​Interview – Jean-Loup Izambert : «Le MAK reprend la même propagande utilisée par le FIS» (III)

propagande
Les officines occidentales font jouer au MAK le même rôle que l'UCK en Yougoslavie. D. R.

Algeriepatriotique : Vous soutenez que le nord du Maroc est devenu un hub de transit et l’un des principaux fournisseurs de djihadistes avec la Libye, la Tunisie et l’Arabie Saoudite, facilitant les activités de recrutement et d’organisation de groupes criminels. Par quel biais se font ces recrutements ? Dans quelles villes ? Et quels sont leurs soutiens ?

Jean-Loup Izambert : Ces recrutements se font dans quelques pays d’Europe occidentale par le biais de mosquées, d’organisations proches de la mouvance islamiste, mais également dans les quartiers de grandes villes et les prisons. Le roi Mohammed VI prit dès le début position pour une intervention armée afin de renverser la présidence et le gouvernement de la république laïque syrienne. Cette prise de position du «commandeur des croyants» favorisa le recrutement de milliers de mercenaires tant en Europe occidentale qu’au Maroc et dans plusieurs pays arabes. Mais, suite à la coopération de la Fédération de Russie, de la République islamique d’Iran et de l’Irak avec la Syrie, de défaite militaire en défaite diplomatique des islamistes sunnites soutenus par les Occidentaux, Mohammed VI a dû revoir sa copie. Les grandes villes du nord du Maroc où, pour des raisons historiques et économiques, vivent des populations en contact régulier avec la rive européenne de «la mer aux trois continents», étaient propices à l’activité des facilitateurs qui guident les déplacements des «combattants» recrutés en Europe. La large majorité d’entre eux ne sont même pas croyants. Rejetés par leurs sociétés, souvent sans travail, sans argent, sans activité, ces exclus de la mondialisation capitaliste n’ont connu que la violence dès leur jeunesse. Ils ont cru naïvement que la guerre que les médias leur justifiaient à longueur de journée leur permettrait d’exister en défendant une cause présentée comme juste par les politiciens et les médias.

J’ai suivi l’une des routes principales empruntées par certains de ces jeunes recrutés en Belgique, en France et en Espagne jusqu’au Maroc. Vous avez pu lire, à travers ce parcours et des témoignages, comment ceux-ci entrent au Maroc et sont ensuite pris en main par des cellules islamistes. Mais, concernant le Maroc, je pense qu’il faut éviter les généralités. Si les dirigeants français considèrent toujours le Maroc comme leur basse-cour, les mentalités évoluent dans l’appareil d’Etat marocain et dans la population. J’ai pu observer, lors de mes rencontres au Maroc de 2007 à 2014, que de plus en plus de cadres de l’administration disent leur désaccord au soutien apporté par le gouvernement à des groupes terroristes, qu’il s’agisse de ceux présents sur le Sahara ou de ceux organisés en Libye ou en Syrie. Un Marocain à qui je demandais son avis sur Mohammed VI m’a dit ouvertement : «Il est comme la reine d’Angleterre ! La cour est très riche et notre pays très pauvre !» Un avis qu’il n’aurait jamais osé exprimer, même en privé, il y a quelques années seulement. L’entretien que je rapporte dans 56 avec un haut fonctionnaire proche des services de renseignement marocains est sur ce point symbolique de cette évolution. Vous avez d’un côté le discours de propagande de guerre tenu par les islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD) dont l’ancien Premier ministre, AbdeliIlah Benkiran, et, à l’opposé, la prise de conscience par des responsables de services de l’armée, de la police, d’organisations politiques et syndicales, d’associations… des conséquences catastrophiques de la politique des islamistes au pouvoir. Ils connaissent d’autant mieux celles-ci qu’ils risquent leur vie pour combattre ces réseaux que soutiennent des membres du PJD.

Vous utilisez le conditionnel quand vous vous faites l’écho de la presse algérienne qui a longtemps affirmé l’existence de connexions entre les services secrets marocains et des groupes terroristes visant à déstabiliser l’Algérie. Que peuvent nous dire vos investigations à ce sujet ?

Répondre précisément à cette question nécessite une longue enquête qu’il est difficile de conduire sur place pour un journaliste européen pour plusieurs raisons, notamment culturelles. J’ai pour habitude d’indiquer mes sources. Ce que je rapporte aux lecteurs sont des faits, des dates, des noms, des lieux de manière précise.

Les Etats impérialistes – principalement les Etats-Unis, l’Angleterre, la France, l’Espagne et l’Italie – tentent de déstabiliser l’Algérie avec un triple objectif : s’approprier plus largement ses richesses, en faire une base leur permettant de contrôler le passage de la Méditerranée à l’Atlantique et augmenter leurs possibilités d’interventions économiques et militaires sur le Maghreb, le Moyen-Orient et l’Afrique. C’est ce qu’ils ont commencé à faire en Tunisie et en Libye. A cette fin, ils reçoivent l’appui de dirigeants des Frères musulmans et d’organisations de leur mouvance pour prendre l’Algérie en «tenaille». D’une part, ils favorisent des troubles sur le Sahara à partir du Maroc et du Sud libyen et, d’autre part, ils soutiennent discrètement des dirigeants de mouvements qui se présentent comme «autonomistes» sur le Sud et l’Est algérien. C’est par exemple, parmi d’autres, les cas du Congrès mondial amazigh (CMA) ou du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK). Sous une couverture identitaire, ceux-ci jouent le rôle que les services étasuniens, anglais et français confièrent dans les années quatre-vingt-dix à l’UCK, l’organisation militaro-mafieuse albanaise, pour éclater la République fédérative de Yougoslavie avec le soutien de l’Otan. Ils firent de même avec d’autres groupes, tel celui dirigé par le criminel Abdelhakim Belhadj entraîné pour mener la guerre contre l’Afghanistan avant de recevoir le soutien du Qatar, des Emirats arabes unis et de la France pour renverser le gouvernement libyen.

Il faut bien comprendre que les Etats-Unis sont dans une crise profonde qui ne peut que s’aggraver. Les grands propriétaires privés de la finance et de l’économie n’ont plus que le chaos et la guerre pour prolonger la survie du système qui leur permet de s’enrichir. C’est ce qu’ils appellent conquérir de «nouveaux territoires économiques». Ces territoires ne correspondent pas aux frontières terrestres et maritimes des Etats, mais aux localisations des ressources qui présentent un intérêt financier pour les transnationales qu’ils dirigent (pétrole, gaz, or, minerais précieux, eau, agroalimentaire, pêche, etc.) et leur domination. Les menées subversives des organisations qu’ils soutiennent en sous-main s’accompagnent de campagnes médiatiques contre le gouvernement algérien, les forces armées, la police et contre des organisations démocratiques comme l’UGTA. Vous remarquerez que toutes ces administrations de l’Etat et ces organisations ont en commun d’être rattachées à la souveraineté et à l’unité de l’Algérie. Sous la houlette des Etats-Unis, les Occidentaux reprennent aujourd’hui le travail de sape contre la république algérienne, qu’ils ont tenté avec le FIS dans les années quatre-vingt-dix, que l’armée et le peuple algérien mobilisé ont fait échouer. Il n’est donc pas étonnant de trouver côte à côte d’anciens meneurs du FIS avec ceux de ces groupuscules. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant non plus de voir Ferhat Mehenni, le fondateur du MAK, lancer son «gouvernement» fantoche depuis Paris et aller chercher l’appui des dirigeants d’Israël. Mehenni veut – je cite sa déclaration en décembre 2015 devant le Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CIJA) du Québec – «sceller des accords d’amitié et de coopération avec le gouvernement d’Israël». Pactiser avec le principal ennemi des peuples du monde arabe, demander le soutien des dirigeants criminels qui empoisonnent la vie diplomatique internationale et assassinent le peuple palestinien, voilà qui en dit long sur l’origine de ce mouvement comme sur sa nature et ses objectifs.

