Chouaïb Oultache : «Je n’ai pas tué Ali Tounsi»

Au moment de l’arrivée de Chouaïb Oultache à la cour d’Alger. New Press

L’ex-chef de l’Unité aérienne de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), Chouaïb Oultache, accusé de l’assassinat de l’ancien DGSN Ali Tounsi, livre sa version des faits aujourd’hui à l’ouverture du procès de l’assassinat d’Ali Tounsi au niveau de la cour d’Alger.

Chouaïb Oultache rejette l’accusation d’assassinat et affirme n’avoir jamais tiré pour tuer Ali Tounsi. Revenant sur sa rencontre dans le bureau de Tounsi le jour de son assassinat, Oultache a affirmé au juge qu’il était en légitime défense. «Tounsi m’a accusé d’être un traître. Il était ce jour-là très nerveux. Il a pris un coupe-papier et s’est dirigé vers moi. J’ai donc pris mon arme et tiré sur la main qui tenait le coupe-papier», a-t-il dit, affirmant n’avoir jamais tiré sur la tête d’Ali Tounsi.

«Je le dis aujourd’hui, je n’ai pas tué Ali Tounsi», a-t-il martelé. Le juge lui rappelle les chefs d’inculpation, à savoir assassinat avec préméditation et port d’armes de manière illégale. «Je n’ai jamais dit que j’ai tué Ali Tounsi. Ce sont eux qui l’ont tué», a-t-il répondu au juge. Le juge réplique : «Vous avez reconnu devant le juge d’instruction l’avoir tué.» «Il n’y avait pas de conflit entre nous. Je n’ai pas pointé mon arme sur sa tête. J’ai tiré sur sa main», a-t-il insisté.

Chouaïb Oultache rejette également les accusations relatives aux marchés publics qu’il avait accordés de manière irrégulière à son gendre. L’accusé est revenu à maintes fois pour réfuter les «aveux» faits au juge d’instruction. «Je n’ai fait aucun aveu. Je ne l’ai pas tué. Lors de l’instruction, le juge ne m’a pas laissé parler. Il dictait ces déclarations aux enquêteurs. Ce ne sont pas là mes propos ni mes aveux», a-t-il affirmé.

Dans l’arrêt de renvoi de 73 pages, Chouaib Oultache avait affirmé avoir tiré sur Ali Tounsi pour se défendre. Il avait exprimé ses «regrets» et «demandé pardon au peuple algérien». Oultache a affirmé avoir tenté de se suicider après avoir touché Ali Tounsi à sa main droite. L’accusé a rejeté également l’expertise et l’étude balistique.

«J’ai essayé de me suicider car ils voulaient m’éliminer», a-t-il poursuivi, assurant avoir été visé par des tirs de mitraillette. «Je ne me suis pas enfui. Je me suis évanoui», a-t-il précisé. Oultache a ajouté qu’il préférait mourir que d’être arrêté par ceux-là qui ont tué, selon lui, Tounsi.

«Mais qui sont ces assassins dont vous parlez ?»¨, l’interroge le juge. «Ce sont ceux qui étaient sur le point de tenir une réunion. La porte n’était pas fermée, et ils ont tiré sur moi», a-t-il dit.

Chouaïb Oultache réclame donc son innocence.

 Sonia Baker

Comment (17)

    Benettoumi Chabane
    27 février 2017 - 19 h 50 min

    Je vois que beaucoup d
    Je vois que beaucoup d’internautes parle d’une théorie de complot, désolé mais les déclarations du Colonel sont des histoires à faire dormir debout. Il a tiré pour se défendre contre le défunt pour ensuite essayer de se suicider car  » ils voulaient le tuer  ». Même les plus grands psychologues ou savants ou je ne sais quoi ne trouveraient pas d’explications rationnelles à ce genre de délires. L’histoire se résume en quelques phrases à mon avis, le Colonel est impliqué dans des affaires de malversations financières, le défunt l’a découvert, ils ont eu une altercation, il a perdu son sang froid, il l’a tué, il a paniqué, il a essayé de se suicider pour échapper aux conséquences, les présents sur place l’ont empêché. C’est la version la plus plausible.

