Le Soudan et Omar Al-Bachir rentrent dans les rangs américains

Omar Al-Bachir, le chef de l’Etat soudanais. D. R.

Le Soudan devrait être retiré bientôt de la liste américaine des pays abritant et soutenant le terrorisme. Le renseignement américain confirme dans un rapport adressé cette semaine au Congrès que «Khartoum respecte un certain nombre de conditions qui ouvrent la voie à la levée des sanctions qui lui ont été imposées depuis plus de vingt ans». Washington soumettra le Soudan à une sorte d’évaluation qui prendra fin le 12 juillet pour juger son sérieux et son niveau d’engagement dans la lutte contre le terrorisme et le règlement de ses conflits internes.

En janvier, le ministère soudanais des Affaires étrangères avait exprimé son regret de voir les citoyens soudanais inclus dans la liste émise par le président américain, Donald Trump, interdisant l’entrée aux Etats-Unis à un certain nombre de citoyens de pays musulmans. «Il est vraiment regrettable que l’interdiction intervienne à un moment où les deux pays franchissent une étape historique dans la levée des sanctions économiques et commerciales contre le Soudan et travaillent à développer les investissements et des projets pour le bénéfice des populations des deux pays», avait-il déclaré.

Dans la même déclaration, Khartoum avait également appelé les Etats-Unis à supprimer le Soudan de sa liste noire des pays soutenant le terrorisme. Il n’est pas à écarter que ce retrait annoncé soit en réalité une récompense de Washington pour services rendus. Le soutien apporté par le président, Omar Al-Bachir, à l’Arabie Saoudite dans sa guerre au Yémen a en tout cas été bien perçu à Washington.

En tout cas, le chef de l’Etat soudanais n’a pas raté une occasion, ces dernières années, de faire comprendre aux Américains qu’il était rentré dans les rangs et qu’il était prêt à devenir un de leurs sous-traitants en Afrique. Pour donner des gages de sa bonne volonté, il avait d’ailleurs commencé par éjecter les islamistes du pouvoir.    

Sadek Sahraoui

Comment (4)

    fissou
    28 novembre 2017 - 9 h 02 min

    C’est une lièvre de la CIA. ce Omar Bachir collaborait même avec le Mossad et la DGSE pourvu qu’il demeure au pouvoir!! Un vrai dictateur que le TPI recherchait pour crimes.

    Felfel Har
    15 mai 2017 - 20 h 23 min

    Difficile d’avaler cette
    Difficile d’avaler cette couleuvre! Ce sinistre individu n’a jamais quitté le giron US. Ils l’ont créé pour offrir à un autre traître, Tourabi, une plateforme pour endoctriner et entraîner des milliers de jeunes musulmans croyant dur comme fer qu’ils allaient rééditer les exploits de notre prohète (QSSL) dans la Ghazouet Badr en Afghanistan, puis plus tard en Algérie. On les découvre enfin sous leurs vrais traits de traitres à leur peuple. Continuons nos investigations et nous ne tarderons pas à démasquer d’autres félons algériens tapis dans l’ombre et activant au sein de la mouvance nihiliste! Ils émargent tous à la CIA.

    Anonyme
    15 mai 2017 - 17 h 21 min

    D’un mandat d’arrêt
    D’un mandat d’arrêt international pour le faire comparaître au TPI .Aujourd’hui il mange dans la même assiette que les SATANISTES de la coalition de l’OTAN diabolique. Tout le monde est corruptible il s’agit d’y mettre le prix.
    Sauf les authentique Musulmans qui ont misés pour la vie éternelle dans le vaste paradis d’Allah .

    Anonymous
    15 mai 2017 - 16 h 43 min

    Je me souviens, pendant la
    Je me souviens, pendant la décennie noire, beaucoup de terroristes qui tuaient en Algerie étaient formés au soudant.c était le fief de Ben-Laden l ‘ami des USA.

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