Le président et le gouvernement algériens semblent avoir du mal à comprendre qu’il ne peut y avoir d’accords de coopération économique ou sécuritaire mutuellement avantageux avec les Etats-Unis pour une raison simple : ceux-ci passent leur temps à instrumentaliser des groupes pour abattre la République algérienne. Sans doute faut-il rappeler au président Bouteflika que les ambassades américaines sont des nids d’espions et, comme l’a dit Nelson Mandela, que «le comportement des USA est une menace pour la paix dans le monde». Depuis sa fondation en 1776, «le pays de la guerre» a consacré plus de 95% de son existence à faire la guerre aux peuples sur tous les continents pour piller leurs richesses et imposer son hégémonie.

Quant à la France, pendant que les représentants des gouvernements algérien et français signaient de nouveaux accords de coopération en 2016, ses dirigeants favorisaient le développement sur son territoire, depuis les années 2010, de la campagne anti-algérienne menée par le MAK. En avril 2017, l’anti-algérien Ferhat Mehenni continuait publiquement depuis Paris sa campagne de désinformation et de haine contre l’Algérie. Ce n’est pas un hasard si ses discours reprennent les mêmes thèmes de propagande d’appel à la violence, à la partition du pays et au renversement du pouvoir central que ceux utilisés hier par le FIS.

Les putschistes du Conseil national de transition (CNT) pour la Libye et ceux du Conseil national syrien (CNS) pour la Syrie ont procédé de même. Paris est devenue la poubelle au fond de laquelle se retrouvent les politiciens aventuristes et criminels de toutes sortes venus chercher un soutien politique, médiatique et, pour certains, militaire, pour répandre la terreur dans le monde arabe.

Les médias français continuent leur deux poids, deux mesures dans le traitement de l’information. L’opinion française a-t-elle pris conscience qu’elle se fait manipuler et est complètement désinformée ? Pourquoi les auteurs d’attentats en Europe sont-ils qualifiés de terroristes par ces mêmes médias et de «combattants et rebelles» en Afrique du Nord et dans la région du monde arabe ?

Exception faite des chaînes publiques de France Télévisions, la quasi-totalité des médias français sont entre les mains d’une dizaine de milliardaires avec les conséquences qui en découlent sur la qualité de l’information. Vous avez pu lire dans 56 comment j’ai empêché une campagne de presse contre la République islamique d’Iran qu’un journaliste de Paris-Match, collaborateur de la DGSE et du Mossad, a tenté de lancer en utilisant mon travail d’investigation. Ces médias n’ont cessé de justifier les guerres contre la Libye puis contre la Syrie. Ils ont donné la parole aux associés des crimes contre la Libye et la Syrie qu’ils ont maquillés en «rebelles» dès 2011, tout comme ils l’on fait dans les années quatre-vingt-dix avec les dirigeants du FIS contre l’Algérie.

Ahmed Manaï lui-même, ancien expert auprès de l’ONU, qui fut un compagnon de route d’Ennahdha, a rapporté en avril 2013 la volonté et le soutien de certaines parties du gouvernement français, notamment du ministère des Affaires étrangères, de faciliter l’accès aux médias français pour les islamistes. Depuis les années quatre-vingt-dix, des campagnes de désinformation ont été téléguidées depuis l’Elysée et le ministère des Affaires étrangères avec différentes structures du renseignement. Ce fut notamment le cas des campagnes de propagande de guerre sur le thème de l’«utilisation d’armes chimiques par l’armée syrienne» quand ce sont les criminels soutenus par des Etats occidentaux et du Golfe qui s’y sont employés, tant en Irak qu’en Syrie.

En février 2017, lors d’un entretien avec Bachar Al-Assad, Fabien Namias, qui figurait parmi les journalistes de TF1 et d’Europe 1, interviewant le président syrien, lui demanda : «Comment pouvez-vous dire que la France soutient le terrorisme ?» Le président syrien, qui n’est pas un grand révolutionnaire comme le fut en son temps le Premier ministre Salah Jedid, leur répondit de manière très diplomatique et très générale. En ce qui me concerne, je l’affirme, je l’écris et je le prouve comme vous avez pu le lire dans les deux tomes de 56 et dans Trump face à l’Europe. Du reste, les rédactions de TF1 et d’Europe 1 ont été informées, comme la quasi-totalité des médias français, de la parution de mes enquêtes en octobre 2015 et en juin 2017 sans jamais y donner suite. Si ces médias souhaitent vraiment informer leurs auditeurs, preuves à l’appui, sur la protection et le soutien de dirigeants et hauts fonctionnaires français à des organisations criminelles, ils peuvent toujours organiser une émission sur ce thème d’actualité et m’y inviter.

Les médias français découvrent aujourd’hui que les «révolutionnaires» et «rebelles» qu’ils présentaient hier comme des «opposants modérés» échappent à leurs «employeurs» occidentaux et viennent frapper jusque dans leurs rues et salles de rédaction. Le temps où certains médias français qui donnaient la parole à Fahad Al-Masri, propagandiste de l’«opposition syrienne» qui qualifia en juillet 2012 les attentats en Syrie «d’opérations de qualité», serait-il révolu ? Les attentats ignobles, d’une cruauté incroyable, perpétrés en Syrie par les organisations proches des Frères musulmans ne seraient-ils plus des «opérations de qualité» lorsqu’ils se produisent en France et dans d’autres pays occidentaux ? La vie d’un Arabe ne vaudrait-elle pas celle d’un Français, d’un Anglais ou d’un Belge ? Les dirigeants français, qui ont favorisé le développement de la pègre terroriste, découvrent maintenant qu’elle tue en France même. Lorsque des tueurs frappent une foule de civils, assassinent des gendarmes ou des militaires, foncent avec des camions ou des voitures sur des passants innocents, comme ils l’ont fait en Syrie de manière encore plus brutale et ignoble, font-ils du «bon boulot», comme l’a prétendu l’ancien ministre des Affaires étrangères, Fabius ? Il faudrait aller lui poser la question au fond de sa retraite.

Vous citez l’imam iranien Ahmad Khatami qui, au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo, a tancé les chancelleries occidentales, leur rappelant que ce sont elles qui ont «élevé ces bêtes sauvages et ces serpents venimeux. (…) Ces terroristes sont les vôtres !» La France ne vient-elle pas de le confirmer en annonçant, par le biais de son ministère des Affaires étrangères, vouloir défendre «ses» terroristes en Irak ?

