Le brent à plus de 58 dollars mardi à Londres

pétrole Opep
La production de pétrole est légèrement supérieure aux quotas prévus par l'Opep. D. R.

Mardi en cours d’échanges européens, les cours du pétrole reprenaient leur souffle après leur bond de la veille provoqué par l’optimisme sur le respect des objectifs de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et par les spéculations sur le référendum au Kurdistan irakien.

Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait vers midi 58,63 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 39 cents par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance cédait 26 cents à 51,96 dollars. Après avoir bondi de 3,8% lundi, le brent a atteint mardi matin 59,49 dollars, tandis que le WTI, qui avait pris 3,1%, a touché 52,43 dollars en cours d’échanges, avant que les deux références reculent légèrement. Selon les experts, la hausse du lundi s’explique par plusieurs raisons, mais la principale était le référendum au Kurdistan irakien.

Alors qu’une victoire massive du «oui» au référendum d’indépendance est attendue au Kurdistan irakien, le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé de stopper les exportations de pétrole de la région passant par la Turquie. Le Kurdistan irakien produit 650 000 barils par jour, dont 85% passent par les oléoducs turcs, notent encore les analystes soulignant que le danger ne devrait pas, toutefois, durer «car l’indépendance n’arrivera pas du jour au lendemain».

L’Opep était par ailleurs sous les projecteurs après un point mensuel de suivi de l’accord de baisse de la production qui s’est tenu vendredi à Vienne, et au cours duquel l’organisation a affirmé atteindre un niveau de respect de ses objectifs de 116%. L’Opep s’est associée à d’autres grands producteurs, dont la Russie, pour limiter leurs extractions jusqu’à la fin du premier trimestre 2018 pour rééquilibrer le marché mondial.

R. E.

Commentaires

    anonyme
    30 septembre 2017 - 10 h 06 min

    L’Algérie, en a les moyens, pour s’échapper à une faillite économique, et financière certaine, dans les prochains mois
    Pour peu, de remettre de l’ordre dans ses finances, et dans ses dépenses, très nombreuses, inutiles, improductives, et non rentables

    1°) – Austérité sévère, et dépenses minimales de fonctionnements de l’état algérien (trop de charges + trop de dépenses – Fiscalité = trop de déficits) (A.P.N, SENAT, ministères, organismes, directions d’entreprises, Wilayas, Dairas, A.P.C,…) (administrations, bureaucratie, diplomatie (trop de voyages, trop de missions, trop de conférences, trop de charges d’hotels, De nourritures, de déplacements, de missions (vacances gratuites ?!), et soins (Surtout, en France = balance de paiements (+) Et représentations diplomatiques, et économiques dormantes pléthoriques, inutiles, non rentables, à fermer, (affairismes,…)

    2°) – Controles sévères, et réductions drastiques des importations (surtout de consommations, souvent inutiles)
    Pour sauver l’Algérie, de la Banqueroute, de la Faillite, économico-financière, et de la dépendance totale envers la France Protectrice, et source de nos problèmes, avec ses serviteurs zélés, placés dans les administrations, et les institutions algériennes) Il faut des sacrifices économiques, et financières, et réductions drastiques, et sévères des dépenses étatiques, et les importations

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