Tamazight dans les écoles de 38 wilayas dès la rentrée

tamazight
En mai 2017, les étudiants dénonçaient le manque de postes budgétaires pour l'enseignement de tamazight. D. R.

 

L’enseignement de tamazight sera élargi pour cette rentrée scolaire 2017-2018 à 38 wilayas, en application des dispositions de la nouvelle Constitution qui prévoit une généralisation graduelle de cette langue devenue deuxième langue officielle en Algérie depuis 2016 au coté de l’arabe.

Dans cette optique, le secrétaire général du Haut commissariat à l’amazighité (HCA), Si El Hachemi Assad, a annoncé, depuis la wilaya de Aïn Témouchent, en marge de la clôture de la caravane littéraire célébrant le centenaire de la naissance de Mouloud Mammeri (1917-1989), que l’enseignement de la langue amazighe sera étendu à 38 wilayas alors qu’elles étaient 13 seulement les années précédentes.

Selon M. Assad, qui à toujours œuvré l’introduction de cette langue dans divers domaines, cette action s’inscrit dans le cadre du partenariat conclu en février 2015 entre le HCA et le ministère de l’Education nationale. Il a mis l’accent dans ce sens sur «l’avancée positive enregistrée dans la promotion de la langue amazighe», signalant que l’objectif, à terme, porte sur sa généralisation aux 48 wilayas du pays ainsi qu’à l’étranger au profit de la communauté algérienne.

Il a toutefois observé que l’atteinte de l’objectif assigné exige de «mobiliser davantage de postes budgétaires pour assurer l’enseignement de tamazight dans les différents paliers et pas seulement au premier, comme c’est le cas dans certaines wilayas». Le SG du HCA a également évoqué la loi d’orientation sur l’éducation nationale de 2008 et la Constitution qui consacre tamazight «langue nationale et officielle».

R. N.

 

Comment (36)

    Zoro
    21 août 2017 - 16 h 44 min

    IL est malin Takfarinas, il crée un personnage dans un mileu hostile et ignorant ,il le retire de ce milieu pour lui donner un peu d espoir et connaitre la vie que Takfarinas a vecu , subitement il devient jaloux de son personnage il constate que anir devient de plus en plus libre ( amazigh )et qu il pourrait lui ravir son aura ,il lui cree alors un motif enfantin pour le faire revenir au douar,avec un simple lavage de cerveau il lui fait croire a travers des cauchemards que les morts ,les montagnes ,les arbres et les rivieres lui appatiennent et que sans lui ils riquent de disparaitre.Le pauvre anir envoute par ce sorcier dont le but n etait en fait qu asservir anir et en faire un gardien de vache et de mouton et de tout ce paysage qui servirait de lieux de vacances quand Takfarinas et les siens reviendront de FRANCE. SIGNE ZORO….Z….

      MELLO
      22 août 2017 - 16 h 28 min

      Salut Zoro, ta compréhension et ton analyse me font dire que tu as pris la peine de lire cette histoire aussi vieille que ma grand mère , pour laquelle la liberté de l’être est comme cette liberté des vents qui soufflent sur ces montagnes pour faire de toi l’homme libre. Ce sont toutes ces histoires qui ont façonné et cimenté cette langue, orale seulement, depuis plus de 2000 ans, et ce n’est guère cette tenue de ville qui pourra l’effacer. Mieux vaut être gardien de vaches et de moutons que de se suicider avec toutes ces ordures jonchées partout en ville pour se prévaloir  » moderne ».

    Anonyme
    21 août 2017 - 7 h 52 min

    Si la langue Tamazight avait une langue pour parler, elle ne dirait aucun mal de la langue arabe , que du contraire, elle aurait dit: « Comme tu es belle Arabe! Raffinée! Élogieuse! », la langue Arabe lui aurait répondu : « Comme tu es fier Tamazight!, grande et majestueuse! « .

      MELLO
      21 août 2017 - 14 h 17 min

      Amazigh tu es, Amazigh tu resteras ! fut le titre ce récit de Takfarinas.