    Benettoumi Chabane
    27 février 2017 - 19 h 48 min

    Je vois que beaucoup d
    Je vois que beaucoup d’internautes parle d’une théorie de complot, désolé mais les déclarations du Colonel sont des histoires à faire dormir debout. Il a tiré pour se défendre contre le défunt pour ensuite essayer de se suicider car  » ils voulaient le tuer  ». Même les plus grands psychologues ou savants ou je ne sais quoi ne trouveraient pas d’explications rationnelles à ce genre de délires. L’histoire se résume en quelques phrases à mon avis, le Colonel est impliqué dans des affaires de malversations financières, le défunt l’a découvert, ils ont eu une altercation, il a perdu son sang froid, il l’a tué, il a paniqué, il a essayé de se suicider pour échapper aux conséquences, les présents sur place l’ont empêché. C’est la version la plus plausible.

    Namara
    27 février 2017 - 13 h 46 min

    Celui qui a vu le film
    Celui qui a vu le film SHOOTER comprendrait à peu près le scénario de l’assassinat du DGSN. Peut être que cet ancien colonel inflexible devenu divisionnaire dans la police; habitué à ne pas baisser l’échine, a servi à son insu à un assassinat qui était préparé bien avant, seule l’exécution attendait l’occasion propice et le candidat sur lequel s’accrochera l’accusation. COMME DANS UN FILM mais là C du vrai. .

    moula
    27 février 2017 - 7 h 40 min

    Si Steven Spielberg
    Si Steven Spielberg connaissaient ces deux-la avant, il les aurait convoité pour des roles dans le film Jurassic ParK

    lehbilla
    27 février 2017 - 7 h 24 min

    Il y a une assertion médicale
    Il y a une assertion médicale qui parle ou qui traite de la « sensation du déjà vu et déjà entendu ». Un endroit de notre cervelle ou le fonctionnement de notre cerceau à des moments donnés de notre vie fait croire que les instants du moment que l’on vit ont déjà été vécu par nous même par le passé avec les mêmes acteurs, les mêmes personnages, les mêmes événements aux mêmes endroits. Les Algériens, depuis l’assassinant des vaillants moudjahidines et chouhadas à l’époque de la guerre de libération, n’ont en fait que ce genre de sensation avec tous les crimes et assassinats commis depuis jusqu’à ce jour. On ne va pas tous les citer, mais les ressemblances sont telles que pour nous c’est du déjà vu et déjà entendu.

    Anonymous
    27 février 2017 - 4 h 53 min

    c’est une main étrangère;ce n
    c’est une main étrangère;ce n’est pas de ma faute;je voulais juste me défendre;je suis innocent ;je vous le jure;c’est écrit sur la constitution et la charte nationale;

    chawi pure laine
    27 février 2017 - 2 h 46 min

    Bonsoir les patriotes

    Bonsoir les patriotes
    en lisant les commentaires wallah je déduis deux choses, une vous etes naifs pas dans le sens de cons et vous etes sinceres et spontanés, YA JMAA comme l’avait dit Kamel Bled Music
    houma alabalhoum, ou hna alabalna, houma alabalhoum beli hna alabalna ou hna alabalna beli houma alabalhoum
    rappel des faits:
    Si Ali rabi yrahmo genait à l’époque et ils ont essayé de le déloger on se souvient bien de ses mots: Un Moujahid ne demissionnera jamais et c’est visible clair quel clan voulait l’écarter
    Quand le crime a eu lieu à l’époque y avait une polémique sur un gars un haut placé qui était dans le bureau juste aprés le crime et avant l’arrivé du procureur qui est supposé entrer le premier, bon la c’est une
    de deux, quelques jours après on a entendu parler d’un incendie dans la DGSN qui a touché entre autre le bureau du Marhoum, deux hypotheses: soit que les criminels n’ont pas eu l’occasion de ramasser les dossiers qui étaient en sa possession et qui sont extremement graves soit que le procureur ne sait rien et a scellé les lieux donc un incendie provoqué
    coup de théatre:
    Oultache avait déclaré des le début qu’il a tiré envers si Ali mais y’avait d’autres tirs à l’époque Oultache avait recu l’ordre de dire ca ce qui mene à une confusion et ceux qui l’ont commandité lui ont dit cela peut te sauver bien sur et notre intervention
    aujourd’hui le ton a changé, la version aussi pourquoi? le clan qui a ordonné le crime est en faiblesse et Oultache le sait alors il a décidé de dire la vérité qui est
    Ali Tounsi a été assassiné par la Maffia avec une complicité gigantesque à cause des dossiers qu’il avait sur des hauts responsables et leurs familles
    résultat:
    WALOU
    ALLAH YERHAM SI ALI