Tout à fait. Les dirigeants des anciennes puissances coloniales espèrent toujours pouvoir s’approprier les richesses des peuples au moindre coût, quitte à déclencher des guerres qui durent des décennies, comme en Afghanistan, dans les Balkans, en Irak ou en Libye. Les Etats capitalistes qui connaissent la plus grave crise de leur histoire ne peuvent plus survivre que par la guerre. Guerre financière, économique, politique, médiatique. Voyez les Etats-Unis dont la dette n’est plus remboursable ou Israël dont l’économie est pour moitié dépendante de l’étranger. Cet Etat religieux ne subsiste que par les milliards de dollars qu’elle reçoit des Etats-Unis, le vol de terres arabes, la guerre qu’elle entretient sur le Moyen-Orient depuis 1947 en violation totale de la Charte et des décisions de l’ONU et l’incapacité des Arabes à s’unir pour délivrer leurs frères palestiniens de l’occupation sioniste. Aux dirigeants français, qui estiment avoir à défendre «leurs» territoires en Irak ou prétendent mener une «politique arabe», les dirigeants arabes devraient répondre en dénonçant vigoureusement l’utilisation du terrorisme contre les peuples et en réduisant toutes leurs relations avec les Etats soutenant le terrorisme, France comprise.

Je pense que les forces progressistes civiles et militaires arabes doivent reprendre le chemin ouvert par le Syrien Salah Jedid, le Libyen Mahmoud Soleiman El-Maghrebi ou l’Algérien Houari Boumediène. Sous leur direction, leurs pays respectifs étaient respectés, de grands chantiers de modernisation ont été entrepris et la misère a commencé à reculer. Malheureusement, pour des raisons diverses, tous ont été écartés du pouvoir sans que ces peuples ne réagissent. Il leur appartient aujourd’hui de consolider les forces démocratiques de leurs sociétés et de mobiliser l’ensemble de leurs peuples sur des objectifs politiques et économiques clairs.

Quelles sont les conséquences de cette politique des dirigeants français qui déclarent vouloir combattre le terrorisme tout en continuant à le soutenir ?

Les conséquences sont déjà en cours. Les cas de l’Irak, de l’Afghanistan ou de la Libye montrent que ces peuples ne connaissent que la guerre provoquée et entretenue par quelques Etats occidentaux, principalement les Etats-Unis, l’Angleterre et la France avec l’Otan. Ces Etats bénéficient pour leurs interventions de l’appui des dictatures wahhabites du Golfe. Dans le même temps, leurs sociétés transnationales spolient les peuples des richesses qui leur permettraient de se développer économiquement et socialement. Il en résulte pour eux une stagnation, un accroissement de la pauvreté, la destruction des infrastructures du pays, la mort et le déplacement de millions de personnes. Les peuples arabes n’ouvriront pas les portes d’un avenir de paix et de développement en discutaillant avec leurs agresseurs. Les grands chantiers de la paix et du développement économique, social et culturel dans le respect de la souveraineté des nations sont aujourd’hui initiés par l’Organisation de coopération et de sécurité (OCS), également appelée Organisation de coopération de Shanghai, et les structures du groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Les peuples qui s’y rejoignent depuis les années 2000 réalisent ensemble des coopérations financières, économiques et culturelles mutuellement avantageuses sans précédent dans le monde.

Malheureusement, exception faite du Maroc, les peuples arabes sont encore par trop absents de ce grand mouvement émancipateur. «Maroc Export», le Centre marocain des exportations, a multiplié depuis quelques années les délégations économiques et les rencontres avec ses homologues de la Fédération de Russie. La plus importante rencontre diplomatique entre les deux pays a eu lieu à la mi-mars 2016 lorsque le roi Mohammed VI s’est rendu à Moscou à la tête d’une délégation comprenant dix ministres, dont le chef de la diplomatie marocaine et les responsables économiques du gouvernement. D’importants contrats ont alors été signés dans plusieurs secteurs économiques pour renforcer les relations entre les deux pays. Résultat : depuis les sanctions des Etats-Unis et de l’Union dite «européenne» contre la Fédération de Russie, au prétexte que la politique étrangère de Moscou ne leur convient pas, le Maroc est devenu le premier partenaire commercial africain et arabe de la Fédération de Russie. Les échanges commerciaux entre les deux pays se sont renforcés au point d’atteindre plus de 2,5 milliards de dollars par an. Ces coopérations mutuellement avantageuses dégagent des résultats financiers qui devraient permettre au Maroc de créer des emplois et de financer des projets de développement économique et social. Le devenir des profits ainsi réalisés par les entreprises grâce à ces nouvelles coopérations est aujourd’hui l’affaire du patronat et des travailleurs marocains avec leurs organisations. Pendant ce temps, les responsables algériens posaient pour la photo avec leurs homologues étasuniens, français, émiratis ou saoudiens pour des coopérations sans grande importance et surtout sans réelles retombées politiques, économiques et financières pour l’Algérie.

Les choses semblent commencer de changer maintenant, avec les récents accords de coopérations entre l’Algérie et la Fédération de Russie. Mais l’Algérie a perdu beaucoup de temps sous la présidence de Bouteflika et aurait certainement à gagner pour se développer en préservant son indépendance en travaillant plus étroitement avec les pays membres de l’OCS.

Nous connaissons aujourd’hui les enjeux et les conséquences d’une telle duplicité. Seulement, cela ne change rien à l’attitude des dirigeants occidentaux envers ces groupes extrémistes qui continuent à s’implanter en Europe et partout ailleurs. L’idée que le terrorisme est un «ennemi utile» se confirme-t-elle aujourd’hui ?

L’idée selon laquelle le terrorisme serait un ennemi utile est toujours en vogue dans les allées du pouvoir français comme de celui des Etats-Unis ou d’Angleterre. Il suffit de voir comment, au-delà des protections et des soutiens apportés depuis des années par des dirigeants français à des groupes criminels, ceux-ci continuent de les protéger. Je ne citerai que deux exemples parmi de nombreux autres que je développe dans le tome 2 de 56 : de juin 2014 à septembre 2015, date du début de la coopération de l’armée russe avec la Syrie et l’Iran, en près d’un an et demi, la «coalition internationale contre le terrorisme» de Washington a laissé se développer le trafic de pétrole des groupes armés avec des sociétés turques. Elle en avait parfaitement connaissance par ses moyens de renseignement. Elle a ainsi laissé ces groupes, dont Daech, se constituer un trésor de guerre pour poursuivre leurs attaques contre la société syrienne. Au plan diplomatique, Paris, Londres et Washington ont entravé systématiquement toutes les propositions de paix afin de gagner du temps et laisser ainsi les groupes terroristes qu’ils soutiennent poursuivre leur sale besogne. Ils ont été jusqu’à s’opposer à une proposition russe demandant d’inscrire toutes les organisations criminelles sur la liste des organisations terroristes de l’ONU. Ils ont ainsi protégé l’Armée syrienne libre et d’autres groupes comme Jaïch Al-Islam ou Ahrar Al-Sham qui se sont livrés à de terribles massacres en Syrie et leur ont permis de continuer de répandre la terreur.