      Dans un lointain village de l’Atlas vivait un enfant, son père travaillait la terre, sa mère la laine et elle s’occupait des maigres moutons entretenus avec des herbes desséchées par les longues années de sécheresse. Une vie modeste, un habitat fait de terre couvert de roseaux tissés par les mains habiles du père. Dans une djellaba usée, décolorée, des milliers de fois lavée à la main, Anir grandit, un morceau de pain garni d’huile d’olive à la main. Il était là sur sa crête, à admirer le lointain paysage, la beauté des montagnes qui valsaient, taguaient, pour venir mourir harmonieusement aux pieds des doux nuages. Un soleil doré, teintait d’or et d’argent de lointaines contrées, inconnues pour Anir, ces pays où l’on disait que la terre n’était que sable, où il ne pleuvait jamais, «foutaises!» se disait-il, lui qui n’avait connu que cette crête, que ces sillons, qui lui sont devenus familiers, cette neige, qui l’enfermait pour des jours entiers, et qu’il redoutait plus que tout ; ce mont, qui pourtant lui tenait tant à cœur.
      Anir croyait que chacun avait son mont et que chacun restait en son mont, comme lui ne l’avait jamais quitté !! «Je veillerai sur mon mont, se disait-il, il est à moi, à mes parents, et bien avant à mes grands parents », il jeta un regard triste sur les tombes de ses grands-parents, puis suivi d’un sourire fier. «Il sont morts en défendant leur mont», lui disait sa mère. Anir ignorait l’histoire de ses ancêtres, ignorait, la grandeur de son peuple, mais aimait plus que tout au monde, son mont !
      Un beau jour, alors qu’Anir revenait d’un lointain ravin où il avait conduit les bêtes, une silhouette étrangère se tenait au prés de sa mère, à la porte de la maison. Un silhouette, mince, «bizarrement habillée». Plus proche, il reconnut un jeune homme, habillé d’une tenue nouvelle, pas du tout en djellaba. Un pantalon bien repassé, une chemise de couleur bleu clair, qui laissait sentir une odeur de printemps. «C’est ton oncle Reda qui vient nous rendre visite, il habite en ville !», lui dit sa mère. Anir s’empressa de le saluer respectueusement en lui baisant la main.
      Apres déjeuner en présence du père, l’oncle aborda un sujet d’une grande importance, il comptait emmener Anir en ville afin de lui permettre de suivre des études. Les parents, bien que conscients de cette chance offerte, eurent quelques hésitations puis cédèrent. Anir prit quelques affaires, mais l’oncle les rejeta: «Laisse ceux-la, il ne te serviront plus ! Je t’en achèterai de nouveaux !». Anir, tout souriant, les jeta au font d’une chambre noire pour courir suivre son oncle.
      A l’approche de la ville, Anir, pris de stupeur tel un étalon affolé, se blottit à son oncle. des bruits de tout part, des dizaines de personnes allaient, venaient sans se regarder, sans se saluer, tel une fourmilière. Anir restait bouche bée accroché à son oncle qui lui tenait la main.
      Arrivé à la maison, salué par la gentille femme de son oncle, Anir, tout rouge, rétorqua par des sons à peine audibles !! Elle continuait à lui parler gentiment, mais soudain, Anir se rendit compte qu’il ne comprenait pas un traître mot de ce qu’elle disait ! «C’est une étrangère qu’a épousé mon oncle» se demandait-il ! «Laisse-le, il ne parle pas arabe», reprit l’oncle. Anir, les yeux écarquillés, voila que son oncle parle ce même langage qui lui est si étranger !
      Le lendemain, l’oncle acheta des vêtements neufs pour Anir, ils étaient beaux, colorés et plus légers que sa vieille crasseuse djellaba. Anir était aux anges.
      Une fois lavé, bien habillé, l’oncle le pris par la main et l’emmena l’inscrire à l’école. «Une grande cour, plusieurs salles et tellement d’enfants» songeait Anir. Les formalités finies, Anir était devenu un élève de cette école, il en était tout fier. On le conduisit dans une classe. La maîtresse lui montra une place, et bien qu’il ne comprenait toujours pas cette langue, il compris qu’il fallait s’asseoir comme tous les autres !
      A la récréation, certains élèves vinrent le rejoindre, lui adressèrent la parole, il n’en comprenait pas un mot et répondit en amazigh !! «Khlli dak chliyih», dit l’un d’eux, puis ils s’en allèrent avec beaucoup de mépris, pour cet être chétif et muet.
      Pour la première fois de sa vie, Anir, se sentit différent, rejeté, avili par cette langue qui lui manquait, abaissé par ces montagnes qui l’on rendu ignorant. Pour la première fois, il regarda avec mépris ces mêmes montagnes qu’hier il disait magiques, il vit en son mont, une grotte vile, lui qui, hier, ne jurait que par elle. A chaque fois qu’on lui adressait la parole, il souhaitait que la terre s’ouvre pour l’engloutir. A son mutisme répondaient le mépris et l’isolement dans la cour. Il était différent ! Il était étranger !
      Anir prit sur lui et se mit à l’arabe et ne tarda après une année à la parler comme les autres. Il se fit des amis et ne parla que l’arabe, cette langue du Salut qui lui avait permis d’apprendre à lire, à écrire, à être tout simplement. Pendant cinq ans, il ne vit pas ses parents. Quelques jours avant la fête du Sacrifice, son oncle l’accompagna les voir.
      «Anir arrive, quel bonheur !» Sa mère, toute en larmes, regardait ce beau jeune homme aux mains si douces, aux pommettes si rouges, aux habits si beaux. Elle le prit dans ses bras. Anir regardait cette femme, vieille, les mains fissurées par les rudes taches, le visage sillonné par les années, les habits sales et troués. «Heureusement que mes amis ne l’ont pas vue», se disait il.
      Il rentra dans cette cabane où l’on ne pouvait s’adosser sans salir sa chemise, il refusa de s’adosser. Sur la petite table on déposa de l’huile d’olive, Anir la regardait. Sa mère, d’un ton doux, le convia à manger. «Je n’en mange pas !» Sa mère sourit et se précipita pour lui préparer une omelette, Anir, n’en voulu pas pour autant ! La maman regardait ce jeune homme et se demandait: «mon Dieu est ce mon fils ?»
      Anir, sortit les mains dans les poches, s’en alla vers la crête où il avait l’habitude de rester des heures !! Il regarda ses ravins, ses montagnes, ses rivières desséchées, puis se rappela des tombes. Il les regarda d’un air indifférent. «Pauvres de vous, se disait il, vous êtes morts pour un bout de roche, et vous y êtes enterrés.» Il partit rejoindre son oncle. Anir resta quelques jours, puis reprit le chemin de la ville. Sa mère, effondrée, le regardait s’éloigner. «Que t’est-il arrivé mon fils ?» Anir, sans se retourner, pressa le pas pour s’éloigner de ses rochers de peur qu’une main mystérieuse ne l’y retienne pour toujours.
      Arrivé en ville Anir reprit ses études et coula dans cette vie, dans cette routine de la vile ville.
      Un jour au cours d’un match de football, il s’embrouilla avec un des joueurs et la bagarre éclata, Anir l’entendit l’injurier « chliyih », « moins que rien », « montagnard », « sauvage » et « ignorant ». Au soir, bien plus profonds que les coups pris lors de la bagarre, les injures résonnaient dans sa tête, et une seule question revenait : «Pourquoi l’insultait-il de chliyih, de sauvage, de montagnard ? ». Lui qui parlait si bien l’arabe, lui qui avait rejeté ses montagnes, ses ancêtres et même sa famille pour cette langue.
      Anir s’endormit, il se vit au beau milieu d’un brouillard, un froid glacial le gelait, il marchait sans savoir où, une obscurité se mela au brouillard, puis une voix stridente, celle d’un oracle, résonnait, répétant inlassablement les injures, ces mêmes insultes, qui renvoyées par l’écho, l’assourdissaient !! Soudain une brise dissipa cette obscurité opaque et chassa le brouillard, pour qu’apparaissent des montagnes, des rivières, des forets, des déserts, sous un beau soleil d’été. Anir, marchait, marchait, se traînait, se buttait contre les arbres, se roulait sur le sable, se frappait la tête contre les troncs d’arbre. Une seule question, lui nouait la gorge mêlée au sanglots : Pourquoi suis je né achelhi? Ne suis-je pas assez arabe pour eux ? Suis-je l’un ou l’autre ? Que suis-je ?
      Une voix s’éleva, d’une majesté absolue, elle résonnait de partout, ne semblait venir ni d’un coté ni d’un autre, elle venait de partout : « Je suis la terre, ta mère, celle dont tu as été crée, celle qui t’a porté, celle qui t’a nourrit et t’as vu grandir, et celle qui t’accueillera en son sein après ta mort. J’ai existé depuis la nuit des temps, avant que naisse la lumière, avant que ne soit l’eau, et bien avant l’homme. Ton peuple, Anir, a foulé mes contrées, parcouru mes déserts et asservi mes montagnes !! Il m’a défendu et m’a irrigué de son sang. Ton peuple Anir, s’il devait être édifié à la taille de leur courage, n’aurait trouvé assez de place sur toutes ces terres pour un seul de ses hommes et de ses femmes. S’il devait être édifié en montagnes, il cacherait le soleil, pour la moitie de l’univers, s’il devait être étendu en rivières ils engloutirait toutes les contrées. Ton peuple est un peuple de géants, incarnés en hommes. Ton peuple, n’a d’égale que leur courage, leur honnêteté, et leur bonté ! Ton peuple est un grand peuple, sois en fier. Amazigh tu es, et amazigh tu resteras. C’est écrit au sein des étoiles, et gravés par les sillions des torrents, et tel fut écrit et tel sera».
      Anir continua à marcher. Puis une seconde voix résonna, aussi majestueuse que la première : «Je suis la montagne, celle qui t’as vu naître, celle qui a abrité ton peuple depuis la nuit des temps. Ton peuple, Anir, m’a défendu de tout son âme, hommes et femmes, ont fait ruisseler mes ravins de leur sang. Ton peuple Anir, de ses mains, a creusé les plus durs de mes rochers, pour cultiver la vie. Ton peuple est fier. Amazigh tu es, Amazigh tu resteras.»
      Anir, fatigué, s’effondra sur le sable chaud. «Je suis le désert, je cultive la mort et irrigue de soif. Je suis un souffle de l’enfer, et une terre maudite. Mais ton peuple, Anir, m’a foulé de long en large, à braver mes tempêtes de sables, ma chaleur infernale, et a extrait l’eau de mes entrailles. Ton peuple est brave et fier. Amazigh tu es, amazigh tu resteras.»
      Anir se releva, le soleil allait se coucher puis un vent froid le surprit, aux couleurs du crépuscule se mélangeait une opaque obscurité, déchirée par des éclairs qui s’abattaient sur un lointain horizon. «Je suis le Temps, entendit-il, J’existe depuis le commencement. Bien avant l’univers, et bien avant les quatre éléments. J’ai connu ton peuple, qui m’a défié, et au long de longs millénaires et ont su résister, jusqu’à aujourd’hui. Ils ont su restés eux même. Sois en fier. Amazigh tu es et amazigh tu resteras».
      Toutes ces voix s’élevèrent, répétant inlassablement et de plus en plus fort : «Amazigh tu es, amazigh tu resteras, Amazigh tu es, Amazigh tu resteras…» Anir se bouchait les oreilles, mais il entendait toujours ces voix !! Il sursauta, pour réaliser que ce n’était qu’un rêve. Il se réveilla, mais durant toute la journée ce rêve le hanta !
      «Que peut bien signifier, Amazigh, dont ils ne cessent de me parler ? » Il se promit de chercher et d’en savoir plus. De ligne en ligne, de texte en texte, de livre en livre, Anir découvrait cet Amazigh. Cette Amazighité, si majestueuse, qui avait sillonné toute l’Afrique, qui avait combattu les plus grands des peuples, qui avait fait de son Pays ce qu’il était. Il découvrit que sans l’Amazigh, son pays n’aurait pu exister, que la richesse de sa culture était plus étendue que les eaux des océans, que les sens de ses énigmes plus profonds que toutes les mers. Il découvrit que l’Histoire s’était prosterné à son peuple par respect, que leurs dynasties avaient foulé toutes les terres. Amazigh, cet homme libre qu’il était devenu ! Amazigh, ne cessait il de se répéter !! La fierté scintillait dans ses yeux ! Anir venait de se libérer, il était devenu un homme libre, libre, il était devenu un Amazigh.
      En marchant vers le marché, il croisa son ancien adversaire, toujours avec le même regard de mépris !! Celui-ci lui lança : «Affin a chliyih» (Alors le chliyih -diminutif péjoratif de achelhiy), mais il remarqua que la lueur des yeux d’Anir avait changé, ses yeux brillaient et son regard soutenait le sien au point d’en sentir le poids. Anir rétorqua «Goul Amazigh al kanbou, walakin nta bzaf 3lik, Amazigh bzaf 3lik », il le bouscula et passa son chemin. Son adversaire, restait bouche bée, et ne sachant que répondre demeura statufié.

