Ouali s’en prend au commerce illégal des sacs plastiques

Abdelkader Ouali, ministre des Ressources en eau et de l'Environnement. New Press

Le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelkader Ouali a affirmé jeudi que des mesures coercitives seront prochainement prises pour faire face à la production et au commerce illégal des sacs plastiques.

Répondant à la question du membre du Conseil de la nation Said Kacha, lors d’une séance consacrée aux questions orales et présidée par Abdelkader Bensalah, le ministre a reconnu l’existence d’une activité illégale de production de sacs plastiques «due à une importation excessive de matériels de production de ces sacs au vu de leurs prix dérisoires».

«Des mesures coercitives seront prises en temps opportun», a déclaré le ministre sans plus de précisions, affirmant que cette situation ne pouvait plus durer.

M. Ouali qui a estimé, dans ce sens, que les efforts consentis ne pourraient être «fructueux» qu’à travers l’intensification de la sensibilisation du citoyen et la consécration de « la politique de citoyenneté » en matière d’environnement.

Il a rappelé que le secteur de l’Environnement avait initié un plan visant à réduire progressivement l’utilisation des sacs plastiques dans le cadre du programme national pour la gestion intégrée des déchets ménagers, notamment à travers l’élaboration d’un arrêt interministériel (Environnement, Commerce Santé). Ce texte fixe les caractéristiques techniques du sac en plastique destiné à être au contact des denrées alimentaires.

En 2014, un arrêté interministériel (ministères de l’Industrie, du Commerce et de l’Environnement) portant adoption du règlement technique fixant les caractéristiques techniques des sacs plastiques à bretelles a été promulgué et une convention signée entre le ministère de l’Environnement et l’Association des producteurs des sacs plastiques pour l’application effective des mesures relatives à la production des sacs en plastique destinés à être mis au contact des denrées alimentaires.

Des commissions de wilaya ont été des lors crées pour veiller à l’application de cette convention au niveau des unités de production des sacs en plastiques et des commerçants en détail de produits alimentaires.

L’opération a permis la saisie de près de 7 100 tonnes de sacs en plastique noirs non conformes aux normes.

Concernant l’activité de récupération, le taux d’avancement des travaux de réalisation de l’unité pilote de recyclage de sacs en plastique au niveau du centre d’enfouissement technique «Hamici» (wilaya d’Alger), a atteint 98% ce qui permettra une valorisation annuelle de près de 432 millions de sacs plastiques utilisés.

Par ailleurs, M. Ouali a fait savoir que son département examinait la possibilité de remplacer les sacs en plastique par des sacs en papier.

Le secteur s’atèle également à accompagner les producteurs locaux dans la production de sacs biodégradables à travers le recours à de nouveaux produits chimiques permettant la dégradation des sacs dans la nature sans atteinte à l’environnement, a-t-il ajouté.

Le ministre a fait état en outre de correspondances adressées au ministère des Finances pour relancer le recouvrement de taxe auprès des producteurs et importateurs des sacs en plastique conformément à l’article 53 de la loi de finance 2004, mesure qui n’a pas été appliquée ces dernières années.

R. E. 

Comment (16)

    TheBraiN
    23 janvier 2017 - 10 h 22 min

    Le plastique, c’est
    Le plastique, c’est fantastique

    Le caoutchouc, super doux

    el hadj
    23 janvier 2017 - 9 h 45 min

    les règlements existent sur
    les règlements existent sur le papier mais l application sur le terrain fait défaut par suite du laxisme des autorités concernees.n a t on pas interdit les cageots en bois pour le transport du poisson; les secs noirs en plastique pour les aliments etc etc. mais rien n a change les anciennes habitudes demeurent faute de sanctions.ne parlant pas des appareils de pesage ;tous truques;qui ne font l objet d aucun contrôle périodique .quant a nos campagnes et routes elles sont souillées par les sacs en plastique bouteilles et canettes de bière offrant un spectacle des plus désolants.