Déjà en avril 2015, lors de la IVe Conférence de Moscou sur la sécurité internationale, le colonel-général Igor Sergun, alors directeur du Service de renseignement militaire de la Fédération de Russie (GRU), analysait que «tout en entretenant une relation avec les extrémistes, quelques pays occidentaux semblent certains que leur prétendue stratégie de chaos contrôlé dans des régions lointaines ne résultera pas en conséquences tragiques pour eux, au moins à moyen terme, mais je pense qu’ils se trompent lourdement». Il estimait alors que «le renforcement des groupes extrémistes, à l’instigation des Etats-Unis et de leurs alliés, surtout au Moyen-Orient et en Asie centrale, entraîne une réelle menace d’exportation du terrorisme vers les pays européens». C’est exactement ce qui s’est passé. Nous assistons aujourd’hui à l’implantation et au développement de nouvelles formes de terrorisme en Europe. Les dirigeants occidentaux qui ont favorisé le développement de cette pègre terroriste devraient prendre conscience que les attentats qui ont eu lieu dans leurs pays respectifs ne sont en rien des attentats terroristes de grande intensité comme peuvent en commettre ces groupes. Je parle de dizaines, voire de centaines de morts un jour de fête, de la destruction de la Bourse de Wall Street, de la City de Londres ou du quartier des affaires de Paris. N’est-ce pas les groupes de la même idéologie totalitaire et destructrice qu’ils encouragent à prendre le pouvoir dans le monde arabe par de tels attentats ? Chacun est désormais placé devant ses responsabilités. Mais je ne vois pas comment des dirigeants politiques, quels qu’ils soient, pourraient lutter contre le terrorisme avec ceux qui lui ont permis de se développer. Comme le disait le savant Albert Einstein, «ce n’est pas avec ceux qui ont créé les problèmes qu’il faut espérer les résoudre».    

Interview réalisée par Mohamed El-Ghazi (suite et fin)

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Comment (44)

    Anonyme
    1 février 2018 - 13 h 58 min

    Argaz je suis Kabyle et j’y participe. Mehenni je regrette les temps ou tu chantait comme un rossignol, aujourd’hui ta voie et ta voix sont celles d’un âne. Tu es INSUPPORTABLE

    abdekka
    16 octobre 2017 - 11 h 16 min

    Dire que l’UGTA et le régime Algérien sont des institutions démocratiques fait perdre toute crédibilité à l’analyse de M Izembert que je suis par ailleurs sur youtube. Dans sa volonté de plaire à ce régime, il manque cruellement d’objectivité lui qui se targue d’analyser les faits rien que les faits. Lorsqu’il se tait sur une longue suite d’abus et d’usurpation, lesquelles depuis l’indépendance veulent soumettre le peuple à un despotisme absolu, lorsqu’une poignée de décideurs dans l’ombre s’accaparent par la force des armes, les droits inaliénables du peuple, lorsque toute manifestation pacifique fait l’objet d’interdiction, toute les associations civiles qui peuvent être un lieu de débat sont soit interdites soit noyautés; poussé au désespoir, le peuple ne peut que sortir pour crier sa colère. Vous ne pouvez pas accorder un quitus à un régime pareil, parce que les mêmes causes produisant les mêmes effets, que ce soit en Libye, en Syrie ou ailleurs, la faute principale revient aux dirigeants despotiques qui ont bâillonne leur peuple et poussé au désespoir d’aller chercher ailleurs une lueur de salut.

    elgat
    13 octobre 2017 - 11 h 37 min

    la relation entre le mak et les service français ne datent pas d’aujourd’hui.Rappelez vous le détournement de l’avion air France dans les années 90, ou Mhenni sort tout souriant de l’avion qui vient atterrir sur le tarmac. Ce jour la cet energumene viens de trahir , et l’Algérie ,en faisant parti au même titre que les terroristes,du complot monté par la dgse , et ses complices terroristes qui malgré le deal passé ont été culbutés tranquillement sans savoir ce qui leur est arrivé.Posez vous la question , comment Mhenni connus par tous et recherché par le gia n’a a aucun moment ete inquité par les auteurs du détournement,dont la majorité sont originaire de la Kabylie et pourquoi les terroristes menaçants ont tué un Vietnamien innocent qui n’a rien a voir avec le probleme algeriens et ont épargnés miraculeusement ce faux jeton Mhenni.

    Komanche
    13 octobre 2017 - 9 h 47 min

    Eh bien, pas de problème, que le MAK fasse un vote de référendum en Kabylie sur l’autodétermination, en plaçant des bureaux de votes un peu partout c-à-d Jijel, Bordj Bou Arreridj, Setif, Bouira, Boumerdes, Bejaia et Tizi Ouzou, et puis bien entendu dans le reste du monde. Puis ensuite dialogue et discussion avec le pouvoir « colonisateur  » arabo-islamico- algérien comme le dise si bien les chers admirateurs et protecteurs des Kabyles makistes et peut-être bien on peut les appeler les « Messies » de la ‘Nation Mazigh’….

    NON A' L'ETAT ARABE
    13 octobre 2017 - 9 h 38 min

    Mr Macron,
    Ce que la jeunesse de ce pays veut de vous ce sont les archives, pour qu’enfin retablir la vraie histoire. Connaitre est le meilleurs antidote à la haine et le prélude à la Fraternité. Il se trouve que la dictature placée par De Gaulle prend en otage la memoire et l’utilise pour ancrer ses tentacules sur un pays meurtrit.
    Notre peuple qui n’a pas la memoire courte veut changer son destin à partir de ses propres erreurs d’où la necessité de combler le puzzle, ces archives sont l’unique element necessaire pour en finir avec l’incomprehension. Notre peuple saura reconnaitre un geste amical.
    Bien à vous.

    Anwa wiggi
    13 octobre 2017 - 7 h 15 min

    Azul fellawen,
    Qu’attendez vous pour quitter cette France qui vous opprime?
    Pourquoi ne pas partir rejoindre cette Algérie où il fait bon vivre?
    Ah que je sache, vous n’êtes pas retenu dans ce pays à l’insu de votre volonté.

      الهوارية في كندا
      13 octobre 2017 - 13 h 33 min

      On quittera la France quand Allah mettra fin à notre vie, actuellement, toute notre famille de première, deuxième et 3èm génération et même la 4èm, y se trouve.
      La France est restée 132 ans et 7 mois en Algérie

    Anonyme
    12 octobre 2017 - 22 h 56 min

    Trop tard ,le peuple Algérien a trop souffert de ce régime mafieux qui continu à piller l’Algerie et qui nous a fait perdre 60 ans.
    Il est grand temps de se séparer et que chacun suive son destin!

      الهوارية في كندا
      13 octobre 2017 - 6 h 07 min

      Ne m’inclus pas dans ton raisonnement, moi, je ne souffre pas, ni ma famille, en Algérie, on ne vit pas sous le régime de la dictature et du racisme, c’est en France que je souffre à cause du passe droit et du racisme ambulant qui m’empêche d’obtenir mes droits comme d’autres concitoyens, parce que je fais partie d’une certaine Algérie, leur paradis perdu,
      à ce que je vois et je lis, vous êtes prêt pour imploser l’Algérie et foutre le bazar parce que le Président est malade et vous souhaitez le décamper pour installer un autre, et qu’est ce qui nous prouve pas que votre prochain élu ne serait un Mafiosi pro fafa et séparatiste, non, je vous interdis de toucher à mon pays et allez vous en bosser et laissez l’Algérie en Paix.
      L’Algérie appartient à tous les algériens et ce n’est pas à vous de décider de notre sort et ni les trois nonagénaires parkinsoniens. Notre Destin ne vous appartient pas!!!!