      En revenant vers la maison, Anir aperçut à l’horizon, sa montagne, un sentiment de nostalgie le parcourut, et il courut ramasser ses affaires. Anir grimpait sa montagne, jamais elle n’avait été aussi belle à ses yeux, jamais elle n’avait été synonyme de liberté, jamais elle ne l’avait tant attiré. A la vue de sa mère, elle se souvint de ce qu’il avait lu dans un de ses ouvrages : Les femmes amazighes, tel un livre sacré avait sauvegardé l’identité amazighe. Elles l’avaient notée dans leur cœur, et dans leur corps ! Elles l’avaient chantée au soleil, apprise à la lune, et l’avaient dansée autour d’un feu d’été comme d’hiver ! Elles avaient soulevé et maintenu des millénaires de savoir, que même Atlas ou Hercule n’auraient pu supporter. Amazigh, Anir le devait à cette femme. Il courut, et avec un mélange de sanglots et de paroles, il la remercia, lui prouvant son amour, car il avait compris que c’était elle la vraie Amazighe. Sa mère, partageait ses pleurs, larmes de joie, de retrouver son fils, ce bout d’elle-même qui incarnait son espoir et sa continuité. Anir, se retourna, puis suivi de sa mère, s’en alla vers le mont. Il s’approcha des tombes, et sans dire un mot, il leur marqua le plus grand des respects et leur voua la plus profonde des admirations. Enfin, il se rapprocha du bord, il prit une poignée de terre et la serra fort, admira l’étendue des montagnes, majestueuses, prolongea son regard vers la terre dite des sables !! Il se dit : «Amazigh je suis et Amazigh je resterai !! Merci à vous, quand à toi Temps, je suis là et je te défierai tels mes ancêtres, et demain te défiera ma descendance Amazigh. Amazigh je suis et Amazigh je resterai.»
      Takfarinas.

    Nasser Chali
    21 août 2017 - 2 h 13 min

    Bonsoir tout le monde.
    @Zoro.
    Tu as raison d’ecrire : Nous sommes obliges d’etre d’accord.
    Cela s’appelle de la tolerance et de la moderation.
    Beaucoup de gens se rejouiraient de voir le pays partir en lambeaux, vu sa richesse et son immensite geographique. Ne leur donnons pas l
    occasion de pavoiser en ces heures de graves turbulences internationales.
    Les divergences que l’on peut avoir dans les debats ne sont que des scenes de menage entre les gens d’une meme famille.

