Classement mondial de la cybersécurité : l’Algérie à la 67e place

cyber-attaque, informatique, NTIC
Les cinq piliers de la cybersécurité : juridique, technique, organisation, renforcement des capacités et coopération. D. R.

L’Algérie a décroché la 67e place sur 193 pays concernant l’Indice de la sécurité dans le monde (CGI) pour 2017, selon un classement établi par l’Union internationale des télécommunications (UIT), relevant de l’ONU. L’Algérie se place moyennement donc en matière d’engagement pris par les Etats Membres de l’UIT en faveur de la cybersécurité.

L’indice lancé pour la première fois en 2014 se base sur 25 indicateurs qui s’articulent autour du juridique, du technique, de l’organisationnel, du renforcement des capacités et de la coopération.

Avec sa 67e place, l’Algérie a été classée dans la catégorie «maturité» des pays ayant développé des engagements complexes et participé à des programmes et initiatives de cybersécurité. Dans cette catégorie «maturité» qui compte 77 pays, on retrouve plusieurs pays africains : Afrique du Sud, Botswana, Cameroun, Côte d’Ivoire, Ghana, Kenya, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Tunisie…

Les autres catégories sont «initiation» pour les pays qui commencent à peine à prendre des engagements en matière de cybersécurité, et la catégorie «leader» pour ceux qui font montre d’un engagement élevé dans les cinq piliers.

Si l’Algérie fait moins bien que ses voisins du Maghreb, elle surpasse pourtant des pays qualifiés de développés à l’instar de l’Islande (77e) et Monaco (102e).

Selon le rapport de l’UIT, la moitié de la population mondiale, soit 3,5 milliards d’individus, a utilisé internet en 2016 et le nombre de micro-ordinateurs qui seront reliés à internet atteindra les 12 milliards à l’horizon 2020.

Ramdane Y.

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