        Izem
        13 octobre 2017 - 12 h 14 min

        الهوارية في كندا Rentre en Algérie et arrête de te plaindre ! Celui qui ne se sent pas bien dans un pays autre que le sien, qu’ il rentre chez lui.

          Anonyme
          13 octobre 2017 - 18 h 25 min

          @ izem, tant que ton nom est arabise’ tu sera a’ leur service Sans le vouloir!
          Un arabise’ finit toujours par servir la cause de son ennemi.

    Tin-Hinane
    12 octobre 2017 - 22 h 17 min

    Ben voyons ! C’est la technique du mensonge et de l’intox qui est en marche. Ce Monsieur écrit des livres et fait des révélations fracassantes et oh combien connues. Il nous dit que les pays occidentaux principalement les USA, la GB et la France sont derrière Daesh et le GIA et Haddam etc.. rien de nouveau nous le savons depuis des années et beaucoup d’entre nous peuvent lui fournir des détails sur cette abjecte alliance. Il nous dit que ces mêmes occidentaux ayant échoué avec le GIA veulent reprendre le même scénario, nous pouvons le constater nous mêmes puisque le MAK ne se donne même pas la peine de cacher sa trahison et son acquaintance avec israël. Alors dans le fond que nous révèle t’il au juste ? en fait ces révélations ne sont que l’habillage, l’emballage qui va crédibiliser ce qu’il va dire sur la grande habileté du Maroc, le Maroc qui passe des contrats extraordinaires avec la Russie, pendant que ces imbéciles d’algériens prenaient des photos souvenirs avec les perdants: Washington, l’Arabie, la France etc… Mais il nous prend pour qui. Qu’est ce que le Maroc a acheter et qu’est ce que le Maroc a à proposer à par le canabis et le tourisme sexuel? et d’après lui les algériens sont tarés au point que leurs seuls objectifs est de prendre des photos avec une bande de loosers criminels. Au passage bien-sûr il traite tous les arabes de traitres, d’imbéciles qui n’ont rien compris à la stratégie de l’occident avec leurs mercenaires terroristes et blla, bla, bla. Et bien sûr pendant ce temps le seul pays arabe qui s’est montré intelligent c’est le Maroc, le maroc le plus grand fournisseurs de terroristes du monde. Je n’ai qu’une chose à dire le mal a perdu et il ne s’est plus quoi inventer alors il invente des fariboles.

      Jean-Loup Izambert
      13 octobre 2017 - 7 h 50 min

      Que de propos insultants! Vous avez visiblement du mal a comprendre ce qui est écrit noir sur blanc. Auriez-vous fait vos études au Maroc?…
      1°- Je n’ai jamais « traité tous les arabes de traitres et d’imbéciles » comme vous l’écrivez.
      En vous lisant une image m’est venue à l’esprit: celle de ma camarade Françoise Kesteman, cette infirmière qui a quitté son mari, ses enfants, sa famille pour aller soigner les Palestiniens. Arrivée sur place, voyant le désastre – et le peu de soutien des pays arabes au peuple palestinien – elle a pris conscience qu’il lui fallait combattre les armes à la main, tant son action lui semblait inutile faute de matériel médical suffisant. Françoise a été abattue par les israéliens le 23 septembre 1984, à Saïda. Je lui ai dédié le tome 1 de 56. Je ne vous ferai pas l’insulte de vous dire: « Et vous, que faites-vous pour vos frères Palestiniens? » Depuis 1947, la survie du peuple palestinien ne tient qu’à la solidarité internationale, pas à la solidarité des capitales arabes cher monsieur!

      2°- S’il vous plait, gardez vos leçons sur le Maroc et le terrorisme. La démonstration n’est plus à faire mais doit être renouvelée tant les médias français occultent, pour beaucoup, cette question. Mais, permettez-moi une question: C’est bien votre président qui, comme certains dirigeants français liés aux milieux atlantistes, a reçu comme un chef d’Etat Rached Ghannouchi, le dirigeant de Ennahdha, qui est l’un des chefs criminels des Frères musulmans? Dans les années 90, il envoyait des commandos s’entraîner près de la frontière algéro-tunisienne avec des groupes du FIS dans le sud Algérien. Leur objectif était alors de renverser le gouvernement algérien. Alors, encore une fois, gardez vos leçons et regardez les réalités, même celles qui dérangent. Bonne continuité.

        Tin-Hinane
        13 octobre 2017 - 13 h 12 min

        C’est vous qui êtes insultant, d’abord tout au long de votre interview et ensuite directement à mon égard, pour ma part je n’ai fait que relever les incohérences et inexactitudes de vos propos. Et non je n’ai pas fait mes études au Maroc je suis algérienne j’ai fait mes études en Algérie. Et vous vous prenez vraiment, mais vraiment les gens pour des cons! Vous me racontez l’histoire (vraie ou inventée) de votre amie infirmière, j’avoue que je ne comprends pas où vous voulez en venir avec cette petite histoire, que les arabes n’aident pas la Palestine au cas où vous ne l’aurez pas remarqué tous les pays arabes (sauf le Maroc) sont en guerre, ils ont tous été attaqués par l’Occident et son armée de mercenaires, mais ne vous en faites je vous promets que la Palestine se libérera, je vous promets que sous peu cette aberration nommée Israël n’existera plus. Puisque nous sommes dans l’anecdote je vais à mon tout vous en conter une: il y a quelques années, à Londres, je parlais d’un projet algérien avec deux journalistes anglais et ces journalistes britanniques m’ont dit d’un air très innocent, « c’est un bon projet mais l’Arabie saoudite ne l’autorisera jamais », je suis tombée de l’armoire je ne comprenais pas pourquoi l’Arabie saoudite aurait à autoriser ou pas un projet algérien. En fait ces deux journalistes étaient simplement en train de m’informer que l’occident avait vassaliser l’Algérie à l’Arabie notre insu, il est vrai qu’en ce temps là ils y croyaient encore, les pauvres, les occidentaux ne savent pas qu’il faut d’abord tuer l’ours et ensuite vendre sa peau. Que la démonstration sur le Maroc et le terrorisme n’est plus à faire mais c’est à vous qu’il faut le dire et c’est bien ce que je vous ai dit dans mon premier commentaire, vous nous apprenez rien. Je ne donne pas de leçons mais j’ai le droit et bien plus que vous de m’exprimer et sur le le terrorisme et sur le Maroc car voyez vous c’est moi, c’est nous les algériens qui avons subit l’un pendant 11 ans et devons subir le voisinage de l’autre. Tout le long de votre interview vous donnez une image des gouvernants arabes (sauf le Maroc et vous pouvez ajouter l’Arabie) comme des êtres un peu faibles, pas très futés, pas au fait du jeu politique qui se joue chez eux, m’enfin ils sont attaqués, ils sont en guerre et contrairement à ce que vous insinuez perfidement les syriens, comme les irakiens et les autres savent parfaitement de quoi il retourne la preuve en est ils sont en train de la gagner cette guerre. Quand au Maroc: excusez moi mais quand vous dites que « le roi Mohammed VI prit dès le début position pour une intervention etc vous plaisantez ? ce serait donc le Maroc qui a décidé de renverser le président Bachar El Assad. Vous présentez le Maroc comme le grand décisionnaire dans cette affaire, mais monsieur le Maroc est un royaume féodal, archaïque qui sert les intérêts de l’occident comme il peut c’est à dire en fournissant des terroristes, les marocains sont toujours prêts hélas à massacrer les peuples progressistes on se souvient qu’ils étaient du côté de Franco la muerte pendant la guerre d’Espagne à massacrer les républicains. Vous dites que le Maroc a eu l’intelligence d’aller en Russie pour signer des contrats et bla, bla, reste à voir ce qui a été signé. Je vous signale que Mohammed VI, avec toute sa cour, s’est rendu à Cuba ça n’a pas fait pas de lui un révolutionnaire pour autant. L’Algérie, cette Algérie que vous présentez comme indécise, hésitante, faiblarde, ne sachant pas trop quoi faire d’elle même, avec un gouvernement défaillant qui est content de prendre des photos avec les uns et les autres franchement monsieur c’est pas du foutage de gueule ça. Cette Algérie a été le seul pays (vous m’entendez bien) le seul pays au monde à avoir vaincu le terrorisme, cette guerre infâme et infamante, sans l’aide de personne, seuls nous avons vaincu nous avons seuls toutes les guerres que nous avons menées. L’Algérie a un grand peuple et je vais vous dire peu importe les gouvernements que nous avons ils vont et viennent, pour le moment les seules constantes de ce pays c’est le peuple algérien et l’armée algérienne issue de ce de peuple, le reste nous avons le temps de le construire, quand aux traitres ils ont perdu. Ce qui nous importe est sauvé, notre liberté, notre intégrité et notre dignité.