    Nasser Chali, Toronto.
    NB: Tu as raison d’ecrire Zoro avec un seul R . Tu l’as algerianise malgre les prouesses de Antonio Banderas.

    Nasser Chali
    21 août 2017 - 1 h 54 min

    Bonsoir Tout le monde.
    @ ZORO!!
    Zoro , j’aime bien ta phrase : Nous sommes obliges d’etre d’accord .
    Cela s’appelle de la tolerance et de la moderation . Ainsi se batit le destin des grandes nations.
    Beaucoup de gens verraient d’un bon oeil notre pays partir en lambeaux, eu egard a sa richesse et a sa grande histoire, en ces temps de turbulences internationales… Ne leur donnons pas l’occasion et ce quelques que soient nos divergences qui ne sont guere que des scenes de menage au sein d’une meme famille.
    Nasser Chali,
    Enseignant, Toronto.

    Anonyme
    20 août 2017 - 21 h 22 min

    La langue Tamazight est intéressante pour les régions qui l’utilisent, mais dans l’internationale elle ne supplantera pas la langue anglaise, et aussi elle est moins puissante que la langue arabe.

    Abdelrahmane
    20 août 2017 - 21 h 01 min

    Il y a certains commentaires ici qui portent des contrevérités et des mystifications flagrantes qui, si on les zappe, les laisse passer inaperçus, risquent de faire croire aux mystificateurs qu’ils ont raison ou qu’ils ont pu tromper leur monde. Non! Faut rétablir la vérité, quoi qu’il en coute.
    L’arabité en Algérie (langue, culture, civilisation, histoire, faits, événements, patrimoine, population, communauté soudée, consciente de sa cohésion et son existence), tous ces facteurs ne datent pas de 1970 avec l’arabisation de l’administration et de l’environnement, ou après 1962 avec le fln, ben bella ou boumedienne, ni (n’est) l’œuvre de de gaule, de napoléon et sa françarabie ou de la colonisation de 1830. L’Arabité en Algérie avec ses différents volets (cités plus haut) est présente depuis bientot 14 siècles, presque 60 générations, présente, dominante, prévalente, omniprésente sur tous le territoire national (ce n’est plus une enclave, ni des ilots discontinus), implantée et enracinée comme un baobab millénaire, adossée à un patrimoine dense, riche, fertile, profus, visible, de haut-profil, autochtone et autonome (ni dépendant, ni servile, ni suzerain du moyen-orient). Toute velléité ou tentative de la faire refluer ou toucher ou remettre en cause son existence seront vaines et sans effet.

    Nasser Chali
    20 août 2017 - 20 h 42 min

    Bonjour tout le monde.

    @Zorro..

    Zorro mon frere, nous sommes arrives a etre d’accord.. Tres bien.
    Le debat sur cette question sensible est mesure, poli voire respectable.
    On evolue et c’est tant mieux.

    Nasser Chali,
    Enseignant, Toronto.

      Zoro
      20 août 2017 - 23 h 08 min

      @ Nasser Chali :Salam frere Nasser ,on est obligé d etre d accord pour notre interet et surtout pour celui de nos enfants.Là ou je ne suis pas d accord avec toi frere Nasser c est quand tu ecrit ZORRO avec 2 R alors que j ai toujours évité de rouler les R comme le faisait merveilleusement lady PIAFF .Ceci dit,je serai comblé de joie si un jour je verrai une oeuvre portant le titre de «  »DES PAROLES QUI UNISSENT PLUS QU ELLES NE SEPARENT »S adressant aux algeriens qui en ont sans doute besoin .Qui saura????inchaa allah Signé ZORO…Z…

    Bison
    20 août 2017 - 15 h 46 min

    @zoro, C’est pour ça que j’avais dis dans mon précédent commentaire, qu’il fallait mieux traiter les choses avec recule et non répondre à la haine par une autre haine! C’est pas parce que que quelqu’un dénigre ta langue voire la combat et veut même la faire disparaitre que tu doit faire pareil avec la sienne sachant que la sienne de langue n’est pas sa langue a lui tout seul ( une langue personnelle) mais appartient a d’autres qui eux n »ont rien contre ta langue voire qu’ils la pratiquent avec plaisir et trouvera même parmis eux qui m’aiment sincèrement comme ils aiment leur langue maternelle!! Tu voudras pas les blesser ceux là??
    Sinon, saches que je n’ai jamais douté de ta sincérité ni de ta bonne foi! En fait, tout le monde, je pense, aime l’Algérie, le seul ennui ( peut être) parfois c’est que chacun croit que sa manière est la meilleur et qui vaille la peine et si on fait pas comme lui et ben disant ça ne rassure pas et le rend agressif… ! On arrivera a digérer tout ça et les choses s’apaiseront !
    PS.: je te remercie pour ton invitation et qui sait un jour inchallah, comme on dit y’a que les montagneus qui ne rencontrent pas!
    Pour la petite histoire, ecrire « école » en francais de droite à gauche il fallait y penser ! Ça a dû donner tourni à ton prof, même si à mourir de rire, ton prof. lui par contre n’a pas dû rigoler bien au contraire, dans sa tête il a dû se dire voilà un rebel en herbe…!! Salam

      Zoro
      20 août 2017 - 20 h 49 min

      @bison : ce n etait pas un prof mais une tres gentille maitresse dont je garde un tres bon souvenir de sa tendresse contrairement a celle de la deuxième annee qui etait d une mechancete extreme elle nous battait pour un rien alors qu on avait 6 et 7 ans tu vois bison ,2 maitresse francaises et 2 souvenirs differents.le jour ou tu te decideras te me feras signe tant que AP me supportera . Signe ZORO. ….Z….

