Téléphonie mobile : les pays de la région MENA devraient réformer la fiscalité

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GSMA propose aux pays de la région de réformer la taxe pour atteindre des avantages socioéconomiques. D. R.

Des pays de la région MENA pourraient améliorer l’accès à la connectivité mobile en réformant la fiscalité du secteur, affirme l’association GSM Association (GSMA) représentant des industriels et opérateurs de téléphonie mobile, dans son dernier rapport diffusé lundi à Londres.

Dans son rapport intitulé «Fournir une connectivité mobile au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA)», GSMA, qui regroupe environ 300 industriels et plus de 800 opérateurs de téléphonie mobile et du service internet, rappelle les principales taxes appliquées aux opérateurs mobiles dans ces pays et a évalué l’impact d’une réforme fiscale permettant d’améliorer l’accessibilité et l’investissement.

Le rapport relève également que pour les pays de la région MENA, la téléphonie mobile constitue un facteur essentiel du développement économique et social. Elle représente 1,4% du PIB de la région, précise le document. Il estime que dans les marchés concernés par l’analyse, la fiscalité a un impact «négatif» sur l’accessibilité pour les consommateurs et les investissements.

Il souligne à cet égard que l’augmentation des taxes pour les entreprises et sur les revenus des opérateurs mobiles augmente les coûts et affecte négativement les investissements dans le secteur. GSMA propose aux pays de la région MENA de réformer la taxe dans l’objectif d’atteindre des «avantages socioéconomiques significatifs». GSMA estime qu’«il existe une opportunité unique pour les gouvernements au Moyen-Orient et en Afrique du Nord qui souhaitent accéder à une connectivité et une intégration numérique plus grande». Elle propose la réduction des taxes imposées au secteur. «La réduction des taxes de téléphonie mobile servira les intérêts des consommateurs, des entreprises et des gouvernements en réduisant les coûts, en encourageant l’adoption de nouveaux services mobiles et en stimulant le PIB et les recettes fiscales globales à plus long terme», explique la recherche.

R. E.

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