A FAIT LES FRAIS ET DEMEURE L ORPHELIN DU DEVELOPPEMENT….EL KABR EL MANSI…..JE PENSE QU IL FAUT EN DEBATTRE POUR QUE LA RENTE PETROLIERE ET GAZIERE SOIT PARTAGEE D UNE MANIERE EQUILIBREE ET PERMETTRE AU TRAVAIL DE S IMPOSER…

    Da Chabane
    18 novembre 2016 - 15 h 18 min

    @TheBraiN (non vérifié) ,
    @TheBraiN (non vérifié) , comme d’habitude et comme par hasard tu es toujours « présent » pour donner des leçons à la kabylie ! ! Tu brosses le FFS pour nous dire qu’il a toujours été un parti patriote, mais je jure sur le Coran que tu n’as jamais voté FFS ni participer à ses appels de manifestations de rues ou autres ! Les berbères, donc les kabyles, en ont marre des oiseaux de mauvaises augures. Laissez-nous tranquilles, s’il vous plait ! Merci .

      TheBraiN
      19 novembre 2016 - 8 h 51 min

      La brosse ?

      La brosse ?
      MDR
      Cherchez quelque chose d’autre SVP !
      Sur le reste , je ne baisserai pas mon niveau culturel et intellectuel et ferai honneur à mon éducation .
      Des vertus que ne partagent pas beaucoup !
      Malheureusement !!

    TheBraiN
    18 novembre 2016 - 14 h 49 min

    Le FFS a toujours été un
    Le FFS a toujours été un parti patriote et certains cherchent toujours à l’entraîner dans des combats qui ne relèvent , en aucune façon, du patriotisme !!

    M'hand Afekous
    18 novembre 2016 - 10 h 49 min

    Ya dada Youcef Aouchiche du
    Ya dada Youcef Aouchiche du FFS , je ne sais pas d’où tu sors , ni d’où tu viens (LOL), mais voici ce qu’on se disait nous les anciens militants du FFS, du temps de Ait Ahmed quand il était en pleine santé (qu’il repose en paix) : Début de citation de nos convictions de l’époque sur la notion de fédéralisme à la FFS…..

     » 1/- La liberté est mère de l’ordre et dans une société sans Etat, le fédéralisme s’impose comme une voie salutaire contre ce pouvoir totalitaire et de cet état de guerre qui résultait de l’absence de la souveraineté de l’Etat sur tout le territoire national, et surtout de l’identité plurielle que compose la société algérienne. Chaque région possédant son individualité, ses propres traditions et principes, l’autonomie politique et la création d’une grande République fédérale devient indispensable face à cette diversité qui est source de conflit et qui seront liés par un pacte morale entre les différentes entités sociales.

    2/- Le fédéralisme reste un moyen d’organisation constitutionnelle par lequel une gouvernance partagée peut agir dans le cadre de certains buts communs, tout en autorisant les unités constituantes à prendre des initiatives autonomes qui leur permettent de préserver leur caractère unique et que chaque région soit régie par son modèle démocratique et social.

    3/- La situation actuelle du pays est le fruit d’un pouvoir central et totalitaire incapable de générer une société homogène, et le fédéralisme comme philosophie politique contraire à ce principe va rétablir la confiance chez les Algériens et va leur permettre de prendre les grandes décisions face à leurs problèmes qui découlent des crises multidimensionnelles que vit notre société. »

    Fin de citation, de nos convictions politique de l’époque de da El Hocine!