    Rayés Al Bahriya
    20 août 2017 - 12 h 05 min

    Le contenu est trop grand pour un si petit contenant. Tamazight est immense par sa diversité…et sa grandeur….
    Vive imazighen

    Marre du Khorti
    20 août 2017 - 3 h 11 min

    Malgré le caractère facultatif de l’enseignement de tamazight, les faibles moyens mis à sa disposition, et les nombreux obstacles qu’elle rencontre sur le terrain en Algérie, le passage à l’écrit de tamazight devient chaque année, une réalité plus concrète, n’en déplaise aux haineux, aux intolérants et autres esprits chagrins. Un important travail académique a déjà été accomplis pour formaliser cette langue. Ainsi par exemple 275 ouvrages en tamazight ont déjà été publiés par le HCA en Algérie, et la version en Tamazight du site de l’APS est fonctionnelle. A l’international cette langue a été intégrée à Windows 10, Google et Facebook. Toutes les objections soulevées par les individus hostiles à Tamazight, sont d’arrière garde. Ce qui pose toujours problème, c’est le nombre très insuffisant d’élèves qui peuvent accéder à cette langue, sa présence marginale dans les médias, et son absence dans l’administration, le monde judiciaire, et du travail, en Algérie, la rendant du coup pour le citoyen, bien moins utile et profitable (malgré son statut de « langue officielle »), qu’une langue comme le Français (qui est censé être une langue étrangère) et l’Arabe classique »

    Nasser Chali
    20 août 2017 - 3 h 07 min

    Bonsoir tout le monde.

    Enfin les choses s’ameliorent et tant mieux pour notre peuple. Je remarque qu’a la fin des annees 60 , la majorite francophone disait la meme chose a propos de la langue arabe. Ils disaient que c’etait une langue du Moyen Orient…. On connait la suite.
    Les grands projets dans la vie paraissent toujours utopiques avant de les realiser.. Les gens qui se posent des questions sur tous les dialectes berberes ont raison.
    Les specialistes trancheront en toute honnetete sur la question . Il ne faut pas que l’on se divise sur un aspect technique de la langue pour trouver un pretexte et la rejeter.
    Parfois je lis qu’il y a beaucoup de dialectes en Algerie. Pour moi c’est une richesse et ils derivent tous du berbere. Certains ecrits parlent des vandales , des byzantins, des romains, des phyniciens qui nous avaient envahis. C’est vrai. mais je n’ai jamais rencontre d’Algeriens qui me parlent de ses ancetres byzantins ou turcs et qui voudraient rendre officiel leur dialectes.
    Il faudra avoir un regard inclusif et apprendre a s’accepter.. Dernierement j’ai lu un article qui disait que beaucoup de pays europeens , a l’aide d’une application aident les refugies syriens a apprendre l’arabe. J’en avais les larmes aux yeux….Et dans notre propre pays , nous avons beaucoup de problemes a generaliser notre deuxieme langue. Je n’arrive pas a croire.
    Rappelons le hadih du prophete (man taalama loughata kaoumin aamina charahoum) … A travers AP on communique dans une langue etrangere pour se dechirer sur le devenir de notre propre langue.. Uncroyable. Si quelqu’un d’autre me racontait cette histoire je ne le croirais pas.. On refuse tout simplement d’etre ce que nous sommes reellement…
    En fin de compte , ces debats sont bons. Ils nous permettent de nous connaitre davantage et que la verite ait le dernier mot en dehors de tout exces.

    Merci.

    Nasser Chali,
    Enseignant, Toronto.

      Zoro
      20 août 2017 - 9 h 06 min

      @Nasser Chali :Monsieur Chali ,vous etes kabyle moi je veux etre arabe mais tous deux nous sommes algeriens et je me permet de dire a votre place que nous en sommes fiers,Je me rapellerai toujours de ce que vous disiez sur AP il ya quelques mois  » DES PAROLES QUI UNISSENT PLUS QU ELLES NE SEPARENT » entre vos sages paroles qui resteront gravees dans ma memoire et celles immondes d une journaliste de liberte(à ses debuts) il y a un monde parfaitement decrit dans le Coran الشجرة الخبيثة و الشجرة الطيبة. Salutations Fraternelles.

    Bison
    19 août 2017 - 22 h 30 min

    @ Zoro, Je n’ai de réponse toute faite, et je ne prétends pas apporter une sorte de réponse panacée à tous tes questionnements! Tout ce que je peux te dire c’est qu’ en regardant autour de moi et en ecoutant j’ entends aussi ce que repetent les haineux « arabes » des non arabes et de leur langue. Ne disent ils pas eux aussi ceci cela de la langue des autres. !?? Ce que je veux dire par là c’est que des haineux y en a partout, quant a chercher qui a commencé et qui se défend et qui suit…ça va être dure a trouver ou a justifier! Aussi, une réponse haineuse contre attaque haineuse, n’a jamais constitué une bonne réponse et s’apparente encore moins a une quelconque sagesse ! La haine appelle la haine et finalement tout le monde se vaut et aucun mérite !

    De l’autre côté la profusion de langues maternelles,  » a en perdre le nord et le sud… » n’a jamais constitué un problème à la cohésion nationales par le passé je vois pas pour quoi elle le serait demain!!! Le sentiment d_’exclusion par contre oui ( pourrait constituer un danger)! Quant à quoi enseigner ou comment dire l’ecole ? licoune ?licoule?mcid?escuela? coulige? Je laisse ça aux spécialistes, je vais pas leur mâcher le travail non plus sinon ils vont s’ennuyer à ne rien trouver quoi faire! Non, zoro, Dieu a certes insisté sur SON unicité en s’adressant aux musulmans ! Il a insisté aussi sur l’UNION des musulman ( oummatoukoum wahida wa ana raboukoum fa3boudoun…) et NON sur l’unicité des musulman autrement ce serait en contradiction avec la diversité des langue!?? Certes, ‘on pourrait supprimer, effacer les autres langues et en imposer qu’une seule! C’est faisable ( bien que cela revient a s’_opposer aux signes de dieu) ! ! Mais, y’a un autre problème plus coriace celui là, comment faire avec la différence des couleurs!? vous ferez comment avec??? Mettre tout le monde a la blanchisserie pour en faire que des blancs, les peindres tous en noir, en jaune,…!??
    Voilà juste un avis ou un point de vue rapidement!

      Zoro
      20 août 2017 - 8 h 39 min

      @ Bison : pourquoi espagnols, francais ,juifs,kabyles ,mozabites ,arabes parlent ils leur langues chez eux mais a la rue tout le monde utilise l arabe telle etait ma question qui est restee sans reponse de ta part!
      Pourtant a cette epoque on vivait sous le joug de frança, les espagnols,les francais et les juifs etaient ils sous la contrainte du baath pour parler arabe ???, aimaient la langue arabe pour faire sa promotion,???les juifs allaient jusqu a chanter et danser en arabe. pour qui le faisaient ils?? pourquoi n ont ils pas chanter dans un autre dialecte ?? Benbella qui etait en prison pouvait il les contraindre à ce faire??Tous ces gens comme fins politiciens et experts comptables garder jalousement leur parler, heritage de plusieurs millenaires mais ne pouvaient ignorer la realite du terrain sur lequel ils vivaient ,je dirai donc qu ils ont su s adapter ils seront donc eternels.