          Jean-Loup Izambert
          13 octobre 2017 - 14 h 52 min

          Vous osez dire que j’aurai inventé l’histoire de François Kesteman? Je vous donne son adresse: Cimetière des Martyrs à Beyrouth. Elle y repose à côté des tombes de militants palestiniens morts ou assassinés.
          Bien évidemment, les dirigeants arabes, pour la plupart, participent à la libération de la Palestine. Depuis 1947.

        anti moukhribi
        13 octobre 2017 - 14 h 29 min

        Monsieur, Je ne crois pas que vous soyez Jean-Loup Izambert, pour deux raisons : d’abord vous dites de façon contradictoire, « Auriez-vous fait vos études au Maroc?… » je ne vois pas ce que cette phrase ironique vient faire dans votre commentaire étant donné que vous avez encensé les marocains dans votre interview…??? ensuite je suis étonnée que vous fassiez l’amalgame entre continuité et continuation; on dit en bon français bonne continuation et non « bonne continuité » comme vous l’avez écrit!

          Jean-Loup Izambert
          13 octobre 2017 - 17 h 48 min

          C’est bien d’avoir le souci du bien parler. C’est mieux, de mon humble avis, de débattre, même avec des erreurs de langage, des questions importantes que posent les contributeurs d’AP à partir des interviews réalisées par sa rédaction. Merci de votre juste rappel aux subtilités de la langue française. Mais permettez-moi de vous rappeler, très cordialement, que comme journaliste je travaille avec des faits, que ceux-ci vous plaisent ou non. Ce n’est pas « encenser les marocains », ainsi que vous l’écrivez, que de dire que leur dirigeant – quoi que vous pensiez de lui – s’est rendu en Fédération de Russie pour négocier d’importants contrats, notamment dans l’agro-alimentaire mais aussi dans d’autres secteurs, où les dirigeants algériens auraient pu positionner les entreprises de leur pays.
          J’ai résidé au Maroc pour mener mes enquêtes, travaillé et vécu avec les gens. Je comprends parfaitement l’avis de nombreux algériens sur la « basse cour » française d’Afrique et je le comprends d’autant mieux que je suis issu d’une famille politique qui a mené le combat pour l’indépendance de votre pays. Toutefois, ne négligez pas le fait que diviser et opposer les peuples entre eux a toujours été le « jeu » des grands propriétaires privés de la finance et de l’économie et de leurs représentants au pouvoir. Je dirai que d’une certaine façon, le MAK et les provocations anti-algériennes au Sahara occidental tendent au même objectif: opposer les peuples marocain et algérien, faire se tenir tranquille le premier et déstabiliser le second. Aussi, et vous voudrez bien m’en excuser si mon propos vous choque, mais quand je vois le président algérien recevoir Rachid Kheriji ( ou Rached Ghannouchi si vous préférez), ce dirigeant de l’organisation criminelle Ennahdha, je ne peux m’empêcher de penser à madame Chadli Benjedid qui, dans les années 88-90, pour donner des gages à « son » « opposition islamiste » se présentait à la télévision algérienne en portant le voile.
          Croyez bien que je souhaite de tout cœur que le peuple algérien et son armée (re)trouvent les forces et la voie révolutionnaires pour sortir l’Algérie de l’ornière où les impérialistes cherchent à l’embourber. Mais nous sommes là, loin des finesses de la langue française.
          Choukran jazila pour la correction de français.
          Bien cordialement.

    Selmani Kaddour
    12 octobre 2017 - 18 h 37 min

    Si vous ne vous en occupez pas, vos mauvaises pensées pourraient vous hanter pendant des jours, des semaines ou même des mois. C’est souvent lorsque vous vous y attendez le moins qu’elles surviennent, au moment où vous analysez une situation à l’excès ou que vous vous imaginez que quelqu’un vous a insulté sournoisement. Même si les pensées douloureuses ou mauvaises sont naturelles, votre cerveau dispose des outils pour y faire face. Si jamais vous souffrez d’une dépression grave ou de mauvaises pensées récurrentes, vous devriez rechercher de l’aide. Mais le plus souvent, vous devriez arriver à faire face à vos mauvaises pensées par vous-même.

    Tinhinane
    12 octobre 2017 - 18 h 11 min

    C’est toute l’Algérie qui est Berbère, nous n’avons pas de terrains à vendre.
    L’Algérie est indivisible !!
    Continue de lécher les babouches , ya Mhenni .
    Avant, tu chantais la liberté, avec le temps tu t’es transformé en mendiant esclave. Bonnes courbettes.
    Pauvre Type

      Anonyme
      12 octobre 2017 - 21 h 27 min

      Tu ne va pas obliger les gens à se considérer comme berbère. Est berbère celui qui peut se dire qu’il est heureux de l’être pas ceux qui cherchent une ruse pour se dire arabe comme par exemple  » l’Islam m’a arabaisé ».