    anonyme
    21 janvier 2017 - 16 h 40 min

    il existe depuis belle
    il existe depuis belle lurette déjà des sacs en fécule de pommes de terre, ils sont biodégradables ! pourquoi ne pensez vous pas à prendre le train en marche ? pourquoi doit-on passer par un massacre ecologique avant de réagir comme l’ont fait de nombreux pays y compris du tiers monde ?! en algérie tout est affaire de gros sous , les importateurs ne veulent pas voir leurs avantages disparaitre … et pourtant je suis convaincu que ce jour approche à grands pas! avec l’avènement de trump beaucoup de choses vont changer y compris en algérie , la pauvre algérie captive d’une pègre sans foi ni loi!

    lhadi
    21 janvier 2017 - 15 h 22 min

    Un gouvernement de
    Un gouvernement de compétences, donnera sans aucun doute, tous ses soins à une politique de préservation de la nature qui correspond a un immense besoin social.

    Ainsi, sera protégé, aménagé, rendu accessible et, le cas échéant, reconstitué dans l’intérêt de tous, le patrimoine que constituent nos campagnes, nos rivages marins, nos fleuves, nos forets, nos montagnes, nettoyés de toutes les pollutions qui les souillent et défendus contre les appétits des requins et des coquins qui veulent en confisquer la plus belle part.

    Le tourisme ne sera pas un alibi face au sous-développement de certaines régions, mais il ira de pair avec la politique d’aménagement du territoire qui sera non seulement de combler les disparités actuelles (emploi…), mais aussi de promouvoir l’organisation géographique des activités destinées à satisfaire les besoins actuels et futurs des citoyennes et des citoyens.

    Une réorganisation d’ensemble au niveau gouvernemental répondra, sans aucun doute, à la double nécessité de rompre avec les pratiques autoritaires liées à l’obésité du médiocre et de coordonner les efforts dans tous les domaines pour la protection du cadre de vie.

    fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Djamel BELAID
    21 janvier 2017 - 12 h 06 min

    Face à ces questions, que
    Face à ces questions, que peut faire le Citoyen?
    – 1 – Bien sûr trier ses déchets ménagers dans les bacs appropriés quand il y en a dans son quartier. – 2 – Mettre en place avec l’APC des bacs pourle recyclage. – 3 – Installer un bac à compostage des épluchures des fruits et légumes en pied d’immeuble (voir les nombreuses vidéos sur Youtube).

    lanez smail
    21 janvier 2017 - 7 h 45 min

    M.

    M.
    Le malheur dansce pas sont lesgenscomme vous qui comme Don Quichotte , lesproblemes ecologique de pollution des rivieres àTipaza ou les catastophes ecologiques des plages et à tout lesniveaux sont reglé pours’acharner contre les sacs enplastiques ….qui est un probleme minime par rapport aux autres.

      anonyme
      21 janvier 2017 - 9 h 34 min

      allez voir certaéines plages
      allez voir certaéines plages comme à bordj el bahri et vous verrez comment le plastique et les autres dechets ont inondé le littoral en plus du « squattage » anarchique de l’espace ;
      Troupeau sans berger ?

    sahraoui
    21 janvier 2017 - 7 h 35 min

    bonjour a vous toutes et tous
    bonjour a vous toutes et tous .un jour un vieux français et humain avant tout m’as dit en Europe nous sommes de plus en plus serres par l’administration et tous ce qui est poubelle nous vous la revendons et c’est ce qui se passe actuellement chez nous nos importateurs n’ont aucun savoir sue le commerce internationale tout ce qui les importe c’est d’acheter bas pour vendre vite .notre population as un certain retard et les loups s’en donne a coeur joie .cela va de la douane aux importateurs tout le monde participe .leurs jours sont comptes car la jeunesse montantes arrivera et tout se payera .tous les payes sont passes par la