        Bison
        20 août 2017 - 11 h 44 min

        ((« …mais a la rue tout le monde utilise l arabe…
        Pourtant a cette epoque on vivait sous le joug de frança… »))!! Moi je n’etais pas encore né à cette époque là, aussi je ne sais pas quoi te répondre sinon par une question ! En effet, puisque tu le dis, et cela rejoint ce que j’ai déjà entendu par ailleurs comme quoi franca non seulement elle n’a pas combattu l’arabe mais bien au contraire c’est elle qui a plus arabisé l’Algérie comme jamais au par avant ( patronymie, toponymie,…) alors, pourquoi le grand ouléma-poète nationale benbadis a senti donc le besoin de nous sortir son poème-tube qu’_on récité depuis dans nos écoles comme un hymne a la vie et au patriotisme ( chaab al djazairi muslimun wa ila al 3orobati yantissib…) or, nôtre arabité n’a jamais été remise en cause bien au contraire , elle domine l’espace publique!!!?
        Quant à Benbella ( le grand rebelle ) qui etait en prison ( a vrai dire à la maison de la santé) non seulement il ne pouvait les contraindre, mieux lui, comme tous nos fakhamatouhoum y compris ( ou surtout) les plus arabites d’entre eux, préfère causer en public dans la langue que les colons eux ( comme tu dis) préfèrent parler en privé ! ! Ils savent amuser la galerie !
        Donc, voyez-vous je ne saurais apporter répondre à tes questions que par d’autres questions tellement nôtre histoire est pleine de mystères et on en apprend tous les jours des nouvelles !

          Zoro
          20 août 2017 - 14 h 35 min

          @ BISON,puisque tu dis tu n etais pas encore né a l epoque je te suggere d ecouter toutes les versions et laisse ton esprit critique trancher et non tes sentiments.Si comme tu le dis Benbella etait a la maison de sante n oublie jamais qu ils etaient cinq et je me rappelle qu ils etaient pour nous tous,des HEROS on les appeles « el ahrar el khams », en terme moderne les cinq amazigh. Et c est navrant pour un jeune comme toi de porter atteinte a nos icones quels que soient les motifs que tu puisses leur reprocher.
          Concernant le mensonge en vogue ces derniers temps qui consiste a dire que França n as pas combattu l arabe mais au contraire c est elle qui a arabisé les algeriens,je tiens a reiterer l invitation que je t ai faite la derniere fois a venir me voir et que tu as refuse sous pretexte que le motif n en valait pas la peine, cette fois ci si tu accepte, je te montrerai mon premier cahier de scolarisation datant de 1956, tu verras alors commment Zoro à cinq ans dessinait aline avec sa jupe et son chignon alors que sa soeur a la maison portait une longue robe et un foulard et René le bien habille tandis que les petits copains de zoro peinaient a s habiller et ce pere Noël qu on attendait pour recevoir ses cadeaux lui qui preferait visiter les siens.
          je suis sûr Bison que tu ne retiendras pas ton fou rire quand tu verras comment Zoro avait ecrit le mot ECOLE, il le fit de droite a gauche comme s il ecrivait en arabe.
          Enfin Bison je te garantis que sur la centaine de pages que compte mon cahier tu ne trouveras ni omar ,ni ali, ni meme akli,fatima,aicha et tassadit etaient aussi bannies du projet de falsification de notre histoire. mon invitation est maintenue mes propos sont devant toi, a toi de juger! !

    Thamerguessifth
    19 août 2017 - 17 h 00 min

    La berbérisation emprunte à l’arabisation son dogmatisme, ses méthodes et ses mensonges. Le français s’est imposé par la force aux autres langues des différentes régions de la France. Je ne connais pas bien l’histoire de ce pays, mais le malheur dans notre cas c’est notre incapacité à reconnaître que nous n’avons ni la volonté ni les compétences nécessaires pour propulser Tamazighth. Les meilleurs enfants de notre pays continueront à produire en Anglais ou en français et quelques fois en arabe. Entre le rêve de ressusciter une langue millénaire ( en fait des langues) et notre capacité de le faire il y a un immense écart que nous nous efforçons de voiler avec un tabou en béton: interdiction totale de discuter ni de remettre en question notre constante nationale. Je m’exprime très bien en kabyle mais je n’en reviens juste pas quand je lis une affiche en berbère-kabyle et que je ne comprends presque aucun mot. J’aimerais me tromper mais je ne suis pas rassurée par cette annonce.

    naceur
    19 août 2017 - 15 h 41 min

    voilà où nous a mené ce régime aux abois

    LE NUMIDE
    19 août 2017 - 14 h 05 min

    VERITES SUR NOTRE LANGUE TAMAZIGHT NATIONALE (2) : oui notre langue tamazight nationale et historique légitime est sous -développée ( pour le moment ) nous n’avons pas honte de le dire , par rapport à des langues au richesses du patrimoine scientifique , littéraires et linguistiques avérées comme la langue arabe , la langue chinoise , française, anglaise, allemande , hébraïque , russe etc.. Mais en même temps , la langue tamazight n’est pas aussi dépourvue de promesses comme veulent le croire ses seuls et ses pires ennemis ( arabistes , arabes ou crypto-arabes ) en guerre totale contre la Berbérité algérienne et dont les opinions sont le derniers des soucis les Berbères .. Dans son état naturel actuel la langue Tamazight ( qui est commune syntaxiquement , philosophiquement et psycho-émotionnellement à tous les berbères malgré quelques légères variations de vocabulaires que les Chaouchs , les Mekess et autres tortionnaires linguistiques et idéologiques et Inquisiteurs arabistes de l’Empire Ommeyade prennent pour des dialectes) dans son état actuel donc la langue tamazight n’est pas aussi pauvre que ne l’était par exemple le Russe au 16eme siecle avant que la révolution Cyrillique n’étame sa promotion pour finir par donner Tolstoï et la langue russe actuelle et tout son patrimoine technique et savant ; elle n’est pas aussi pauvre aussi que le turc , langue touranienne de bédouins militaires asiates , avant que Kemal Atatürk lui assigne la mission de moderniser le peuple turc , et la Turquie actuelle au pied de laquelle rampe nos frères musulmans et leurs ses comparses , est 60 mille fois plus développée que tous les états arabes qui croupissent avec leur chère langue wahabisée et tout juste bonne pour leurs Mawalis en Algérie à exceller dans la Hogra des Berbères … les mêmes Mawalis qui sont en fascination et à genoux devant leur Sultan turc , leur Chah Perse ou leur calife juif .. A SUIVRE