    Kahina
    12 octobre 2017 - 18 h 04 min

    Le MAK et le FIS sont des marionnettes entre les mains des ennemis de l’Algérie, d o’u ce n est surprenant qu’ils aient les même slogans.
    Deux prédateurs de couleur différente, mais nourris de la mème main.

    argaz
    12 octobre 2017 - 17 h 36 min

    les kabyles ne commentent pas dans ce site

      anti moukhribi
      12 octobre 2017 - 21 h 48 min

      arioul! argaz signifie homme vrai toi tu n’es qu’un mokoko

    Algerianokabyle
    12 octobre 2017 - 17 h 18 min

    Au fil des années le mak dévoile son jeu qui consiste à mener le trouble, en cultivant la haine et l extremisme et par la force des choses s en suivront des émeutes et au final une guerre civile en kabylie et tout ce projet machiavélique est financé, sponsorisé et piloté de l étranger par des pays etrangers (maroc-bhl sioniste israelo-francais) et en prenant bien soin de mettre une marionnette de facade f.mehenni pour donner plus de credit aux discours haineux de séparatisme…Mais tout cela c était sans compter que la grande majorité des kabyles ne sont pas dupes et ne suivront jamais les élucubrations d un chanteur devenu un aventurier politique traître à notre pays l’Algérie et notre région la kabylie…..

      Akli
      12 octobre 2017 - 21 h 45 min

      Azul fellawen miss thmurt….Je suis tout à fait d accord avec toi ce mhenni doit être bannis il finira dans les poubelles de l Histoire….

    Hillary
    12 octobre 2017 - 17 h 10 min

    Pas de Kabylie sans l’Algérie, et pas d’Algérie sans la Kabylie.

    Mohamed El Maadi
    12 octobre 2017 - 16 h 56 min

    Jean Loup Izembert connait bien son sujet car il y travaille depuis plus de 20 ans .

    Moskosdz
    12 octobre 2017 - 16 h 03 min

    Le FIS est l’épée,le MAK est son étui,provoquer l’état et se faire passer pour la victime afin de rallier bon nombre de personnes à leur cause diabolique a toujours été le travail de ces traîtres jusqu’à la moelle épinière.

    Felfel Har
    12 octobre 2017 - 15 h 29 min

    Le traitement médiatique des actions/déclarations de cet individu, fort en gueule certes, mais non représentatif de la Kabylie, me révolte. Cessons de lui donner l’importance qu’il n’a pas! C’est un OVNI qui apparait et disparait des radars chaque fois que le pouvoir est en difficulté. Nous nous surprenons à regarder dans sa direction et écouter ses balivernes parce que le pouvoir veut nous distraire, pendant qu’il fait ses petites affaires en douce comme par exemple, se préparer au partage de la cagnote inespérée que constitue le gaz de schiste et la planche à billets. Interrogeons-nous et interrogeons-le sur le pourquoi du comment de notre classement mondia, s’agissant du climat des affaires, par exemple! Plus personne ne veut venir investir chez nous, trop de bouches affamées et voraces à nourrir; les goinfres sont insatiables, du bas de l’échelle jusqu’au sommet de la pyramide, chacun revendique la Tchipa. Ferhat M. n’est qu’un amuseur de foule, un saltimbanque, un clown, qu’on jette en pâture pour nous faire oublier les vrais problèmes de notre misérable vie quotidienne. Ce Bocchus des temps modernes n’a aucune crédidibilité (depuis qu’il a fait couche commune avec nos pires ennemis), ni un semblant de légitimité. C’est comme on dit en mathématiques, un ensemble vide. Ne nous focalisons plus sur lui et son quarteron de félons! Ignorons-le, il cessera son cinéma quand il réalisera que personne ne prête attention à ses élucubrations.

    Zombretto
    12 octobre 2017 - 15 h 07 min

    J’a arrêté de lire quand le bonhomme a dit que l’UGTA est une institution « démocratique » !!!… Il déclare aussi que le MAK est un gouvernement « fantoche », or comment pourrait-il l’etre puisqu’il n’exise pas en tant que gouvernement ?

      Tin-Hinane
      12 octobre 2017 - 22 h 48 min

      Merci Zombretto d’avoir relevé cette énormité, j’avoue que j’étais tellement abasourdie par ce qu’il déblatérait sur le Maroc, ce pays oh combien intelligent et habile politiquement d’après lui que j’ai zappé que mine de rien il créait au passage le gouvernement du MAK, fantoche certes mais gouvernement quand même. Il ne raconte que des bouffonneries on a pas eu besoin de ces soit disant révélations pour faire une lecture politique du monde qui nous entoure.

    HANNIBAL
    12 octobre 2017 - 14 h 32 min

    Un hub de terroristes a notre porte mais aussi un hub pour touristes pédophiles etre premier dans tout les domaines
    pour ce royaume séculaire prostitution narkotrafic et terrorisme la boucle est bouclé pour bouffi VI qui fricotte avec les $ionistes et les enturbannés semant la zizanie contre les républiques laiques la liste est longue puisse le chaudron ou il est assit prenne feu afin de consummer cette mauvaise espèce .

    AMAZIGH N'TILLELI
    12 octobre 2017 - 13 h 38 min

    Ce mercenaire de m’henni, à la solde d’israel, NE REPRÉSENTE QUE LUI MÊME….. sans plus. Je lui dénie TOUT « droit » de représenter le KABYLE que je suis et encore moins TOUTE LA KABYLIE ! Pauvre Don Quichote qui finira SEUL dans un asile de fous….. PAUVRE TYPE !!!

    Mello.
    12 octobre 2017 - 13 h 38 min

    On est tres fort en parlote, pendant que d’autre pays, comme ce voisin de l’Ouest qui s’ est engage avec la grande Russie pour developper son agricuture, son industrie et creer de l’emploi. Il l’a bien explique ce Mr Izambart. Qu’il ne nous mene pas en bateau du MAK ou d’autre organisation fantoche. Occupons nous de notre Algerie.

      ZORO
      12 octobre 2017 - 16 h 15 min

      Toi au moins il arrive que tu aies des eclaircis dans ta tete pour penser de temps en temps economie . C est ce qui fait defaut a l ALGERIE pays des 4o millions de politiques. J ai toujours reve d un parti qui ne soccuperais que de l economie pendant un demi siecle apres on verra! est ce possible??statut quo dans tous les autres domaines.!!!
      SIGNE.ZORO. ….Z….

        Mello.
        12 octobre 2017 - 17 h 05 min

        Zoro est arrive; pour nous il nous arrive de zyeuter du cote du pain que nous mangeons et se poser des questions sur son origine. Si nous pensons a tous ces trucs, on fait necessairement de la politique, n’est ce pas Sir Zoro ? .

    [email protected]
    12 octobre 2017 - 13 h 22 min

    Le MAK ..Le Mouvement Algérien Kabyle Avant TOUS l Algérie Rien que l Algérie Démocratique ….avec un système d alternance deux Mandats et c est Tous ….Ont ne veux pas d une Principauté type Monaco…mais plutôt une Fédération de Province comme la Suisse …..Vive L Algérie …..

      AMAZIGH N'TILLELI
      12 octobre 2017 - 14 h 08 min

      Je regrette, en ALGÉRIE, il n’y a pas QUE les KABYLES amazighs qui puissent revendiquer l’Amazighité des Algériens. Les Kabyles ne sont qu’une partie de la GRANDE FAMILLE AMAZIGH qui existe en ALGÉRIE. Aussi, STOP à la DIVISION !!! L’ALGÉRIE… AVANT TOUT…!!! Tel DOIT ÊTRE notre SEUL et UNIQUE mot d’ordre. HALTE A LA DIVISION !!!

