Les médecins-résidents boycottent l’examen final de spécialité

Les résidents sont déterminés à obtenir gain de cause
Les étudiants en médecine organisent un rassemblement de soutien aux médecins-résidents. New Press

Par Hani Abdi – Comme première réaction à la répression de leur rassemblement de protestation mercredi dernier, les médecins-résidents, toutes spécialités confondues, ont décidé de boycotter l’examen final des études médicales spécialisées, le DEMS. Les premiers à passer à l’acte sont ceux qui suivent des études pédiatriques. Ils ont tous boycotté aujourd’hui les examens, tenant un rassemblement à l’extérieur de la faculté, avec comme soutien de taille, le professeur Mohamed Hamlaoui, chef du service pédiatrique au CHU Nafissa-Hamoud (ex-Parnet).

Ainsi, les jeunes médecins spécialistes semblent être déterminés à poursuivre leur mouvement de protestation jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause. La mobilisation a été plus importante que lors du rassemblement de mercredi dernier. La répression policière qui s’est abattue sur les médecins protestataires a provoqué un vaste mouvement de solidarité de non seulement la corporation médicale, mais de l’ensemble des corporations et même au-delà.

Par leur nouvelle action, les jeunes médecins affichent leur détermination «à prendre les choses en main pour changer les choses dans le secteur de la santé». Leur but, assurent-ils, c’est d’œuvrer pour un meilleur système de santé dans l’intérêt de tout le monde. Les médecins résidents réclament depuis des mois, à travers leur comité, l’amélioration des conditions de travail et la révision du système du service civil, imposé uniquement aux médecins.

La répression de leur rassemblement mercredi dernier a suscité un vaste mouvement de solidarité des autres syndicats et de certains partis politiques. Le ministre de la Santé a appelé au dialogue pour trouver le meilleur moyen de prendre en charge les problèmes auxquels sont confrontés les médecins résidents.

H. A.

Commentaires

    Anonyme
    8 janvier 2018 - 7 h 14 min

    S’il doit exister un service civil il ne doit exempter aucune catégorie sociale .Autrement c’est une injustice de plus qui saborde le ciment de la nation.

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