    Bison
    19 août 2017 - 13 h 58 min

    Je pense que faute de production nationale ou très limitée il faut d’abord miser sur le privé et mettre le paquet sur la traduction massive des livres de tous les genres, des manuelles scolaires, des films, des documentaires ( scientifiques, historiques. animaliers,techniques,…), dessin animés bien choisis ( pour éveiller et non pour abrutir)…surtout pour les enfants ! Il faut aussi repenser la chanson, la poésie, la musique qui après avoir été au top commence a tomber dans la décadence et la facilité, et le gain facile,…je dis tout ça car sinon, A quoi bon enseigner une langue, dans 38 ou 300 wilaya et une fois, les élèves retournés chez eux et dans la vie réelle on se retourne vers les films, les sériés. Les dessins animés importé, de Syrie, du Liban, ou de Turquie,… Donc, aucune pratique au quotidien et surtout aucune utilité qui encourage a persévérer !

      Zoro
      19 août 2017 - 16 h 31 min

      Aucune utilite qui encourage a persever !!!!! C est le reel de toutes ces langues qui se meurent sur terre!!!! Bien dit BISON !!!SIGNE ZORO…Z…..

        Bison
        19 août 2017 - 19 h 09 min

        @zoro ,
        Ne fais pas de raccourcis et ne détourne pas mes propos. Contrairement à d’autres qui souhaitent certainement voir subsister dans le monde que leur langue maternelle ou celles qu’ils pratiquent IU qu’ils tolèrent ( pour des raisons subjectives), moi je ne souhaite voir disparaitre aucune langue, même le plus basique dialecte au fin fond d’une jungle qui n’est parlé que par une poignée d’individus mérite de survivre! Tous ces dialectes et toutes ces langue c’est la richesse, c’est la mémoire de l’humanité! Toutes ont leurs particularités et chacune porte en elle une part de la sagesse humaine et sa disparation est une partie de l’humanité qui se meurt! Et le étonnant ( mais quand on connait la raison, l’ignorance, plus d’étonnement) oui, le plus étonnant c’est de voir des gens qui se disent musulmans même se disent de bons musulmans estimer que la seule langue qui méritent d’exister, qui vaille la peine d’etre aprise est l’arabe sous pretexte qu’elle est  » la langue du coran » oubliant, occultant ou carrément reniant le faite que la diversité des langue est justement parmi les signes de Dieu : » Parmi Ses signes est la création des cieux et de la terre et la diversité de vos langues et de vos couleurs. Il y a en cela des signes certains pour les gens qui savent « .
        Oui, pour les gens qui savent!!! Mais, la source de tous les maux, tout le monde, de nos jours, revendique le savoir et avoir la sciences infuse…

          Zoro
          19 août 2017 - 20 h 47 min

          @bison :essaie de voir autour de toi et ecoute ce que repetent les haineux des arabes et de leur langue. Ne disent ils pas que l arabe est morte et qu il faut la remplacer??et par quoi par la darija et par tous ces parler qu ils appelent LANGUES MATERNELLES.une profusion de langues maternelles a en perdre le nord et le sud ou meme l ecole serait introuvable comment l appellerait on alors , ecole? licoune ?licoule?mcid?escuela? coulige? etc Dieu a certes évoqué la diversite s agissant des humains,mais il a aussi insiste sur l unicite en s adressant aux musulmans ,j ai souvent dit que j ai vecu dans une ville ou espagnols ,francais,juifs kabyles ,mozabites et arabes cohabitaient, chacun parlait son langage chez soi mais a la rue l arabe etait utilisé. Peut tu m expliquer pourquoi BISON???? J attend tareponse.SIGNE ZORO….Z..

    Non a' l'Etat arabe
    19 août 2017 - 13 h 04 min

    Une amazighite’ octroyee par le regime foncierement arabe! Il est imperatif de desarabiser l’Etat les  » institutions ».
    Une langue ne peut etre dissociee de sa dimension anthropologique et historique. Or, De Gaulle a impose’ l’ arabite’, parce qu’ elle allAit droit dans la vision geostrategique( la politique arabe de la France). Pis, le tout confie’ aux kouliglis. Le triptyque exhibe’ comme cache-misere, sert a’ cacher l’ assimilation par islam interpose’. Alos que la turquie et l’ iran ont plus de liens avec les vrais arabes, outre a’ partager avec eux des milliers de kms de frontieres, mais n’ ont pas d’ arabe officielle.

    Boualem
    19 août 2017 - 12 h 15 min

    Je pense que la priorité c’est de dire la vérité aux algériens sur leur histoire et leurs ancêtres.
    Après Ibn Khaldoun qui avait estimé l’apport arabe à 5% de la population du maghreb, une étude récente (menée sur 10 ans) sur la base du génome humain par le National Geographic Institute à conclu à une présence de 4% d’arabes pour les peuples du maghreb. Ibn Khaldoun a vu juste, car entretemps, les espagnoles, turc et français ont encore laisser leurs marqueurs. Cette réalité, confortée par l’histoire, car toutes les dynasties maghrebines post islam sont aussi amazighs, est ignorée des algériens. Quand on rétablira cette vérités les algériens arabophones (berbères arabisés) verraient cette question d’un autre oeil.
    Aujourd’hui, ils sont bronchés moyen orient et foncièrement contre leur identité et langue de leurs ancêtres.
    Pour les différences entres parlés amazighs, c’est normal, il y a jamais eu de référent écrit de la langue d’origine et chaque tribut a eu ses influences. Même les parlés arabes qui ont une référence écrite se sont séparés et il nous est difficile de comprendre un égyptien, tout comme des différences existent entre le parler d’Alger et d’Oran ou Annaba. D’ailleurs je vous rassure le chénoui est quasiment du kabyle et le chaoui est plus proche de ces parlers que ne le sont l’arabe algérien et l’égyptien.
    L’unification des parlers amazighs n’est pas un problème, même si je ne suis pas linguiste, je pense qu’il suffit de faire le chemin inverse et travailler sur la racine des mots qui sont souvent identiques et la diversités sera considérée comme des synonymes.
    Je pense que ça sera un problème de longue haleine mais qui ressoudera notre nation, nous avons la chance d’avoir 2 langues une ancestrale et une spirituelle et ont devrait donner cet exemple à tous les peuples musulmans qui pour l’instant croient que l’arabe est la langue des arabes.