    Il n’y a là aucune idée de haine, de racisme, d’indépendance, de sécession, d’autonomie. Moi je suis un ancien militant du FFS, je suis kabyle et pourtant je ne supporte plus ni le FFS, ni le RCD (ce parti qui a décidé d’aller aux élections tête baissée) et ni le FLN (bien évidemment, contrairement à certains qui virent de cuti-réaction politique FLN selon la direction du vent et le montant de la chekkara). J’en veux énormément à notre grand homme historique Ait Ahmed de n’avoir pas penser au parti politique de la postérité pour qu’il survive après sa mort. En effet, il n’a pas laissé un parti solide dans son organisation politique et démocratique. Il a été lui-même un Zaim qui ne laissait pas ces cadres et ces militants faire des propositions ou des avis ! Il a dirigé le FFS comme le FLN d’où il vient d’ailleurs ! C’était la vraie dictature avec lui. Celui qui ose faire des propositions qui ne sont pas dans sa lignée, il le casse et l’exclu. Résultat, le FFS d’aujourd’hui n’a rien à voir avec le FFS d’avant (de 1963 et quelques années après) ! Ce caractère a eu des répercussions énormes sur le FFS post Ait Ahmed. Dommage pour le premier vrai parti politique d’opposition en Algérie. Aujourd’hui, le FFS est tout autre chose et beaucoup de cadres du FFS sont devenus des fonctionnaires de parti politique comme d’ailleurs au RCD. Je sais que des militants du FFS vont m’insulter, je peux comprends mais je ne réagirais pas aux insultes ! Bye bye FFS et les autres partis politiques aussi. Mais, un conseil, relisez bien entre le ligne la doctrine FFS de l’époque et le fond de la pensée des authentiques anciens du FFS , eux qui n’étaient pas des fonctionnaires , contrairement à ceux de maintenant qui sont là pour émarger au …budget… du parti. Le FFS n’a jamais demandé l’indépendance de ma Kabylie que j’aime, autant que le reste de mon pays (voir paragraphe 3). Faire de la politique ce n’est pas être complice du pouvoir ou faire de l’à-plat-ventrisme selon les circonstances, renier ou revenir sur ses convictions politiques.

    lhadi
    18 novembre 2016 - 9 h 43 min

    La politique de
    La politique de décentralisation ou de déconcentration est une assurance tous risques contre les brasiers des régions déshéritées.

    Cette politique aura pour but principal de répartir harmonieusement sur le territoire la production des richesses. Elle visera à résoudre le problème de l’emploi, conséquence du développement très inégal des activités et des régions. Et en particulier, elle tendra à réaménager et réanimer les régions, à les rééquilibrer, et les faire sortir du sous-développement régional.

    Il n’est rien de plus normal et de plus indispensable que de donner les moyens et les prérogatives, que la constitution lui confère, à un gouvernement de compétences de jouer le rôle d’avant-garde qui fait de lui l’instrument indispensable des grandes transformations politiques, économiques, sociales, culturelles et morales qu’appelle notre temps.

    Dans cet esprit, je sollicite, humblement et respectueusement, le Président de la république, affaibli par les choix politiques d’une vision dogmatique, de prendre acte afin que la maison Algérie s’affranchisse du pandémonium voulu et entretenu par les récipiendaires de l’absurde.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Anonymous
    18 novembre 2016 - 9 h 00 min

    Je pense que dans l’état
    Je pense que dans l’état actuelle des choses mieux vaut le fédéralisme avec un budget équitable pour tous les wilayas d’algérie que le racisme et l’idéférence que nous vivons vraiment marre de cette peste.

    Anonymous
    17 novembre 2016 - 23 h 16 min

    Pourtant depuis 1999 le
    Pourtant depuis 1999 le régime au pouvoir pratique ouvertement le fédéralisme et le régionalisme…e

      kamel
      19 novembre 2016 - 13 h 46 min

      tu as quelques part raison
      tu as quelques part raison,depuis 1999 il y a deux federations en Algérie, la caste et ses relais

    Anonymous
    17 novembre 2016 - 18 h 50 min

    Je comprends pas.
    Je comprends pas.

    Abou-Choun
    17 novembre 2016 - 16 h 36 min

    « le FFS «ne demande pas la
    « le FFS «ne demande pas la réorganisation de l’Etat mais milite pour le changement du régime politique en place et la démocratisation du pays… »
    Tant mieux! Personne ne l‘a cru quand il faisait du Régionalisme positif une de ses boutiques pour ne pas être en reste face au fédéralisme du RCD qui a été abandonné pour un « Etat unitaire régionalisé ».
    Le FFS s’est toujours revendiqué comme le « vrai FLN », un « FLN moderne », ou un « FLN kabyle » diraient les mauvaises langues.
    La question de la réorganisation de l’Etat eût payé, mais elle ne paie plus, parce que le MIK-MAK l’a totalement préemptée. Le FFS a besoin de se ré-étoffé, depuis que la Kabylie à elle seule n’y pourvoit plus, en recrutant à l’échelle nationale. Il faut croire que le régionalisme, le fédéralisme, ou l’autonomie, sont incompatibles avec une dimension nationale.

    Abu al ala almaari
    17 novembre 2016 - 15 h 59 min

    Combien de fois devrions nous
    Combien de fois devrions nous vous répéter que le ffs est une zaouiya, et non un parti?

      Abou-loune elmachinati
      17 novembre 2016 - 16 h 39 min

      Bien dit, ya akhouna Abu
      Bien dit, ya akhouna Abu al ala almaari !

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