Ministres des Finances des 5+5 : Baba Ammi jeudi à Malte

Le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, ira pour renforcer l'investissement. New Press

Le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, prendra part jeudi à Malte à la réunion des ministres des Finances du Forum de dialogue des pays de la Méditerranée occidentale 5+5 qui examinera notamment les moyens de renforcer l’investissement et son financement dans la région, indique un communiqué du ministère. M. Baba Ammi aura à coprésider cette réunion avec son homologue français Michel Sapin, l’Algérie assurant actuellement la coprésidence du forum pour la rive sud, précise le communiqué.

La réunion regroupera les ministres des Finances des pays du nord de la Méditerranée occidentale, à savoir l’Italie, Malte, la France, le Portugal et l’Espagne, ainsi que ceux de l’Union du Maghreb arabe (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie). «Les ministres des Finances des 5+5 discuteront des moyens de relancer les économies de la région en créant les conditions d’un environnement propice à l’investissement, comme la stabilité politique, le développement d’une infrastructure de qualité et l’accès au financement», précise la même source.

Des banques internationales de développement, telles que la Banque mondiale (BM), la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), prendront également part à cette rencontre. La participation de ces bailleurs de fonds activant dans la région permettra d’évoquer les moyens par lesquels ils peuvent fournir des financements ainsi qu’une assistance technique au secteur privé dans la région.

Les ministres auront, par ailleurs, à explorer les moyens de renforcer la collaboration future entre les pays des 5+5 dans d’autres secteurs, ajoute le communiqué. Cette réunion fait suite à une première rencontre tenue à Paris en janvier dernier et qui a «marqué le lancement d’un dialogue dans le domaine de la coopération financière entre les ministères des Finances de ces pays».

R. E.

Commentaires

    Anonymous
    6 avril 2017 - 13 h 32 min

    Pendant que l’Algérie dépense
    Pendant que l’Algérie dépense, et gaspille à bras ouverts avec un budget de fonctionnement dépensier
    Pour ses hauts cadres de la nation de l’administration la plus bureaucratique au monde
    – promotions courtisanes de népotisme, réunions, voitures rutilantes de luxes,bons d’essence, et de gas oil
    Missions, et séjours dans des hotels luxieux pour des missions bidons sans valeurs,
    Sans interets pour le pays en grave, et profonde crise économique, et financière structurelle de déséquilibres
    Et de manques de diversifications…..
    .
    ….. (agriculture, agro-alimentaire, élevages, P.M.E industrielles dynamiques, innovantes, et exportatrices,…..)
    De l’un des états les plus dépensiers, et les plus gaspilleurs au monde : pour le prestige, et le faste,
    Les « plus grands projets », « les plus « modernes »…..?! », palais, ministères, directions, wilayas,…..?!
    Mais malheureusement les plus maquillés, les plus couteux, et les moins rentables
    Qui pénalisent gravement, et lourdement l’économie algérienne très fragile, et le pauvre peuple algérien

    Le géant économique africain au pieds d’argile
    le fragile Nigeria, et sa guerre au Nord avec Boko Haram : le FMI alerte sur la nécessité de réformes urgentes

    Plombé par la récession, le Nigeria doit mettre en oeuvre des réformes urgentes, alerte le Fonds monétaire international (FMI) dans un rapport publié ce mercredi,.

    Une délégation de l’institution de Bretton Woods achevait mercredi 5 avril une visite de quelques jours à Abuja, la capitale nigériane. Au terme de leur visite, les experts du FMI préconisent que le pays, dont la croissance s’est contractée de 1,5% l’an dernier, abandonne ses restrictions sur la circulation des devises étrangères ainsi que son taux de change multiple.

    La première économie du continent est officiellement entrée en récession le 1er septembre dernier, sa première depuis 25 ans, en raison de la baisse des cours du brut qui représentent 90% des exportations du pays et les deux tiers de ses revenus.

    La dévaluation du naïra, la devise nationale, qui a perdu 30% de sa valeur par rapport au dollar l’an dernier, a eu de graves conséquences sur l’économie du pays, et entraîné une limitation des importations.

    « Dépréciation chaotique »

    Hasard du calendrier, les experts du FMI se sont rendus à Abuja le jour même où le président nigérian Muhammadu Buhari présentait devant le Parlement une batterie de mesures censées permettre au pays de renouer avec la croissance. Ce plan, dans lequel les économistes voient peu de mesures concrètes, s’est aussi attiré les critiques du FMI qui le juge insuffisant pour sortir le pays de la récession.

    « Bien plus doit être fait », estiment les experts du FMI qui conseille aussi aux autorités nigérianes d’abandonner leur politique actuelle de taux de change, caractérisée notamment par une surévaluation de la monnaie nationale, le naïra, au risque d’entraîner « une dépréciation chaotique du taux de change ».

    La Banque mondiale et le Nigeria ont discuté pendant plus d’un an de la possibilité d’un prêt d’un milliard de dollars pour sortir le pays de la récession tandis que la Banque africaine de développement avait lancé une offre à 400 millions de dollars. Mais les négociations ont buté sur la question des réformes économiques à mener.

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