    LE NUMIDE
    19 août 2017 - 11 h 25 min

    VERITES SUR NOTRE LANGUE NATIONALE TAMAZIGHT : pour nous autres nationalistes berbères , 1- c ‘est de la folie et de l’irresponsabilité de ne pas reconnaître la faiblesse linguistique de notre langue tamazight nationale et ne pas faire avec en travaillant beacoup toujours pour la promouvoir et de 2 de considerer la revendication linguitqiue aynat la primauté supreme sur la revanducation et LA QUESTION HISTORQIUE ( sachant que beacoup, de berbères au fil de l’histoire , leurs familles ont perdu le parler berbère et se sont arabisés ou se sont franciser sur les question slitteraures ou savantes ) .. En toute chose il faut du discernement .. ce que reprochent les nationalistes berbères à l’Arabisation en Algérie c’est moins l’arabisation linguistique contre la francisation coloniale que l’arabisation idéologique raciste « Ouroubiste » contre les vrais propriétaires historiques de l’Algérie qui sont les berbères . on doit se souvenir d’un débat ( qui n’a jamais été rendu public entre Mouloud Kacem Nait Belkacem pourtant grand arabisant et ministre des affaires religieuses et ses détracteurs de la clique « Ouroubiste » baathiste infiltrée au FLN ( et dont nous taisons les noms pour éviter la polémique à AP ) , durant les années 80 , qui lui ont reproché de donner un prénom Berbère à ses fils ( Jugurtha ) et de marquer par ce symbole sa méfiance nationaliste algérienne et son refus catégorique que l’arabisation soit un prétexte an apparence contre la francisation coloniale mais dans le fond un joujou idéologique arabiste raciste et de type colonisateur, dirigé non contre les supposés pro-Franssa ( la France qui n’existe plus en Algérie) mais contre les Berbères comme peuple , comme culture , comme histoire et comme nation …ce débat qui fut caché aux algériens , d’une part par la presse arabisante de ce temps-là dominée par le Baath raciste et proto -wahabiste et inconnu par la presse francophone souvent de copinage et peuplée d’analphabètes en langue et culture arabe et d’anti-berbéristes notoires ; avait pourtant la même teneur sinon plus , que le célèbre débat idéologique et culturel entre Mostefa Lacheraf et Abdallah Cheriet durant les années 70 sur la nature historique du nationalisme algérien .. A SUIVRE

    Abdelrahmane
    19 août 2017 - 11 h 11 min

    La question centrale à laquelle personne ne répond ou n’est capable de répondre, même les gens du gouvernement escamotent à croire qu’elle est taboue, est quel tamazight ? il n y a pas une langue tamazight standard commune à tous les berbrophones. il y a bien eu des tentatives sincères, fiévreuses et acharnées de la part de l’académie berbere de paris mais ce fut un fiasco, un échec, un mort-né qu’on cache, qu’on escamote, qu’on cache comme un tabou. la vérité est qu’il y a une nuée de dialectes berberes, laquelle va-t-on enseigner dans ses 38 wilayas ?

      LE NUMIDE
      19 août 2017 - 13 h 36 min

      @Cette question est d’importance linguistique notoire et fera l’objet d’études et de débats académiques qui feraient avancer les choses si elle était posée par des gens Berbères sincères ou par des algériens soucieux de faire avancer la cause linguistique historique et nationale Berbère .. Mais quand elle est posée de votre façon raciste , colonisatrice , haineuse, hautaine , impériale à la manière Mawali et même cynique à, la manière Spahie , juste pour dévaloriser l’humanité berbère dans sa langue ( certes sous -développée , mais humaine , éternelle puisque elle est là et elle existe donc vivante ) et dont le seul but idéologique c’est l’éradication impériale Ommeyade pure et simple et sans état d’âme du moindre élément ou souvenance berbère de la surface de la terre et de l’imaginaire nationale historique algérien .. Cela a une odeur et c’est une autre affaire sur laquelle les Berbères doivent se pencher avec sérieux et détermination , s’ils veulent garantir leur survie et ne pas se soumettre aux pires de leur bourreaux

        Abdelrahmane
        19 août 2017 - 14 h 13 min

        @numide: ton discours baratineur long et fastidieux à part, tu n’as pas à désigner qui doit parler de ce sujet, qui doit s’en dispenser. retourne à la réalité : j’ai posé la question sérieusement : quelle langue on va enseigner le mois prochain aux élèves dans les 38 wilayas projetées ? le kabyle farci comme disent certains ? les parents d’élèves dans certaines wilayas comme batna, illizzi et tam ont déjà dénoncé cette mainmise du kabyle sur l’enseignement à ces enfants la langue de leurs ancetres.ils ne s’y identifient pas. c’est comme enseigner le français à des espagnols ou des italiens et leur dire que c’est la langue de leurs ancetres les latins. vous essayez d’escamoter le problème mais il remontera à la surface et vous rattrapera.

          MELLO
          19 août 2017 - 14 h 51 min

          Ya si Abdelrahmane, tu m’excuses, mais tu es en train de tourner en rond , ne sachant par quel bout prendre le problème . Il fut ainsi de toutes les langues des pays avancés ou développés , comme la France. Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, les français ne parlaient pas une langue commune, mais l’académie Française ( voilà le véritable problème) a su embrasser par une même langue tout ce peuple. Chez nous, des spécialistes, des hommes du patrimoine, des linguistes ont déjà pensé et pris en charge ce problème. Reste, maintenant , la mise en place d’une académie Amazigh qui puisse unifier toute cette pluralité aussi riche que variée pour en faire socle solide d’un futur Etat Amazigh. De là, vous verrez un pays , un peuple réconcilié avec lui même.

        ALGÉRIE-UNIS
        19 août 2017 - 14 h 45 min

        LE NUMIDE : Je sens que tu n’est pas du tout Algérien encore un manipulateurs de plus !

      Rien-ne-va-plus
      19 août 2017 - 14 h 02 min

      C’est tout à fait vrai puisque aux Aurès, à titre d’exemple, des villages distants les uns des autres usant chacun un dialecte différent des autres, où les gens ne se comprennent pas entre eux. Alors de quelle Tamazight parle-t-on d’enseigner dans l’école algérienne. Sauf s’il y a bien sûr anguille sous roche ?

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