        Mello.
        12 octobre 2017 - 14 h 51 min

        A votre avis y’a t il quelqu’un d’autre pour revendiquer l’identite Amazigh pour le peuple Algerien ?. Quant au MAK celui qui croit en ses idees ,est sur une pente glissante vers un abime sans fin. Oui pour une Algerie federale , comme cette Russie qui vient nous visite, qui permettra a chaque region ( federation) de se doter d’une autonomie de fonctionnement , seule la defense et les affaires etrangeres seront centralisees a Alger.

          Jean-Loup Izambert
          13 octobre 2017 - 14 h 25 min

          Attn. MELLO
          Cher monsieur,
          Le blog que vous citez ne m’appartient pas. De nombreux sites Internet (Le Saker francophone, le Centre de recherche sur la mondialisation, Olivier Demeulenaere, le Réseau International, et bien d’autres) reprennent mes interventions, le plus souvent de manière très correcte, y compris en me demandant des interviews. Libre à vous de les considérer comme « un ramassis de suppositions » – sans avoir lu les deux tomes de 56 je suppose? – mais je n’y suis pour rien si mes interventions sont souvent reprises suite à la parution des mes enquêtes.
          Sachez également que certains sites m’accordent une place importante en raison du fait que je dénonce les réseaux des « amitiés franco-terroristes » et que je suis de ce fait systématiquement censuré par les médias français. Vous en comprendrez les raisons en lisant l’article publié sur 56 par le site du Réseau International et en voyant les photos de fin de l’interview. La désinformation est telle en France que les gens n’imaginent même pas que des millions de syriens se mobilisent à travers tout leur pays pour s’opposer à l’agression occidentale.
          Concernant le MAK, je partage complètement votre avis.
          Mais vous devez comprendre que j’interviens essentiellement sur les pays de langue française et que la perception de ce groupuscule n’est pas la même ici qu’en Algérie où vous êtes mieux placés pour juger de ses activités séditieuses. Je tenais simplement à souligner que ces dirigeants mènent campagne contre votre pays au moment où des accords (très timides) de coopérations sont signés entre les deux pays. Le procédé est identique à celui qui fût employé par les dirigeants français pour éclater la Fédération de Yougoslavie, l’Irak, la Libye, la Syrie: monter médiatiquement en épingle des individus qui ne représentent rien afin de les utiliser contre les Etats qui protègent leurs ressources. Croyez bien que je n’ai nulle intention de faire de la publicité aux ennemis de l’Algérie démocratique. Je vous parle en connaissance de cause, mes reportages sur les relations entre des dirigeants et hauts fonctionnaires français avec ceux de groupes terroristes (groupes de la mouvance des Frères musulmans)ayant été censurés par tous les médias. J’y apporte trop de preuves que vous trouverez en fin du tome 1 de 56 ( disposnible en version numérique sur http://www.is-edition.com).
          L’un des contributeurs à cette tribune, Elgat, rappelle du reste des faits importants par trop ignorés sur un aspect de ces complicités.
          Vous avez parfaitement le droit de me critiquer mais, s’il vous plait, faites-le en vous appuyant sur mes écrits. Cordialement.

        AÏT Chaalal
        12 octobre 2017 - 17 h 13 min

        Et de mon côté, je regrette beaucoup que la majorité de nos concitoyens ignorent complètement l’histoire de notre région( la Kabylie) et je vois bien que vous faites parti de ces gens la. Depuis plus de 20 000 ans, la Kabylie est habitée par une population dynamique et pacifique qui fait de la Liberté la valeur la plus sacrée de son existence. Terre de toutes les convoitises, la Kabylie a vu défiler de nombreux envahisseurs. Vers l’an 1000 avant J.-C, les Phéniciens y arrivent d’abord comme commerçants. Ils ont, au départ, de bonnes relations avec les royaumes numides. Mais les Romains ne tardent pas à venir brouiller les cartes des uns et des autres. Comme tous les autres Berbères, les Kabyles vont résister et combattre le colonialisme romain. La Kabylie va ensuite subir d’autres invasions : les Vandales, les Byzantins, les Arabes, les Espagnols, les Turcs et enfin les Français. Une fois islamisés, les Kabyles vont participer à la création de différentes dynasties musulmanes : ainsi, ce sont principalement eux qui ont créé la dynastie Fatimide laquelle a fondé la capitale Egyptienne le Caire en l’an 969. Quand, en 1518, les Turcs prennent Alger. ils n’arrivent pas à soumettre cette région rebelle. Les Français ne viennent à bout de la résistance kabyle qu’en 1872 et les derniers poches de la résistance armée contre l’occupant français étaient à Palestro dans l’actuel daira de LAKHDARIA dans la wilaya de Bouira. Lorsque la guerre d’Algérie éclate, la Kabylie est l’un des plus grands bastions de cette lutte pour la liberté. Mais une fois l’indépendance acquise, le régime d’Alger n’aura de cesse de marginaliser cette région qui ne se laisse pourtant pas faire. La Kabylie se bat toujours pour ses valeurs, sa langue et sa culture ancestrales. Pour résumé tout ce tintouin le régime arabo-baathiste algérien et le seul responsable de l’apparition de mouvements identitaires, voire séparatistes à l’échelle national et sans oublié les partis politique à forte connotations religieuses radicale ou révolutionnaire comme le FIS . Personnellement, je suis contre la dislocation de notre pays comme des milliers de nos compatriotes..le président de MAK n’est qu’un petit amateur en politique est qui ne connait rien de rien de la Politique, c’est un opportuniste qui porte la haine dans son coeur contre le système qui humilie le peuple Algérien depuis plus de 60 ans.

          Mello.
          12 octobre 2017 - 19 h 01 min

          Mr AIT Challal, votre reponse merite attention car c’est un veritable cours de sociologie sur cette region qui a tant donne a ce pays. Quant a Mr Jean-loup Izambert, j’ai l’occasion de lire son blog , c’est un ramassis d’articles plus ou moins virtuels qui ne se reposent que sur des suppositions ou des visions personnelles calquees sur un monde immonde,qui ne souffre que de ses habitants. Comme ce Ferhat M’henni qui semble perdu dans sa demarche qui n’aurait jamais satisfait son defunt pere, martyr de la revolution.

          Jean-Loup Izambert
          13 octobre 2017 - 8 h 47 min

          A l’attention de MELLO:
          Avant de faire des jugements à l’emporte-pièce sur mon travail, vérifiez au moins vos sources: je n’ai aucun blog et n’en ai jamais eu.

          Mello.
          13 octobre 2017 - 11 h 41 min

          Cher Monsieur Jean-Loup, l’exploitation de l’outil Internet, nous permet ,tout de meme, d’avoir toutes les informations que nous recherchons, si ” le blog de la resistance authentique ” ne vous appartient pas, vous en etes le principal personnage. Par ailleurs, votre intervention au sjet du Mak, ne fait que donner plus de publicite a cette organisation qui ne merite aucun regard. Que la France puisse bien l’accueillir, que la France puisse bien lui donner l’occasion de s’exprimer, que certains expatries puissent bien croire en ses idees, le fondateur de cette mouvance n’aura aucun droit de regard en Algerie. Citer, parler d’un mouvement extremiste , c’est lui donner du credit, erreur qu’a faite la France avec le FN.

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