    Mindjibalina
    26 février 2017 - 23 h 17 min

    Ah mafia Quand tu nous tiens
    Ah mafia Quand tu nous tiens ! Ça parle de marchés de relations troubles avec l’armée (…), ça s’insulte, ça se menace, et ça tire des balles réelles et qui plus tuent réellement. Au fait pour tant de militaires à la tête de la DGSN. N’ont-ils pas d’écoles et de cadres pour former des chefs ou… Y’aurait-il d’autres raisons que nous ignorons… Dès Malheurs incessants pour ce pays wallah

    moskosdz
    26 février 2017 - 22 h 00 min

    Les corrompus et les
    Les corrompus et les criminels savent conjuguer parfaitement à troisième personne du pluriel « ils,elles,eux »,quand à la première personne du singulier »Je »ils l’évitent soigneusement.

    aziz
    26 février 2017 - 20 h 48 min

    Ces voyous sont sensés
    Ces voyous sont sensés assurer notre sécurité !!!

    Nasser
    26 février 2017 - 19 h 52 min

    Que l’État algérien change de
    Que l’État algérien change de stratégie pour éliminer toute la racaille qui foisonne dans ses rangs au cause de l’incompétence érigée en système !

    Rascasse
    26 février 2017 - 19 h 37 min

    Le peuple doit commencer à
    Le peuple doit commencer à connaître et à comprendre quel genre de gouvernant en col blanc le gouvernent et décident à sa place de sa vie et de sa mort

    Noureddine
    26 février 2017 - 18 h 54 min

    Voila un procès qui est mené
    Voila un procès qui est mené comme les précédents avec des à peu près . D’abord on ne comprend pas pourquoi en Algérie les procès sont ajournés et les accusés restent de longues années en prison sans être jugés. Un autre aspect , il me semble qu’un Pv doit être signé par l’accusé , alors je ne comprends pas pourquoi à l’audience le juge pose une question du genre reconnaissez vous les faits et à l’accusé de la réfuter à chaque fois. Maintenant si nous voulons regarder en profondeur notre justice et ses méthodes de travail, nous avons la nette impression qu’elle ne ressemble pas à celle que nous voyons dans les films américains. Il y un accusé , un avocat , un procureur, un greffier , un juge est des assesseurs et le tribunal flambant neuf ,des installations modernes tel que tableau d’affichages avec les affaires en cours avec date et salle d’audience; mais les débats se déroulent dans un langage où le commun des citoyens ne comprend absolument rien. La presse aussi qui est censée nous informer , nous plongent dans des analyses extravagantes qui nous donnent l’impression d’assister à des complots et obscurcit plus les événement et nous restons sur notre fin , pour enfin conclure qu’il y a anguille sous roche et que les accusés ont été condamnés injustement. Au final nous ressentons que c’est des procès préfabriqués et que la vérité n’a été dite.

    Nasser
    26 février 2017 - 17 h 35 min

    Tout le monde ment; sauf lui!
    Tout le monde ment; sauf lui!

    Anonymous
    26 février 2017 - 17 h 33 min

    « Ce sont eux qui l’ont tué » (
    « Ce sont eux qui l’ont tué » (!?)
    Il a joué au Sheriff à la gâchette facile, qu’il assume courageusement au lieu de pleurnicher. Il est cuit à vie!

      Anonymous
      27 février 2017 - 8 h 18 min

      Naif! un un homme à la
      Naif! un un homme à la gâchette facile peut-être un sheriff mais pas un militaire chevronné de la trempe d’Oultache; Ses anciens collègues vous le confirmeront.

    CHIBL
    26 février 2017 - 16 h 50 min

    «J’ai essayé de me suicider
    «J’ai essayé de me suicider car ils voulaient m’éliminer» j’ai rien compris a cette phrase, il a essayer de se suicider car ils voulaient le tuez!!? en légitimé défense il tire 4 balles sur la main de Tounsi et il le touche, sacré colonel MOUSTACHE.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.