Le PDG de Soummam reçoit l’ambassadeur des Pays-Bas

Lounis Soummam
Le patron de Soummam en discussion avec l’ambassadeur hollandais. D. R.

L’ambassadeur des Pays-Bas en Algérie, Robert Van Embden, a effectué une visite à la laiterie Soummam, à Akbou, dans la wilaya de Béjaïa, où il a été accueilli par son PDG, Lounis Hamitouche. Cette visite de travail a permis au diplomate hollandais de connaître de près les capacités réelles de la laiterie en termes de production et son extension.

Au cours de cette visite, une table ronde a été organisée avec le patron de Soummam. Les deux parties ont abordé les projets futurs et des opportunités d’affaires avec les investisseurs hollandais dans le domaine de l’élevage et de l’agriculture en Algérie, et évoqué d’éventuelles rencontres avec des hommes d’affaires hollandais pour une collaboration entre la laiterie Soummam et les entreprises hollandaises en Algérie. Ce partenariat, lit-on dans le communiqué de Soummam, «va contribuer au développement économique de l’Algérie, notamment dans le secteur de l’élevage et de l’agriculture».

Fondée en 1993, Soummam est considérée comme le leader incontesté dans son créneau sur le marché algérien avec une production et une commercialisation de près de 500 000 tonnes/an et une capacité de production annuelle de plus de 700 000 tonnes/an, répartie sur deux sites de production, et avec une part de marché de plus de 50%.

R. M. 

Comment (2)

    Djamel BELAID
    27 juillet 2017 - 13 h 43 min

    1 – DES LAITERIES DYNAMIQUES: Dans la région de Constantine, Mr Lounes Hamitouche a développé une stratégie pour aider et fidéliser les éleveurs qui lui livrent du lait. Il met à leur disposition des enrubaneuses, machines modernes pour récolter les fourrages sous forme de balles rondes enrubannées. L’enrubannage permet de conserver plus longtemps la qualité des fourrages dans de meilleures conditions. D’autres laiteries privées dans la région du Chélif développent des trésors d’ingéniosité afin de fidéliser les éleveurs: avance sur trésorerie, fourniture d’aliments du bétail, soins vétérinaires gratuits, aide pour remplir la paperasse, … On comprend cette agitation quand on sait que le lait frais est un véritable « or blanc ». C’est ce que fait d’ailleurs Groupe Benamor avec le blé dur et la tomate industrielle 2 – S’INSPIRER DU MODELE LAIT: Les pouvoirs publics pourraient s’inspirer de ce cas d’école pour les autres productions agricoles. Le message des autorités envers le secteur de la transformation des produits agricoles pourrait être le suivant:  » je vous donne l’accès à un marché de 40 millions de consommateurs mais à la conditions de progressivement réduire l’importation de matières premières ». Comment? En vous tournant vers les producteurs locaux. En recrutant des techniciens d’appui technique qui tournent sur les exploitations. Ce modèle est développé par nos voisins sous le nom de « d’agrégation » ou de « contractualisation ». Djamel BELAID Ingénieur agronome.

    Djamel BELAID
    27 juillet 2017 - 12 h 43 min

    Ce type de coopération est intéressant. Il ne faut oublier cependant les potentialités locales. De nombreux chercheurs algériens ont montré qu’avec l’orge ou la paille, on peut ajouter de l’urée. On enrichit ainsi les grains ou les paille en azote. On peut également donner du mono-ammonium phosphate aux ruminants comme complément azoté. Il s’agit d’un engrais largement disponible localement. Autre idée, développée par les agronomes tunisiens: fabriquer des bouchons de grignons d’olives en remplacement des bouchons de luzerne importé (Voir les articles de Mr Ben Salem H. sur internet). Ces mêmes chercheurs montrent que beaucoup d’arbustes locaux contiennent des tanins ou des saponines qui, à petite dose, permettent d’améliorer l’efficacité des aliments concentrés qu’on donne aux moutons et vaches. Investisseurs nationaux, il y a un business halal à faire. positionnez vous sur ces créneaux. Djamel BELAID. Ingénieur agronome.

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