    Akim Koceir
    20 janvier 2017 - 22 h 23 min

    Jetons un œil sur ce qui se
    Jetons un œil sur ce qui se fait dans les pays avancés dans ce domaine de l’environnement. Les grandes surfaces de l’alimentation mettent à la disposition de leur clientèle de grands sacs renforcés en échange d’une pièce d’un euros. Sitôt le sacs abîmé, le client le ramène à la caisse du magasin en contrepartie d’un sac neuf. Les sacs usages sont recyclés. Tout le monde est gagnant.HKf7B67r6A

    Saadsaid dz
    20 janvier 2017 - 21 h 01 min

    Et qu’est ce qu’en réserve à
    Et qu’est ce qu’en réserve à certains boulangers qui distribuent du PAIN aux cantines scolaires d’enfants dans des sachets gris spécialement réservé aux ordures.Pourquoi? nous manquons pas d’osier pour la confection de paniers ..Par contre je me permet de rappeler nos bonnes habitudes aux ménagères d’utiliser les paniers de jadis,car il n y a pas mieux . pour protéger notre environnement de cette pollution de sachets éparpiller de partout.

    Akim Koceir
    20 janvier 2017 - 17 h 58 min

    Jetons un œil sur ce qui se
    Jetons un œil sur ce qui se fait dans les pays avancés dans ce domaine de l’environnement. Les grandes surfaces de l’alimentation mettent à la disposition de leur clientèle de grands sacs renforcés en échange d’une pièce d’un euros. Sitôt le sacs abîmé, le client le ramène à la caisse du magasin en contrepartie d’un sac neuf. Les sacs usages sont recyclés. Tout le monde est gagnant….

    Anonymous
    20 janvier 2017 - 16 h 19 min

    « Des mesures coercitives
    « Des mesures coercitives seront prises en temps opportun » . Un ministre qui dit ça,n’est pas un ministre. Il ose parler de recyclage des sacs en plastique , il devrait plutôt être extrême sur la question des derniers et pousser les citoyens à reprendre leur panier comme jadis surtout que notre pays est sali par ces sacs. Sinon qu’il nous dise , par exemple pourquoi les pharmaciens en france ne vous donnent aucun sac.

    Nasser
    20 janvier 2017 - 16 h 10 min

    l’ intention est louable et
    l’ intention est louable et si a volonté politique est réelle et bien « d’ une pierre il fera deux coups »
    1) économique,
    2) écologique.
    Mais c’ est aussi l’ affaire associations et des médias pour sensibiliser les citoyens, et dans la durée tout es possible (sans oublier le tri sélectif, les ordures ménagères, mais aussi la pratique du tri sélectif)

    kahina
    20 janvier 2017 - 16 h 09 min

    Les sacs en plastique

    Les sacs en plastique décorent notre environnement déjà froissé. Les sacs en plastique sont partout, sur les arbres, sur les toits, parterre, dans les rues, en état libre en train de survoler nos têtes . Quand il vente, on a droit à un ballet en plastique en plein Air. Notre ministre vient de les remarquer.

      Djamel BELAID
      22 janvier 2017 - 10 h 58 min

      Peut-être faudrait-il que
      Peut-être faudrait-il que ceux d’entre nous qui sommes les plus conscients du point de vue écologique refusions l’utilisation de ces sachets plastique. Puis, recommander à nos proches d’en faire de même. C’est s’inspirer de la méthode du Colibri si chère à l’Algérien P. Rabbhi si écouté à travers le monde…

    Mouloud
    20 janvier 2017 - 16 h 05 min

    Enfin! Il est temps d
    Enfin! Il est temps d’interdire les sacs en plastiques. Nous devons revenir à notre fameuse « CHERIA » en osier, paille,… Nos plages, nos campagnes, nos villes, …. sont pollués par ces sacs en plastiques. arrêtons la catastrophe écologique. J’espère que le Ministre aura le courage de mettre en place son interdiction avec une campagne de sensibilisation et une période de transition afin de gérer ce changement dans de façon intelligente. AlgérieDebout

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