Le 28e sommet de la Ligue arabe débute mercredi en mer Morte

La 28e session ordinaire du Sommet arabe débutera demain, mercredi 29 mars, dans la région de la mer Morte, au nord de la Jordanie, où les dirigeants arabes devront examiner plusieurs dossiers pressants inscrits à l’ordre du jour pour se pencher sur 17 recommandations et projets de décisions relatifs aux questions arabes de l’heure d’ordre sécuritaire, économique et social.

L’Algérie sera représentée à cette conférence au sommet par une délégation conduite par Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

Depuis jeudi dernier, les quatre réunions préparatoires tenues au niveau des délégués permanents, hauts responsables du Conseil économique et social et des ministres arabes des Affaires étrangères, tendaient à cristalliser une position unifiée à l’égard des différentes questions figurant à l’ordre du jour du sommet dans un contexte marqué par de nombreux défis internes, régionaux et internationaux.

La cause palestinienne, la crise syrienne, la situation des réfugiés et l’évolution de la situation au Yémen, en Irak et en Libye ont prédominé l’agenda des réunions préparatoires du Sommet arabe, outre l’examen des moyens susceptibles de renforcer la coopération arabe commune pour venir à bout du terrorisme et de l’extrémisme et de conjuguer les efforts consentis pour relever les défis et les nouveaux développements que connaît la région arabe.

Au volet palestinien, les chefs de la diplomatie arabe ont affirmé lors de leur rencontre de lundi que l’initiative arabe de paix «doit impérativement sous-tendre le règlement du conflit entre la Palestine et Israël».

Tenue en présence du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine (UA) et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, une autre réunion de l’instance de suivi de l’application des décisions de la troïka du sommet (Mauritanie, Egypte, Jordanie) et la troïka du conseil ministériel (Tunisie, Algérie, Djibouti), a pris connaissance des décisions à soumettre au prochain sommet.

M. Messahel a indiqué à ce propos que tout ce qui a été convenu lors du 147e conseil ministériel réuni au Caire sous la présidence de l’Algérie sera soumis au sommet, soulignant la «nécessité d’accorder la priorité» à certaines questions, notamment celles ayant trait à la réforme «globale et radicale» de l’organisation panarabe.

Une commission chargée du suivi de ce dossier a été instituée récemment au Caire, où elle devra également se réunir dans un proche avenir au niveau des délégués, a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, tous les pays membres de la Ligue arabe fondent de grands espoirs sur la conférence de demain dans le sens où elle constitue une opportunité pour «consolider l’action arabe commune et parvenir à des approches politiques autour de certaines questions épineuses afin de leur trouver un règlement au sein même de la famille arabe et loin de toute ingérence étrangère».

Depuis sa création en 1945, les dirigeants arabes ont tenu 39 conférences au sommet dont 27 sessions ordinaires, 9 extraordinaires et 3 à caractère économique. Trois de ces rencontres auront eu lieu en Jordanie, alors que la dernière en date est celle de Nouakchott, en juillet dernier.

Initialement, le Yémen devait abriter l’actuelle session du sommet arabe, mais ce dernier s’est désisté en raison de la situation sécuritaire qui y prévaut.

La Charte de l’organisation panarabe prévoit la présidence tournante par ordre alphabétique des pays membres.

Agence

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