Plus de 1,9 million d’inscrits au registre de commerce

Abdelmadjid Tebboune assure l'intérim du département du commerce. New Press

L’Algérie comptait près de 1,912 million d’opérateurs inscrits au registre de commerce à fin mars 2017, composés de 1,735 million activant sous le statut de personne physique et de 176 717 de personne morale (entreprises), a indiqué dimanche à Alger le directeur général du Centre national du registre de commerce (CNRC), Mohamed Slimani.

Par catégorie d’activités, les personnes physiques exercent en premier lieu dans la distribution de détail et de gros et dans les services, alors que les entreprises, qui représentent moins de 10% de l’ensemble des opérateurs inscrits au registre de commerce, activent beaucoup plus dans les services, la production de biens et l’importation, a détaillé M. Slimani au forum d’El-Moudjahid.

Jusqu’à fin 2016, 12 669 inscrits représentaient des opérateurs étrangers formés de 10 321 entreprises et 2 348 personnes physiques exerçant notamment dans les services.

Quant au registre de commerce électronique (RCE) mis en place en mars 2014, le même responsable a fait savoir que le nombre global des opérateurs détenteurs de RCE s’est établi, à fin 2016, à 530 895 composés de 456 533 personnes physiques et de 74 362 personnes morales. Par rapport au nombre global des opérateurs économiques, la proportion des détenteurs du RCE représente environ 28%.

«Cette opération a été lancée avec succès. Il s’agit d’un registre infalsifiable grâce à un logogramme intégré dans ce document», a-t-il dit. Questionné sur le nombre de registres de commerce falsifiés, M. Slimani a estimé que le lancement du RCE avait participé «efficacement» dans la lutte contre ce genre de pratique frauduleuse, tout en évitant de la qualifier de «phénomène».

«Depuis 2014, soit depuis le lancement du RCE, nous n’avons identifié qu’une vingtaine de registres falsifiés. Nous ne pouvons donc parler d’un phénomène», a indiqué M. Slimani, en soulignant que ces cas de fraude concernent en général les registres des activités de distribution de gros et de détail.

Lors de cette rencontre, le directeur général du CNRC a présenté les différentes missions du centre, les modalités d’inscription ou de radiation au registre de commerce, ainsi que la modernisation du CNRC, avec la concrétisation, dès cette année, de l’opération d’inscription en ligne.

R. E.

Comment (2)

    slim
    8 mai 2017 - 18 h 02 min

    L’entrée du CNRC dans la
    L’entrée du CNRC dans la modernité ne date (parait-il) que depuis deux ou trois ans. Avant cela, c’est à dire, à la fin du siècle passé et au début de ce siècle, il n’était pas possible de se refaire d’un registre de commerce, sans avoir présenté un extrait de rôle apuré. Comme notre administration fiscale avait la main lourde en matière de taxation d’office, beaucoup de malheureux commerçants se retrouvaient avec des boulets aux chevilles. Fermer boutique sans pouvoir rendre le registre de commerce, faute de paiement des impôts indûment réclamés.

    Ouyahia a bien raison de proposer une amnistie fiscale pour mettre de l’ordre dans la corporation et rétablir le vrai nombre des registres de commerce.
    Une réconciliation nationale fiscale permettra peut-être aux commerçants exercant dans le maquis de l’informel de rentrer dans la légalité.

    anonyme
    7 mai 2017 - 21 h 18 min

    VOUS ETES TOUJOURS DANS LE
    VOUS ETES TOUJOURS DANS LE CONSTAT!
    C’est trop tard………………..le monde avance vite.

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